Les eaux basses du fleuve

J'ai fait un ballade autour des Îles de varennes ce matin. On voit des roches apparaître à des endroits où il y a quelques pieds d'eau normalement! L'avantage c'est justement qu'elles sont visibles et donc peu dangereuses. Faut bien en trouver un!...

Un avantage de plus pour le SandPiper, il se sent à l'aise dans peu d'eau, vraiment un passe partout. et en plus, au fil des vidéos, on remarque la signature décoration tendance évolutive, bien bonne voile en fin de semaine.

Guy du Farniente

Ce qui me semble étrange, c'est que malgré le manque d'eau, le St-Laurent ait encore un puissant courant dans le chenal principal(autour des bouées). Et ta musique Michel, c'est de quoi de bien à propos, comme aurait ma belle mère...

Guy du Farniente a écrit:Un avantage de plus pour le SandPiper, il se sent à l'aise dans peu d'eau, vraiment un passe partout. et en plus, au fil des vidéos, on remarque la signature décoration tendance évolutive, bien bonne voile en fin de semaine.

Guy du Farniente

C'est certain qu'avec moins de trois pieds de tirant, on se sent pas trop mal à l'aise mais j'ai dû quand-même développer ma confiance avec le temps pour que le fleuve m'apparaisse assez large pour m'amuser sans stresser.

J'espère que la tendance de mes clips évolue dans le bon sens! C'est toujours un peu la même chose et c'est pas facile de trouver des images et feelings un peu originaux.

Elie a écrit:Ce qui me semble étrange, c'est que malgré le manque d'eau, le St-Laurent ait encore un puissant courant dans le chenal principal(autour des bouées). Et ta musique Michel, c'est de quoi de bien à propos, comme aurait ma belle mère...

Cet endroit en particulier a toujours un fort courant mais on dirait que le courant est moins fort à d'autres endroits. Content que tu aimes le feeling de mon clip.

Guy du Farniente a écrit:Un avantage de plus pour le SandPiper, il se sent à l'aise dans peu d'eau, vraiment un passe partout.(...)Guy du Farniente

C'est vrai, mais dans le fort courant du fleuve (au port de Montréal par exemple), un Sandpiper 565 peut avancer de reculons à bien des endroits, avec une vitesse de coque dans les 5.3 noeuds max. Sa nature de voilier transportable à quille escamotable limite son poids de ballast à 300 lbs et la robustesse de son gréement, ce qui le rend vulnérable aux très grand vents. Il ne faut pas hésiter à réduire la toile pour le garder bien en main. Par vents légers, ou moyens, c'est un charme.

La quille lestée de type sabre du Sandpiper passe dans 34 po, mais sa conception la rend vulnérable à des dommages très coûteux si on accroche un objet solide à grande vitesse. Je garde toujours au moins 4-5 pi de marge sous la quille à voile, sinon je rétracte la quille et je passe à moteur. Cette quille compacte est très efficace quand on en a besoin et elle se rétracte complètement pour aborder en douceur sur une plage. Comme son nom l'indique, le Sandpiper (un bécasseau) est fait pour fouiner d'une plage à l'autre dans un lac. Il est amusant de noter qu'en relevant la quille, le tirant d'eau est à moins de 12 po ! Bref, on passe partout où une chaloupe hors bord légère peut passer en douceur. C'est vraiment versatile et amusant.

Bon vent !

Martin

J'ai été plusieurs fois au vieux port avec mon Sandpiper. Toujours avec un petit 6hp! Je ne luttais pas contre le fort courant mais je sais où il faut passer pour l'éviter le plus possible. Il n'y a pas de bateau parfait. Le Sandpiper a ses qualités et se petits défauts comme les autres. Il faut juste faire avec ou simplement trouver le modèle qui va mieux convenir.

Les premières images de ce clip montrent mon bateau qui remonte sous le pont J.Cartier. On se rendait au canal Lachine pour ensuite aller au lac St-Louis.

On est d'accord qu'aucun voilier n'est "parfait", mais qu'il est le résultats de compromis pour privilégier certaines qualités au détriment d'autres. Le Sandpiper ne fait pas exception.

Tu as tout à fait raison. Il y a peu d'avantages à un moteur plus puissant que 6HP sur un Sandpiper, car un 4 HP suffit pour l'amener à sa vitesse de coque dans la plupart des conditions. Le surplus de puissance permet un gain minime de vitesse au prix d'une hausse astronomique de la consommation d'essence. Par exemple, le fait de limiter ma vitesse de croisière à moteur à 8 km/h au lieu du maximum possible de 11 km/h avec mon 8HP réduit ma consommation d'essence et le bruit de plus de 50%.

Je ne critique pas les performances honnêtes du Sandpiper pour sa petite taille. Je constate seulement que les plus gros voiliers ont une vitesse de coque supérieure et s'en tirent donc généralement mieux que nous dans le courant du fleuve qui dépasse 5 noeuds par endroits. J'atteignait facilement 7 noeuds avec un 26 pieds. On a beau naviguer dans la cour des grands et se contenter de peu de profondeur, on ne passe pas partout.

Moi, je me suis fait voler mon 6hp Mercury 4 temps la toute première nuit où Mari-Bell a été à son mooring cette année! Il y a eu comme une épidémie de vols sur le fleuve depuis le début de la saison.

J'ai pu faire l'essai d'un petit Evinrude 3.3 et j'ai été estomaqué du rendement que j'ai pu obtenir avec! Je me suis procuré donc un Mercury 3.5hp 4 temps qui fait à mon avis la job de façon parfaite pour beaucoup moins de dépenses d'essence et de bruit. Il est aussi très léger ce qui me permet de ne pas le laisser sur le bateau à la portée des voleurs. Le seul désavantage est son petit réservoir interne qui contient un litre seulement et qui a une autonomie d'une heure a plein régime. L'heure du biberon revient assez vite quand on a une bonne distance à faire au moteur.

Mais j'ai mon plan pour pouvoir abreuver un jour mon moteur avec un réservoir externe.

Mais pour revenir au sujet des eaux basses. As-tu essayé de rentrer un peu ta quille? Je mets la mienne à 2'6" en rentrant 16 tours de manivelle et çà ne change rien au niveau des performances du bateau.

Bon vent.

Piperman a écrit:(...)Mais pour revenir au sujet des eaux basses. As-tu essayé de rentrer un peu ta quille? Je mets la mienne à 2'6" en rentrant 16 tours de manivelle et çà ne change rien au niveau des performances du bateau. Bon vent.

Salut Michel,

Je déploie habituellement la quille à 32 po sous voile. J'évite de la déployer à 100% du pas de vis, question de ne pas forcer le mécanisme. Je n'ai pas expérimenté d'autres réglages. Je la laisse sortie à 50% à moteur pour plus de contrôle dans les virages serrés, comme pour accoster. Par contre, je ne prend aucune chance avec le faible niveau d'eau et le risque d'endommager la quille, à voile comme à moteur.

Tu fais bien de faire attention. Il ne faut pas jouer avec le feu même si tu peut profiter des avantages d'un faible tirant d'eau. Mais le simple fait de bien connaître ou étudier le territoire sur une carte permet de bien en profiter.