Intéressant!

intéressent a voir , c'est a suivre pour le développement

Deux remarques.

1- Ils semblent dire que le jute est moins polluant que la FdV car ce n'est pas un produit pétrolier. Bon d'accord, le jute est un produit végétal et local (au Bangladesh), ce qui est bien. Mais la FdV n'est PAS un produit pétrolier... c'est du verre, donc essentiellement du sable. Plus compliqué et énergivore à fabriquer, j'en conviens, mais complètement inerte.

2- Que se passera-t-il une fois que l'eau aura atteint le jute ? Car ce n'est qu'une question de temps, la résine de polyester n'étant pas parfaitement étanche, contrairement à la résine époxy.

;-)

La jute imbibé de polyester selon moi n'est plus affecté par l'humidité que ça. Du moins certainement pas comme un poche de jute humide exposé à l'air libre. Ils sont une équipe formé d'ingénieur qui selon moi se sont posé cette question. Je crois que si le polyester est brisé jusqu'a la jute le cancer se ne généralisera pas à la grandeur du bateau. Une réparation très localisé s'imposera c'est tout. On verra bien!

Le bateau est rendu aux Antilles:

http://whereistaratari.blogspot.ca

Je suis d'accord avec Daniel L.

Du point de vue écologique, ils ont manqué le bateau.
Ce n'est pas la fibre de VERRE qui pose problème, mais bien la résine de polyester.
En remplaçant la fibre de verre par de la fibre de jute, ils ont réalisé une certaine économie à court terme sur les matériaux pour la construction.
Par contre, à moyen et long terme, ils créent un problème écologique beaucoup plus grand.

Les coûts de production réduits feront que les bateaux traditionnellement construits en bois (écologiques) seront remplacés par des bateaux plus "cheap"
dont la durabilité sera compromise par le choix de la jute ( et on parle même pas encore de ce que sera la qualité de la mise en œuvre lors de la construction ).

Ces bateaux pas cher, ayant une durée de vie réduite, viendront grossir à vitesse grand V le nombre de carcasses de bateaux abandonnés parce que pourrit de l'intérieur.
C'est LÀ où réside la catastrophe écologique.

Comme si les océans n'étaient pas suffisamment pollués par les plastiques de toutes sortes !!!

Le problème des coques de polyester abandonné n'est pas que les coques soient finis, c'est simplement que personne en sont preneur. Presque tous ces coques avec un minimum de restauration causé plus souvent qu'autrement par un abandon pourraient reprendre le large. Nous sommes maintenant dans une société de jetable et ça vraiment en tout. Il y a bien pire que de vieilles coques comme pollution de toute sorte.

Je seconde Régis sur le fait que plusieurs de ces vieilles coques pourraient être sauvés.. Le trouble étant que les propriétaires des ces coques et les marinas qui sont souvent les créanciers ne sont souvent pas intéressés à les céder 'pas cher' ou voir meme les donner.. Et même donnés, ils chargeront une fortune en couts d'entreposage ce qui enlève le gout d'en sauver une.. Vendus à prix prohibitif, ces bateaux ne sont pas rentables à restaurer  ... Pourtant, à chaque fois que je me promène dans ces champs de ruines, j'en vois plusieurs qui le seraient à peu de frais..