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Trouver un bateau c'est bien ...Mais s'en débarasser c'est une autre histoire

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Message par coyote Ven 30 Déc 2016 - 10:55

Trouver un ketch de 16 m, c’est bien …S’en débarrasser, c’est une autre histoire...
 
La dernière fois, je vous ai raconté l’histoire du ketch que j’ai trouvé en pleine mer et que j’ai remorqué jusqu’à Las Palmas aux Canaries. Et bien voila la suite.
On est arrivé vers 11 heures devant l’entrée du port, avec le bateau au bout de sa remorque. Je cherche un endroit un peu à l’abri près de la grande jetée pour pouvoir mettre le bateau à couple de Coyote avant de m’engager dans la rade derrière la jetée.
 je ne sais absolument pas quel espace de manœuvre je pourrai disposé avec un attelage pareil. ...déjà que je viens de gêner deux petits cargos qui rentraient.
Je fais deux tours le plus près possible et me rends compte que la houle est encore trop forte et que mettre les deux bateaux à couple, c'est risqué de faire de la casse. De plus mon trouillard d’équipier n’arrête pas de me bassiner en répétant sa litanie: c’est dangereux, appelons la police, abandonnons le bateau, on va avoir des ennuis etc etc.
Que c’est chiant un défaitiste, et un fainéant de surcroit .
Tant pis, je rentre dans le port. Ma foi, j’ai bien fait, c’est immense et il y a toute la place que je veux. Hélas, moi qui voulais arriver discrètement, c’est raté. Ne croyez surtout pas que c’était une foule en liesse avec télévision, hélicoptère, fanfare et drapeaux qui vient à notre rencontre... C'est surtout ceux que je ne voulais pas voir… La Police
Non pas que je traîne un bateau,  mais bien parce que je navigue avec de faux papiers depuis la Croatie (voir l’histoire précédente)
L’équipier en profite pour leur balancer notre histoire en anglais: je ne pige donc rien et en moins de deux voilà un policier qui saute sur le bateau pour le prendre en remorque.
Alors là, je ne suis pas content du tout. Je fais traduire pour le policier que c’est une épave, que je l’ai trouvée en mer à 50 miles d’ici dans les eaux internationales et que je le traîne depuis 24 heures, et que personne n’a le droit de monter à bord sans mon autorisation tant que le dit navire sera relié au mien.
J’ai parlé d’un ton ferme et montré au policier qu’il devait retourner tout de suite sur sa vedette. Il y a eu palabre entre eux et il a déguerpi du ketch.
J’ai refusé leur aide et leur ai dit que j’allais mettre le bateau à couple du mien pour être plus manœuvrant pour me mettre au mouillage. Ils me répondent que le mouillage à couple est interdit et que je dois aller à la marina. Hou la la, ça se corse. Alors, dernière palabre, je leur dis que le bateau est une épave et n’a pas d’assurance, et moi non plus d’ailleurs!
Ça, c’est dissuasif. Ils sont fonctionnaires et ne veulent surtout pas endosser cette responsabilité. De plus, la marina est pleine comme un œuf, et surtout, il n'y a pas de place pour deux bateaux
Et ils s’en retournent à leur train-train.
Ouf, pas trop tôt de voir leurs talons. Plus de temps à perdre. On est tranquille au milieu de la baie mais là on risque de gêner un gros cargo. Je manœuvre pour laisser le ketch venir doucement sur mon tribord. J’ai fait sortir tous les pare-battages et mis à poste quatre aussières. La manœuvre est vite et bien faite: il ne reste plus qu’à trouver un bon endroit pour mouiller.
Je dois dire que trouver un bateau plus grand et plus lourd que le sien, le remorquer pendant 24 heures sur une mer encore formée, se débarrasser de la police, c’est du pipi de chat à côté de ce qui m’attend.
La solidarité, l’entraide entre gens de mer, et bien tu peux te la mettre où je pense, mon gars.
Le marin plaisancier est devenu plaisancier tout court. Il ne pense qu’à son bateau, à lui et puis ensuite à ses enfants, son chien et enfin à sa femme.
Je ne suis pas encore dans la zone de mouillage que déjà on me fait comprendre de ne pas venir là et, avec de grands gestes, de me mettre ailleurs. Le premier, je le laisse à ses gesticulations, le deuxième pareil, le troisième a droit à un bras d’honneur, et tous les autres à des noms d’oiseau.
Je déniche un espace assez grand et commence ma manœuvre, sous les regards des autres: pas un qui viendrait m’aider et s’enquérir si j’ai besoin d’aide. Non, la seule chose qu’ils ont à la main, c’est un appareil photo ou des jumelles. Bien sûr, je loupe mon mouillage et dois refaire une manœuvre. Je me dis qu’il faut que je trouve un espace plus grand.
Je calcule, je scrute bien des endroits et finis par en trouver un pas trop mal. D’ailleurs, je vois un mec sympa qui commence à remonter son mouillage, sans doute pour me faire plus de place.
A la bonne heure: je commence à jeter l’ancre et qu’est-ce que je vois…le gars dont je pensais qu'il quittait sa place pour moi n’a fait seulement que raccourcir son mouillage pour me dissuader de mouiller. Trop tard, je mets les 70 mètres de chaîne et me retrouve à 20 ou 30 mètres du crétin derrière moi. Voila c’est fini, et pour la photo, ils ont tous droit à un autre  bras d’honneur.
Je suis fatigué, et pas mal sur les nerfs. On est en fin d’après midi et il faut encore assurer le ketch car le clapot, plus les vagues que font les remorqueurs, malmènent beaucoup les pare-battages des deux bateaux. Je récupère tous ceux du ketch et les place entre les deux bateaux.
Voila: maintenant on peut aller visiter le ketch pour essayer de trouver le nom et l'adresse du propriétaire. Danièle ne veut pas monter à bord: elle est trop fatiguée, trop stressée par la mauvaise ambiance, et voit surtout ce bateau comme un mauvais présage. On ne trouve rien et la nuit tombe: on verra tout cela demain après une bonne nuit de repos.
La nuit a été courte et pas des plus reposantes: beaucoup de bruit et les violents coups de rappel quand les remorqueurs font des vagues. Le petit déjeuner avalé, retour sur le ketch pour mieux l’inspecter.
C’est un bateau bois époxy, un peu ancien. Je ne le connais pas. Pour moi il ressemble au Beaufort, un peu comme El Karim que j’ai connu à Panama (voir histoire). D’abord, je mets un peu d’ordre sur le pont, récupère des amarres, love les bouts qui traînent et ferle la grand-voile et celle d'artimon. En voulant mettre une aussière sur un winch je découvre que celui-ci est coincé et ne tourne pas. Au poste de barre, une importante électronique toute neuve et de dernier cri. La balise de détresse traîne à terre à côté de l’enveloppe du canot de survie, la tresse attachée au balcon. La drisse d’enrouleur du génois est rompue. Le génois n’est plus à poste et a été mis dans la soute avant en vrac et occupe toute la place.
La barre franche est à poste et très difficile à manœuvrer, seulement 20 ou 30 centimètres sur chaque bord.
A l’intérieur, c’est le gros bordel: coussins, voiles, contenu des tiroirs, vêtements, vaisselle, outils, fusées, matelas se retrouvent pêle-mêle. J’essaie de mettre en route le moteur; mais rien, pas le moindre clac. Pour les lumières, rien non plus.
On cherche dans la table à cartes et nous commençons à éplucher les papiers. Rien: pas le moindre papier d’identité, ni du propriétaire, ni du bateau .
Je continue à fouiller le bateau: la cabine arrière tribord est dans un désordre incroyable. Tout est sens dessus dessous. Ils ont enlevé les matelas pour avoir accès au secteur de barre. Sans doute que c’est de là qu’est venu la panne. Le pilote automatique est en fond de coffre et n’est plus connecté au secteur de barre. De plus la soudure de son pied d’étrier a lâchée. Encore une chose qui doit avoir un rapport avec le problème de barre.
Ils ont coupé les drosses et la boîte qui contient les douilles d’outils est éparpillée partout. La clé à cliquet est rouillée et coincée. Les gars n'ont vraiment pas dû être a la fête, et certainement que la peur a pas mal compliqué les choses.
Je commence à me demander ce que je vais faire de ce bateau et quoi en tirer. Je ne veux pas rester trop longtemps à chaque escale, surtout ne remplir aucun papier, et me faire discret le plus possible.
Je finis par trouver sur une feuille un courriel avec une adresse. Le temps de réagir et de me dire que je vais aller à terre pour envoyer un mail, l’équipier a envoyé un texto de son téléphone portable disant que l’on a retrouvé le bateau. Je lui dis vertement qu’il n’a pas à négocier quoi que ce soit et surtout pas sans mon autorisation. Il devient de plus en plus pénible à supporter. Je devinerai plus tard qu’il a toujours donné des informations au propriétaire et donc à l’assurance qui a pu ainsi manœuvrer pour en lâcher le moins possible.
Effectivement, c’est l’assurance qui prend contact avec moi. J’ai droit à des éloges. On admire mon grand courage, et que je t’en passe et que je t’en passe de la pommade, mais quand je lui dis de me donner 25 000 euros, il me dit que ce n’est pas sérieux, que le remorquage ne vaut pas une telle somme, et me propose un gros 6 000 euros. Il tient le bon bout de la ficelle et est en plus très bien informé de ma situation. Maudit équipier
Je suis pas mal fatigué: de plus, presque tous les soirs à minuit, je vais chercher l’équipier au quai.
J’ai connu un site qui s’appelle STW, un site de marins qui font des échanges d’info sur un forum. Je m'y étais inscrit et y passais souvent pour écouter les gars du café du port mais sans intervenir. J’ai raconté ma découverte pour avoir des conseils. Je peux dire que ça n'a pas tardé, bien des encouragements, des félicitations et sincères, celles-là.
Hélas, mes moyens de communications sont beaucoup trop lents. J’ai tellement de choses à faire que je finis par accepter la proposition de l’assurance à 8 000 euros. J’ai eu des regrets après avoir lu le post de Philippe Boyer qui était de bon conseil et me disait de prendre contact avec Ariel, qui est avocat, deux bonnes cartes qui me sont arrivées trop tard.
Il faut dire aussi que comme je n’avais jamais eu de nouvelles du propriétaire, j’avais pris la précaution de soustraire du ketch du matériel en prévision de me voir dédommagé avec un grand merci. Comme l’équipier rapportait tout, l’assurance en a eu vent, me traitant d’opportuniste et de pirate. Ça m’a foutu en boule et méchamment en colère . Je réponds que le matériel est toujours à mon bord à la disposition du propriétaire quand il sera là.
Cela traine trop. Les deux bateaux se heurtent violemment et deux aussières cèdent et deux par-battage rendent l’âme.
Je décide de nous séparer et de mettre le mouillage du ketch. Il me faudra deux bonnes heures de durs efforts car la chaine est un tas de nœuds que je dois extraire mètres après mètre avec le  seul winch disponible.
Enfin ça y est. Je mets l’annexe a l’eau et me rends au voilier de derrière pour lui dire que le voilier est sur son ancre sans personne a bord et que si jamais il y avait un problème je lui donnais le nom ,adresse et téléphone de l’assurance du ketch .
Je gars et pas content de me voir ne me décroche pas un mot et refuse le papier que je lui tends. Je jette le papier sur son pont et pour lui manifester moi aussi mon mécontentement lui fait un bras d’honneur.
Bien mal m’en a pris, le type, un allemand, pure produit de cette belle race de blond aux yeux bleu, jeune, musclé et qui n’attendait que cela, saute dans mon annexe et me prend par le cou pour m’expédier son poing dans la figure. L’intervention de Danièle évitera a ma tête d’être prise pour un punching-ball.
C’en est trop et demande a l’assurance d’accélérer le versement de la prime et me débarrasser de ce voilier     
  
J’en ai marre.
 L’argent a été versé .Le lendemain, quand je reviens au ketch le propriétaire est à bord: pas un bonjour, pas un merci, juste me faire traiter de voleur. Ben ça, après l’assurance, c’est au tour du propriétaire. Je lui dis plein de choses désagréables. S'il veut revoir son matériel, c’est 3000 euros de plus.
Je lui ramène son bateau, me fais presque virer du mouillage et tabasser par l’énergumène mouillé derrière moi, tout ça sans un bonjour ni un merci.
Tout cela finira au ponton d’accueil de la marina avec 4 policiers, un inspecteur, l’expert de l’assurance, un avocat, le propriétaire qui a la fâcheuse idée de me faire un doigt d’honneur. Ben mon gars, là t’a eu tort: je prends son sac à doc qui contient ses deux ordinateurs et son appareil photo, le tiens au dessus de l’eau et lui dis: 3 000 euros, des excuses, sinon quand mon bras sera fatigué, je laisse tout tomber. Les euros sont arrivés, l’excuse aussi, le tout très très vite, bien avant que je ne me fatigue.
Enfin tout est fini. Mais non, voilà mon cochon d’équipier qui veut remonter à bord. Je lui balance toutes ses affaires par-dessus bord et lui promets de bien lui botter le cul si je le retrouve à terre.
Danièle est épuisée, ne veut plus traverser et décide de rentrer au Québec. Elle a surtout peur que l’on ait attrapé un mauvais sort.  Je trouve 4 équipiers vélocipédistes, dont deux français qui veulent aller en Amérique du Sud et deux Estoniens qui veulent aller eux en Alaska !
 
 

Voila. Je suis parti de Mindélo pour arriver 19 jours plus tard au Marin en Martinique avec mes quatre gus et juste le spi de déchiré .L’équipier de quart me voyant bien endormi n’a pas voulu me réveiller quand le vent a passer les 20 nœuds .
 
Bons vents et bonne mer à tous.
Danièle et Raymond sur Coyote
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Message par Juju Ven 30 Déc 2016 - 12:01

Bonjour Daniele et Raymond !

Merci de nous divertir avec le récit de vos aventures. Ça nous fait de quoi s'occuper un peu, en attendant le retour de la saison de navigation.

Pour ce qui est de la récupération d'"épaves" en pleine mer, je crois que votre expérience illustre bien la réalité du droit relatif à la récupération de telles "épaves". Beaucoup de gens croient que le fait de trouver un bateau abandonné en mer par son équipage leur en confère automatiquement la propriété. Il faut bien consulter la loi en vigueure ( du moins ici au Canada et en France ) pour constater que ce n'est pas du tout le cas.

J'ai retrouvé cet article publié par Me Ariel DAHAN, Avocats au Barreau de PARIS  qui est peut être l'avocat(e) dont on vous a donné la référence dans ton récit...

http://www.ddbd.com/Epaves_Maritimes.html

Ici, le lien vers la législation en vigueure au Canada...

http://www.laws-lois.justice.gc.ca/fra/lois/C-10.15/page-18.html#h-90

C'est bon de remettre les pendules à l'heure de temps en temps.
Juju
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Message par lionel cormier Ven 30 Déc 2016 - 15:26

Et si c'était à refaire??? Quand-même 15 000$ Can.

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Message par coyote Ven 30 Déc 2016 - 17:26

Bonjour Lionel
Si c'était a refaire ,et bien oui ,car l'on ne peu pas laisser un bateau comme ça en pleine mer sur une route très fréquentée en cette période de transhumance vers les Canaris .

Pour l'argent c'est a double tranchant . L'assurance est le propriétaire (beaucoup de moyens et surtout beaucoup de temps ) .
La solution (que j'ai eu plus tard ) mettre le bateau sous saisie ,donc sous les lois du pays ou il se trouve .

Mais trouvé un bateau , personne (de commun ) n'y est vraiment préparé !!
Le temps , les lois et surtout l'encombrement ,la responsabilité et bien d'autre choses j'en suis sur font que ta trouvaille $$$$  king aura de bonnes raisons de se transformer en boulet scratch

Bonne soirée et bonnes fête de fin d'année

Trouver un bateau c'est bien ...Mais s'en débarasser c'est une autre histoire  Bato_r11
coyote
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Message par Tribule Dim 1 Jan 2017 - 10:50

Encore une fois, c'est très intéressant et assez spécial...

Bonne année de navigations 2017...
Tribule
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http://www.tribull1.com

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Message par Cap't Don Mario Mer 4 Jan 2017 - 10:54

Salut Raymond et Daniele
Un autre paragraphe pour le futur Livre j'ai bien Hâte qu'il paraisse il vous est arrivé ben des histoires...
Bon ven et belle saison 2017
Cap't Don Mario
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