Anniversaire d'Irene

Le 28 aout prochain c est le 2 anniversaire d'Irene. Nous nous sommes refugies a Vergennes. Pour ceux qui connaissent regardez le debit d'Otter Creek passer par dessus le barrage ! Voir la photo sur Google Earth. Et vous ou etiez vous ?
http://www.panoramio.com/photo/58142924

J'étais èa la marina de Pointe Aux tremble avec mes 2 voisins de quai et le pompiste en train d'atacher  les quais qui partaient emportés par les vagues et le vent... pendant que le proprio de la marina me regardait par la fenêtre de son logement !

Moi aussi j'étais là . Je surveillais mon petit bateau qui dansait une drôle de rhumba au bout de son mouillage!.... 
 C'était assez impressionnant!

Ce matin là, j'étais à l'écluse de St-Anne, revenant du lac Ontario. On pensait être bloqués là toute la journée du lendemain, Irène devant arriver durant la nuit. On se disait qu'au moins, on était en sécurité amarrés là. On l'a attendu toute la nuit. Au matin, Irène s'annonçait dans le coin vers les 9-10h... 8h15: "monsieur l'éclusier, dans les circonstances, est-ce possible d'ouvrir genre... maintenant?!"  Impossible, ouverture à 9h...  Arrivés sur le lac des Deux-Montagnes, ça soufflait déjà à 30nds steady avec rafales à je ne sais plus combien! Gloup. Je retrouvais mon lac déchainé par ce vent fou d'est!! On aurait dû mettre au moins le foc tempête avec le moteur pour stabiliser la coque. Ça brassait en cibole. Soudain j'entends du carré un bang intense vers la proue, puis un autre. Je sors la tête: La Danforth s'est décrochée du balcon et cogne contre la coque. La peur me pris qu'elle ne fende la coque, je m'élance sur le pont, sans ceinture... (oui je sais)... Je ramène l'ancre en me répétant: "une main pour l'homme, une main pour le bateau... " alors que j'ai le corps qui est soulevé dans les airs sur les vagues pointues du lac.  J'ai appelé au CNDM pour être certaine qu'on aurait de l'aide à l'accostage. J'aurai le vent dans le dos, pas envie de rentrer dans le quai, mon 9.9 ne performe pas de reculons et je ne pouvais pas arriver trop lentement, je me ferais coller contre les voiliers. En plus, j'ai pas de taquets à mon quai (amarres permanentes). Arrivés devant l'entrée du club, des dizaines de kites passaient devant moi! C'était ben beau mais là, tassez-vous de mon chemin, calvaire!! Le moteur sortait de l'eau à fond, des grosses vagues de côté qui le font tourner, la joie! Ouf, l'accostage s'est bien déroulé, c'est la première fois que j'expérimentais la manœuvre par ce vent de fou et d'est! On est contents d'être arrivés.

Ensuite, comme Martin, avec 4 autres membres et, je tiens à le spécifier, le directeur du club et un employé, nous avons passé la journée, jusqu'à 19h30 le soir, à amarrer les voiliers qui se détachaient ou finiraient par lâcher, à rattacher les quais, ramasser des enrouleurs déroulés, des couvre-voiles, dodgers et Biminis qui foutent le camps, participer du quai au sauvetage d'un voilier dont l'hélice était bloquée par une drisse (lors d'une tempête, pas évident de ramener à quai un voilier sans propulsion, dans un espace restreint, surtout quand l'amarre lancée lâche!). Je me rappelle, la pluie me giclant dans la face, laisser mon corps tomber vers l'avant et être retenue par le vent. L'un de nous à ramené à l'abri une petite dame qui rampait sur les quais pour ne pas s'envoler!

Ce fut la fin de mes vacances de cette année là!! Mémorable

Y'a pas à dire Carouf!....  

Ah c'était donc toi! Je me souviens d'avoir vu passer un ti Tanzer 26 derrière chez nous et je me demandais bien qui avait assez de coui ... rrrage  .. pour être sur l'eau dans pareille condition. Bravo!

Si l'écluse ouvrait une heure plus tard, je ne serais jamais partie! C'était limite!!

Ahhhh, Irene!

Premier été au lac Champlain avec notre nouveau bateau sur lequel nous devons partir sous peu pour descendre vers le sud.

On suit la progression de l'ouragan depuis quelques jours via les mises à jour des bulletins météo de la NOAA et sur internet. La veille, nous sommes à Burlington et nous nous disons que de rester sur un de leurs moorings serait peut-être une bonne idée (on pense encore à l'époque que les moorings doivent obligatoirement être plus solides que notre ancre, ce qui est loin d'être vrai).

Mais en début de soirée, le "harbor master" passe pour placarder des petites affiches sur celles qui se trouvent déjà dans le champ de moorings. On peut y lire que ceux-ci sont non disponibles en raison de l'ouragan qui approche   On interpelle alors ces gens qui nous disent qu'on peut rester jusqu'au lendemain matin, maximum. Mais comme les vents sont justement attendus pour le matin suivant, nous voulons avoir déjà notre "trou" alors on quitte.

Désemparés, nous nous dirigeons vers la marina de Shelburne où personne ne peut vraiment nous accueillir ni nous conseiller. Alors que le soleil se couche, nous décidons donc de quitter vers Valcour, qui est un des seuls endroits que nous connaissons un peu pour s'y être déjà arrêté. Nous choisissons la baie Smuggler's Harbord, à l'est de l'île, puisque les vents annoncés seront supposément du nord-est avant de passer au nord-ouest plus tard durant la journée. On jette l'ancre en pleine noirceur et on aperçoit un autre bateau à l'ancre... Nous ne sommes pas les seuls fous à rester ici, c'est rassurant!

Le lendemain, désireux d'assurer la meilleure tenu possible, on se prépare à empenneler. Mais notre bruce semble si bien prise dans un cap rocheux que nous sommes incapable de la remonter. On se dit qu'au moins elle devrait tenir bon!

Puis le vent se lève de façon assez évidente vers 8h. Nous regardons les vagues se former et entrer dans la baie de façon malheureusement un peu trop directe à notre goût. Mais nous nous consolons en nous disant que nous serons mieux protégés quand ça va virer à l'ouest. Le problème est que les vents forts ont gardé leur composantes Est beaucoup plus longtemps qu'on ne l'avait imaginé. Ce fût donc une journée interminable à se faire brasser et à gérer les maux de coeur de tout l'équipage.

Le vent à bel et bien finit par diminuer et passer à l'ouest mais il était déjà très tard. Au moins nous avons bien dormi la nuit suivante  

Le matin s'est alors amené avec un soleil radieux, comme si rien ne s'était passé. Nous sortons dans le cockpit, jetons un regard vers l'autre bateau et nous nous faisons un grand signe de la main, comme si nous étions tous des survivants de quelque chose que nous avions maintenant en commun sans nous connaître...


Nous réussissions à remonter l'ancre tant bien que mal et repartons vers le sud. Sur l'eau, la seule trace du passage d'Irene se trouve dans la quantité énorme de débris qui flottent un peu partout.

Effectivement quand on vit ce genre de météo à bord au mouillage il y a une ambiance comme si on vivait quelque chose de spécial, surtout quand on a une transmission en panne et qu'on ne peut pas soulager au moteur.

J'étais à bord pour Irène c'était pas beau en effet, mais la tempête de l'année précédente fin octobre était plus forte, mais peu de gens l'ont vécu car la plupart des bateaux étaient sorties.

Il paraît qu'Irene c'est plusieurs centaines de bateaux qui ont échoués ou endommagés, on en a pas beaucoup entendu parler par contre.

Aussi je me demande qu'elle est la profondeur d'eau minimum pour pas taper le fond quand il y a les grosses vagues...genre de tire 4 pieds, si je suis seulement dans 5 pieds la quille va telle taper dans la vague? Dans 10 pieds ça va en masse pour mon bateau moins que ça je ne pose la question...

Et en plus du creux à rajouter, n'oublie pas de rajouter les mouvcements de tanguage de ta proue de 43 pieds qui se soulève avec toute l,inertie de tes tonnes èa une dizaine de pieds au dessus de la surface de l'eau et parfois sur une vague, c'est comme cela que je me suis expliqué. ces mouillages qui avaient étés soulevés parfois par de petits bateaux.

Et en plus du creux à rajouter, n'oublie pas de rajouter les mouvcements de tanguage de ta proue de 43 pieds qui se soulève avec toute l,inertie de tes tonnes èa une dizaine de pieds au dessus de la surface de l'eau et parfois sur une vague, c'est comme cela que je me suis expliqué. ces mouillages qui avaient étés soulevés parfois par de petits bateaux.

Tu as raison Guy c'est pourquoi une bonne touée aide, et parfois déficiente dans certains mouillages de marina.

Par contre, dans 5 pieds d'eau je me demande si le bateau va cogner car finalement la longueur d'onde des vagues parfois rapprochée même si assez haute, permet à l'œil à la ligne de floraison  de quand même 34 pieds de toujours faire flotter adéquatement le bateau, mais ça c'est en théorie en pratique pas sur ...

Avec un quille longue comme la tienne, le centre du bateau ne baissera pas beaucoup mais l'arrière oscillera de quelques pieds de haut en bas.

PJ