Expérience et modestie.

On est tous plus ou moins loin sur la courbe de l'expérience, de celui qui a 1 saison de voile sur un petit lac jusqu'au héro qui a fait le tour du monde par les 3 caps, comme Yves Gélinas, ou comme Yves Plante qui a fait le grand tour de l'Atlantique(Terre Neuve, Açores, Cap-Vert, Ste-Helène, le Cap et retour) . Ces deux marins sont aussi modestes qu'expérimentés!.
Ou en êtes vous vous même(sur cette courbe d'apprentissage), et surtout ou vous considérez vous être et quand sentirez vous le droit de vous targuer publiquement de votre statut de marin émérite. Avez vous des miles sous la quille, dans quels temps, dans quelles conditions. Vous sentez vous assez expérimenté pour vous pisser contre le vent sans fausse modestie, comme un certain nain (de jardin) de mes connaissances?
Peut-on être autre chose que modeste et humble devant la mer?

Bon, personne n'ose alors je vais commencer. Je fais de la voile depuis plus plus de 50 ans. J'ai fait de la voile à pas mal d'endroits: Méditerranée, Atlantique dont quelques traversées Antilles- Amérique du Nord, passés des grandes semaines aux Bahamas, dans la mer de Chine du Sud(Régates entre Manille et Hong Kong), en Australie(remonté entre Whitsundays et Cairns tout le long de la grande barrière de Corail. En Manche, et je sais trop combien d'aller retours entre la Côte est et les Bahamas. J'ai vu quelques coups de sale temps en Méditerranée dans un mistral entre La Napoule et la Corse(C'est pas drôle un vilain mistral) , dans le GulfStream entre Miami et Bimini et des vents de 50 nds entre les Antilles et les USA(36 heures assez tough). Mais je ne prétend rien et surtout pas d'être un bon marin. J'apprend tout le temps et je n'ai pas encore rencontré de tempête horrible et je tremble à l'idée de me trouver devant un vrai coup de torchon. Disons que je suis un apprenti juste assez avancé pour savoir que la mer est là depuis toujours et qu'elle n'ai rien à cirer de mes expériences et états d'âme. J'ai été chanceux jusqu'à maintenant, mais la mer, je m'en méfie.

Quand t'auras franchi comme moi,la poche-à-pépère d'ouest en est, un samedi pendant les vacances de la construction... t'auras plus besoin de stresser pour le Horn mon gars!

Lolllll

Sans modestie, je peux vous affirmer que je me considère comme un débutant dans le domaine de la voile. L'été 2011 fût la 3ième saison sur Ariel, et la première comme propriétaire unique. J'ai seulement navigué sur la Rivière des Outaouais, la partie qui ne rejoint pas le Lac des Deux Montagnes (plus vers l'ouest). Voilà, peu d'expérience.

Mes débuts ça fait déjà bien longtemps! 1968 à Vauvert. Une petite industrie local venait de commençer la fabrication d'un Pélican 17' en contreplaqué marin. Un style Vaurien em France. Ce voilier était une vrai tortue et même dans 20 nds de vent le voilier demeurait presque stable. Par la suite un Pétrel 16' en alluminium waaaa toute qu'une machine! Contrairement au Pélican il filait sa route en toute vitesse avec une belle gîte et parfois même les fesses à l'eau. J'ai eu 4 autres voiliers par la suite. J'ai usé le fond de mon lac au maximun, Fait le fleuve et le golfe à 2 reprises et en 1987 été jusqu'à Antigua et le retour au Québec par les Bermudes. Je tourne toujours en rond sur mon lac. J'avais des projets de retraite, je ne sais pas trop s'ils se réaliseront. J'ai une belle invitation pour aller m'amuser sur le lac Champlain, invitation difficile à refuser en titi! Mon pire moment, 70nds de vent dans le gulf Stream à 200mn des Bermudes. Vous me direz c'est pas trop original c'est toujours laid dans ce coin là et c'est vrai! Pour terminer je vais plagier Élie en faisant un copie/coller de ses dires «Disons que je suis un apprenti juste assez avancé pour savoir que la mer est là depuis toujours et qu'elle n'ai rien à cirer de mes expériences et états d'âme. J'ai été chanceux jusqu'à maintenant, mais la mer, je m'en méfie.»

Je suis un débutant à voile. 3 saisons: une de 3 jours, une complète et très belle, et la dernière ayant débuté le premier août. Mais naviguer sur un lac de 20 milles de long a ses limites. Je crois que du côté technique, celui des manoeuvres, la voile de plaisance (je ne parle pas de la course), ça s'attrappe plus rapidement que la planche à voile

L'expérience s'acquiert dans la météo. Et la météo c'est dans l'eau salée. Et là, t'es mieux d'avoir peur avant de larguer les amarres plutôt qu'après.

Aussi, l'expérience de la navigation s'acquiert pour une part essentielle, avec des outils.

Par exemple, un gars qui aurait bâti son propre bateau, partirait, à sa première mise à l'eau, plusieurs années en avance sur celui qui vient d'acheter son premier bateau. Mon point de vue.

Un vieil ami a eu un Mac X durant une saison sur le réservoir Baskatong.

L'année suivante, il achetait son ketch en alu, l'amenait dans sa cour et le refesait de fond en combles. Quelques tours sur le Lac Des Deux Montagnes et il était parti pour le tour du monde durant 6 ans. Un mandné, il a brisé sa transmission aux Philippines. Il a emprunté une machine shop a un chinois, pis il s'est machiné une transmission flambant neuve. Je crois que ce genre d'expérience est la plus importante après la météo. Mais mon vieil ami est pilote d'avions et a passé son examen météo IFR avec une note parfaite!

Il dit toujours que la voile, c'est pas sorcier. Il m'encourage a partir avec mon Mac dans le golfe ....

Enfin, il ne faut pas oublier que le monde a bien changé ses dernières années. L'expérience des autres compte. Avec des forums comme celui-ci, on apprend en un hiver assis au chaud, ce que de généreux participants ont appris à la dure en plusieurs années. L'expérience moderne se transfert pas mal plus qu'avant l'internet.

My two cents.

Mon expérience est à la fois longue et... limitée.

J'ai fait mes débuts à voile sur "Mon Lac" (Memphremagog) sur le bateau d'un oncle, à la fin des années 1950. De 8 à 12 ans, j'ai passé 5 étés (6 semaines par été) dans un camp au lac Champlain, c'est là que j'ai fait mes premiers ronds dans l'eau en solitaire.

Adolescent, j'ai passé tous mes étés sur "Mon lac" à bord d'un petit quillard (Bluenose 24). Dans la vingtaine j'ai fait mon trip planche à voile puis je me suis acheté un catamaran (HB16) avec lequel j'ai trippé pendant quelques années.

J'ai aussi fait de la voile sur glace pendant une quinzaine d'années.

Je suis finalement revenu au quillard au milieu des années 1990 (Mirage 24 puis Kelt 850).

Après plus de 40 ans à faire des ronds dans l'eau et sur la glace, j'ai décidé qu'il était temps d'apprendre à naviguer. J'avais le goût de voir la mer mais je doutais de mes compétences pour faire plus que des sorties à la journée. En 2002, je me suis inscrit à un cours (33 heures) à l'Institut Maritime du Québec (IMQ) et j'y ai pris goût. J'y suis sorti après plus d'une centaine d'heures de cours (4 cours).

Après l'IMQ, pour voir la mer mais également pour compléter ma formation, je me suis tapé 2 stages embarqués (2 semaines chacun) dans le Golfe Saint-Laurent.

Mis à part 50 ans de ronds dans l'eau sur les lac Champlain et Memphremagog, ma seule expérience en tant que skipper c'est 2 semaines au Îles Vierges où j'ai loué un voilier.

Le bilan: plus de 50 ans de voiles, une centaine d' heures de théorie, 28 jours de stage au cours desquels j'ai appris que j'ai encore beaucoup de chose à apprendre.

Bon je viens de me taper une demi-heure de texte racontant mon expérience et j'ai tout perdu en faisant backspace sur une calisse de binette...ras-le-bol,je vais me coucher.
C'est pas la premiere fois que ca m'arrive et ca m'enrage
D'habitude je fais des copier collé dans le block-note,mais la j'étais enflamé

résumé:
Catamaran wharram
Laser1
Bombardier 4.8
Mistral 16 cabine
Sandpiper
O'Day 222
Gib Sea 76 en ce moment

Grrrr!

Avec l'age on oublie. Par exemple je n'ai guère parlé de mon expérience du fleuve(quelques années) et du bas du fleuve de la basse Côte Nord(superbe mais frette en titi) , ainsi que des Iles de la Madeleine et du Golfe St-Laurent. Et le Lac Champlain faut pas l'oublier, comme le rappelle gentiment avec l'esprit élégant d'un protozoaire primitif qui parle en connaissance de cause: Il a le temps d'y songer sur son coursier (Classe Barge-escargot de 42 pieds au PHRF d'un croiseur pépère de 26 pds... Sérieux! ) ... Innocent comme dirait dans les boys!

Bon je viens de me taper une demi-heure de texte racontant mon expérience et j'ai tout perdu en faisant backspace sur une calisse de binette

Sa arrive et c'est fichtrement choquant.

À mon plaisir par contre puisque j'aime les textes court qui en dise long lolol

Élie, espèce de voileux pince sans rire à l'huile d'olive (En passant, j'ai déjà eu droit à une passe pour de la Tunisienne première pression qui était tout simplement sublime), es-tu de bonne humeur par ce petit matin gris et brumeux qui ressemble plus à un embrun de mer qu'à une vieil des vancances du temps des Fêtes?

Tu sais Noel, je suis assez apte à prendre la mouche: A peine on me crève un oeil et je me fâche, c'est dire!, ou pire qu'un amibien sans esprit(le pauvre) dise des âneries insipides et lourdes, et mon sens de l'humour se met à tirer comme Lucky Luc: Plus vite que mon ombre, surtout par une journée sans soleil comme aujourd'hui!...
C'est quoi cette Tunisienne qui t'a délectée?... Nabila?, ou tu parles d'une cervoise islamique?. En passant tu sais que l'alcool est interdit par la Charrie-Ha . Mais lors des sélection de foot j'étais en Tunisie et crois moi dans les cafés, bars et autres lieux de perdition la bière et le Pastis coulaient à flot! ...

KALIK SA VIENT DE M'ARIVER! Il y a eu un post pendant que j'écrivais et j'ai tout perdue:scratch:

Petit message de mon lit d'hôpital... Diagnostique méningite et par la suite, genre d'infection et Solide, inflammation généralise des tissus du cou... Y m auront pas si facilement diantre !!!!!

Bon re-petite mise au point... Sur deux ou trois possibilités...

1. Quand un autre usager écrit en même temps et envois son message avant vous, quand vous envoyez votre message, le forum vous donnera le choix de l evvoyer quand mem ou de le réviser. Choisir envoyer.

2. Quand vous envoyez votre message une fois qu il est écrit, assurez vous de cliquer sur envoyer et non pas previsualiser.

3. Certains navigateurs, si on pèse sur backspace, il prend ça comme un reculer sur la page précédente si au préalable on "accroche" une certaine touche comme contrôle ou alt. A vous de vérifier avec votre navigateur!

Bonne navigation et de retour bientôt !!!

Pour Élie: Le gars était enseignant dans une école secondaire près de chez-moi et je crois qu'il importait cette huile délicieuse et très fraiche. Elle était sans nom ou seulemnt en arabe mais son parfum sa couleur et sa texture faisait de cet élixir oléagineux un pur délice. Si tu t'y connais (ce que je ne doute pas) on devrait y voir. Acheter de l'huile d'olive de grande qualité au gallon comme voies et moyens c'est mieux que des oranges et des pamplemousses (grappefruit, pour les français). Bref, si tu as une passe huileuse intéressante glisse moi le tube. L'huile d'olive est probablement le meilleur produit d'exportation de ce pays qui sort d'un grand bouleversement.

Merde à l'hopital avant Noël, j'ai pas dit avant Noël Léonard mais le vrai Noël! Ben je te souhaite un bon rétablissement. Comment sont les infirmières? C'est le temps de jouer du violon et d'en ramener une chez-toi!

Ouf, le fleuve, les espaces autour de Montréal, de la côte est jusqu'aux Bahamas et un peu plus. De la plaisance, des compétitions, etc. Navigations sur des sloops, des ketch, anciens et nouveaux, quilles longues et quille profondes, dériveurs de toutes grosseurs, bref, j'aime tout essayer et j'ai été assez chanceux.

J'ai essayé toute l'échelle Beaufort à la voile comme à l'ancre, pas toujours par choix et j'ai toujours peur que le ciel me tombe sur la tête, de ce que je ne sais pas ou de ce que je n'aurais pas pu prévenir.

Le plan d'eau de Farniente est le lac Champlain, je partais souvent de Monty's mais retourne à Valcour cette année.

Guy

GibSea76

Farniente

Merci régis ! je retombe toujours rapide sur mes pattes et j ai intérêt car la bouffe ici aurait besoin d être arrosée d un brin d huile d olive et de cervoise !!! Degeu !!!

Je crois qu'on apprend plus des mauvais coups des autres que de leurs bons coups. Je vais donc vous exposer une mésaventure qui m'est arrivée 3 fois ( espèce d'épais!!!) et que je ne vous souhaite aucunement, mais IL FAUT VEILLER AU GRAIN. Non! Non! Ce n'est pas le cultivateur qui regarde son champ et mesure la hauteur du grain qui pousse! C,est une belle journée chaude d'été. Le matin, pas un nuage dans le ciel; un bon vent, 10-12 nds, gv+ génois 150%. Vers midi, de jolis petits nuages blancs floconneux et moutonnants se manifestent: il fait vraiment chaud! Vers 2 hres, il y a plus de jolis nuages blancs, mais c'est bon d'avoir un peu d'ombre une fois de temps en temps. Vers 3-4 hres, le vent tient bon, il y a pas mal de jolis nuages blancs, et on voit les choux-fleurs au dessus de certains, surtout celui là-bas, assez loin, celui qui est le plus haut: il est grisâtre dans le haut, et sa tête semble s'étirer dans la direction du vent; il est vraiment haut! A un moment donné, le vent hésite un peu, et change de direction, on dirait que toutes les molécules d'air se sont donné rendez-vous vers un point central. Peu de temps après, ca commence à souffler: en une minute le vent est passé de 10 à 30 noeuds, puis à 50+. Il pleut des cordes. Trop tard!!! Impossible d'enrouler le génois avec un vent pareil, impossible de se mettre vent debout. Le bateau se couche, la bôme est dans l'eau, le génois aussi et il bat violemment. Impossible de tenir dans le cockpit sans s'agripper à un chandelier. La safran est à l'horizontale et n'a plus aucun effet, sinon de lancer de l'eau à la verticale. Impossible de partir le moteur, la prise d'eau étant sortie de l'eau. La seule facon de relever le bateau serait de couper l'écoute du génois, mais alors cela va coûter un nouveau génois et une nouvelle écoute. Le bateau se déplace en travers du vent (lentement), et si on est au vent d'une côte, on est 'dans l'eau trouble'. Cela dure une éternité ( 5-10 minutes). La pluie s'arrête, le soleil revient, il fait chaud, le vent se rétablit à 10-12 noeuds, dans le ciel, de jolis petits nuages blancs... on reprend sa route comme si rien n'était arrivé, avec probablement un génois déchiré ou une poche de latte de gv à recoudre. Je n'ai jamais eu cette mésaventure en mer ( la présence de la terre favorise la formation de cumulo-nimbus): une fois au large de Cap-Chat, une fois au lac Champlain et une fois le long de l'ile Bouchard, près de St-Sulpice: c'est là que j'ai eu le plus peur, car le vent me poussait vers la côte, éloignée de 200-300 m.

C est aussi très fréquent dans ce coin Le phénomène que tango décrit... Vallée du st Laurent, alentours de montreal, Sur le lac 2 montagnes, souvent il y a 2 possibilités, soit tous les nouages méchants se concentrent et passent au dessus du lac, soit il se séparent, arrosent les berges et les terres abondamment et laisse le lac au soleil !!!

Si un cumulonimbus s'approchait de moi, je ferlerais la Grand-Voile, je la sécuriserais avec des garcettes, j'enroulerais le Génois en tourmentin, je lui mettrais une garcette avec un noeud d'écoute double pour pas qu'il se déroule, j'installerais la porte renforcée, je m'assurerais que mon cutter de cadenas est pas trop loin, je mettrais mes verres de contact, mon harnais, un imperméable pancho, ma balise Spot dans ma poche, mon canif aussi, mon VHF portable et flottant dans sa poche de console, je fermerais l'écoutille, baisserais le pied du moteur dans l'eau et enverrais Doupette dans la cabine.

Bonne réaction?

Une fois à quai au lac, il en est venu un. Mon youyou voulait embarquer sur le quai. Il avait grêlé. Mon bateau ne s'est pas brisé...

Après, j'embarquais mon youyou sur la platte-forme, à l'envers et attaché avant de partir...

Met ton vhf portable sur toi directement, sous ton poncho. En cas de coup de foudre la présence de ton corp pourrait amoindrir les effets néfaste sur ce type d équipement. Quand tout tes instruments auront grilles, tu seras heureux d avoir un vhf qui fonctionne !

Bonne idée, Marginal.

Tu vas pouvoir rentrer chez-toi pour Noël?

Merci douci, je sais pa d'encore... Examens, scanner, radio, spécialistes divers et enfin je vois un ORL ce pm... Opération Chirurgicale de prévue. Enteka, j!espère de pas poser de lapin a la dind... !!!!!

Marginal!!! tu viens d'écrire le mot proscrit...! tu sais , la bête aux grandes oreilles qui n'est pas un ane.

En réponse à Doupirate : ''' Si un cumulonimbus s'approchait de moi, je ferlerais la Grand-Voile, je la sécuriserais avec des garcettes, j'enroulerais le Génois en tourmentin, je lui mettrais une garcette avec un noeud d'écoute double pour pas qu'il se déroule, j'installerais... '''

Ce n'est pas toujours inscrit sur le cumulonombus qu'il va vous sauter dessus. On peut tout simplement ne pas le remarquer ( on n'a pas asez veillé au grain), il peut ètre masqué par une montagne ou par d'autres nuages ou on peut tout simplement considérer qu'il est trop loin pour nous affecter , ce qui se produit souvent. On ne peut pas passer ses après midis à ferler/déferler la GV. Mon propos était que quelle que soit l'expérience du capitaine, il arrive qu'on ' y goute '. En faisant une moyenne, j'ai été surpris une fois par 12 ans, ou une fois par 13000 milles. Heureusement, ce n'est jamais arrivé avec 'Nemo' car ce bateau est si léger et a tant de fardage que même toutes voiles affalées, il ne pourrait supporter des vents de face de 50 nds: la seule solution serait de fuir vent arrière.

On est à l’extrémité ouest du lac des deux montagnes, belle journée ensoleillée (avec risque d'orages violents annoncés toute la journée...) mais c'est le temps de repartir vers l'est et de retourner au club, surtout avec ce qui semble s'en venir de l'ouest, pas beau... Vent 10 nds sud-ouest, ciel mi-bleu, mi-voilé au sud et au-dessus du lac. Arrive la masse nuageuse inquiétante avec de la pluie, au nord du lac des 2 montagnes, qui nous suivent d'abord au dessus de la terre et puis commencent à se déplacer au-dessus de l'eau. Le vent se lève, 15 nds... On décide d'aller mouiller au sud en face de St-Placide (on aurait dû aller se réfugier au CVL...) et d'attendre que ça passe. La photo a été prise quand on venait de piocher et que le vent s'était arrêté net... oh-oh . Soudain, vent du nord, la merde arrive sur nous, on part le moteur, on est dans les grosses vagues, au moins 30-35 nds, on voit la chute d'eau arriver sur nous, on est au vent de la côte et on espère que l'ancre va tenir...

On n'a finalement pas bougé d'un pouce. Bon, la météo l'avait dit... Ça s'appelle jouer avec le feu, mais ça faisait trois jours qu'ils annonçaient des orages violents et on a passé une magnifique fin de semaine au soleil avec du bon vent.

On était ben content pareil de ne pas avoir été à la voile pendant que ça passait...

Je fais de la voile depuis 1984, mon père m'a initié et j'ai passé mon adolescence à en faire. Honnêtement, je n'en ai pas fait pendant près de 10 ans. J'ai eu ensuite un chum dont les parents vivaient dans le sud sur leur voilier. C'est là que j'ai connu le Bélize et les Bahamas pendant plusieurs semaines... La piqure m'a repris. Quand on s'est séparé, j'ai repris le voilier familial (Tanzer 22) et depuis 2 ans, j'ai mon Tanzer 26. Voileuse de Lac pour l'instant: 2-Montagnes, St-Louis, St-François, Champlain, exploration du Lac Ontario depuis l'été passé et on y retourne l'an prochain. Aimerait aller jusqu'au lac Érié quand on pourra prendre deux mois de vacances... Un jour, d'ici 5 ans, on espère la sabbatique vers le sud D'ici là, beaucoup à apprendre, malgré plus ou moins 17 ans de voile. Les marées, les courants, il nous faut passer bien des cours... Et prendre toujours plus d'expérience!

J'ai fait mes premiers pas sur un beau c&c 30. J'ai eu mon premier bateau à l'âge de 3 ans. Un magnifique sabot bleu. A cinq ans j'était rendu autonome, Wow (merci papa).

Lorsque notre fameux c&c familiale a été vendu j'ai eu un laser 1. J'ai a ce moment eu des feelings innoubliable avec celui-ci. Tout le monde comprend ce que le vrombissement de la derive au planning signifie.

Puis un trou d'une décénie sans aucun voilier dans ma vie:(. J'ai par contre beaucoup peché et même remonter un vieux bateau moteur de 1960. Un Owens de 14 pieds de long et 6 de large avec un mercury 40 hp, Toute une réginne Ouff!

Puis, un voyage au bahamas avec ma famille sur Radical (un catamaran lagoon de 40 pieds) m'a redonné la picure. Quelque moi après je devenait propriétaire d'un mistra t 21.

Je compte maintenant 2 saisons sur celui-ci et soufre déjà de l'alongite... Malgré tout j'ai quand même acomplis quelque rêve de voileux et veut poursuivre à court terme ma carière avec plus de course ainsi qu'explorer le saguenay. Pour ce qui est des rêves de longue haleine je dois minimum avoir traversé l'atlantique avant mon repos éternel.

Actuellement je me concidère comme un marin intermédiaire.

Je suis du genre a aimé les mauvaises température mais je pense que la nature est bien plus forte que nous. Le meilleure skipper est selon moi celui qui reste a quai quand mère nature est en spm. Après tout on ne doit pas sortir le bateau que l'ont n'est pas prêt à voir coulé!

Tango écrivait:

Ce n'est pas toujours inscrit sur le cumulonombus qu'il va vous sauter dessus

Je suppose que oui, Tango, mais je me fie sur toi. Je n'ai pas l'expérience marine nécessaire à commenter.

Ma réponse visait surtout à valider si ma réaction serait adéquate si je voyais la menace venir. Qu'en penses-tu?

Aussi, que penses-tu du mouillage double, ou des deux mouillages voisins, de l'extrémité sud-est de l'Ile d'Anticosti? Tu m'as fait peur l'autre fois, j'ai creusé un peu plus profond. Je reviens avec le nom Google Map du mouillage. Attends:


http://maps.google.ca/maps?q=Heath+Point,+Qu%C3%A9bec&hl=fr&ie=UTF8&ll=49.084548,-61.705141&spn=0.015234,0.045276&sll=49.039668,-61.913452&sspn=0.975866,2.897644&vpsrc=6&hnear=Heath+Point,+Minganie--Basse-C%C3%B4te-Nord,+Qu%C3%A9bec&t=h&z=15

C'est montré avec un ancre de chaque côté de la pointe de Heath Point, sur les cartes papier. C'est à 24 heures des Iles, et à 24 heures de Natashquan. On peut changer de bord de la pointe, si le vent tourne. C'est du sable, je peux me beacher près de la marée haute avec un ancre dans l'eau pour décrisser vite fait s'il y a des déferlantes au retour de la marée. Je vais me mettre une poulie sur la carène de l'étai pour ramener la bosse de l'ancre à un winch au cockpit. Comme ça, je pourrai me tirer vite fait au large partir le moteur et finir la job de l'ancre juste avec le 26 pieds de chaîne et l'ancre de 28 livres.

Pis si y fait beau, on peu se faire bronzer le cul au soleil!

En téka, ma toujours ben aller voir si y'a pas moyen de traverser la ligne de sable donnant sur la lagune à marée haute. T'imagines, le mouillage, pour un dériveur intégral....pis à 10 minutes de la pointe... me semble que ma aller wère...quitte à me mouiller les pieds avec une bosse poignée à la proue.

Carouf, j'ai longtemps fait de la voile au CNDM, selon la photo, ça ressemble à la vue juste au nord de la bature en face du CNDM, la pointe dont j'oublie le nom en face de Oka et plus loin vers l'Ouest, le Yacht Club de Hudson. Sur un lac , il est possible parfois de contourner les grains, je l'ai fait lors de mon dernier voyage au lac des deux montagnes il y a plusieurs années , en 1998 à peu près, sur mon Cascade 29, nous avons été membre du CNDM de 1971 à 1977 et avons rénové le lieu.

PJ

Complètement daccord! Des risques CALCULÉES j'en mange. Cependant je pense que sa prend le bon bateau et une bonne équipe pour y faire face. De la sorte qu'une sortie par vent démentiel et vague imence avec Paulix sur son tHank est à me faire ravir. De l'autre sorte qu'avec mon bateau les vent fort requis pour être en situation de pétrin sont à prendre plus au sérieux. Après tout, on préfère quand même éviter les accidents.

Aniway je considère toujours que dans ces situations il y à des risques et il est important de les considérer. Moi je les accepte et les assume. De la sorte, je viveraie (ironie) avec les conséquences de mes actes.

Ou plûtot je préfère vivre dans l'action qu'une vie monotone!

ROCK ON !!!

ROCK ON!! Kalik... Des risques calculés sur mon tank... bien j en prendrais bien en ce moment, a chaque fois que je passe voir la bete, j ai le gout de me tapper une ride de fou par vent rémentiel... Pour etre plus posé, c est vrai qu il faut savoir se retenir parfois et rester a quai, ou encore au moring(! ah ah !). Malheureusement, il arrive qu on se fait prendre, une belle journée devient tres rapidement une journée d enfer.. L'été passé, ils annoncaient a tout les jours des risques d orages, et a force, je me suis mis a naviguer pareil.. Je me suis fait prendre a quelques reprises. Comme kalik disait, vaut mieux etre bien préparé, et pouvoir compter sur un bateau solide. Jamais eu peur sur ce bateau mais j ai eu chaud.. L'hiver viens juste de commencer et je suis déja écoeuré.. vivement l été 2012 pour qu on remettre ca, et cette fois, sans l'appréhension de naviguer un bateau que je connais pas et qui n est techniquement pas a ma main... Ca ca change tout et je vais enfin pouvoir commencer une saison en toute confiance puisque je n ai pratiquement que de l esthétique a faire.. que j ai hate:bounce:

Soyons bref: Natif de Port-Alfred à 5 ans je demande à mon père si les navires au mouillage (cargo de 10,000 tonnes) si ça traverse l'océan il me dit oui je répond c'est bien trop petit.
À 12 -13 ans je vais deux ans dans des camps d'été dans le Nord de Mtl (Lac Quenouille) maudit que c'est loin initiation à la voile sur un sabot.
À 17-18 ans me voilà à Rimouski en technique maritime option Navigation.
Mon père achète un laser 1 et je fais de la voile sur le lac à son chalet.
J'alterne entre l'Institut Maritime et mon temps de mer. Jamaique, Trinidad Tobacco, Angleterre, Surinam, St-Laurent.
Je passe un brevet de Transport Canada et débute un autre brevet de premier officier côtier ou deuxième officier au long court.
Bang crise économique (1980-1983) pas de travail....je me retrouve marine surveyor pendant 7 ans (travaille pas facile pas d'horaire fixe)
Mariage, enfants, et trouve un travail stable dans la fonction publique.....ma carrière dans la marine marchande est terminée. Pour votre information à l'époque on était 100 élèves à l'inscription à IMQ et il en sortait 30 à la fin de la formation. Dans les 30 je crois qu'environ 10 on resté dans le domaine suite à la crise économique.
Divorce (2007) vente du chalet, nouvelle conjointe, je lui offre une initiation à voile à Québec elle aime cela en 2009 on achète un CS30 ça fait plus de 25 ans que je n'ai pas naviguer.......je découvre le GPS WoW....on est loin du sextant, que j'utilisais à l'époque.
Je ne suis pas un pro de la voile oh que non.....je suis heureux, être sur l'eau j'aime, j'adore.
Voilà ou j'en suis rendu!

Ta photo Carouf,la couleur surtout,me rappelle des souvenirs sur le lac St-Louis



"quand ça vire vert,décrisse calvaire!!!"

Carouf éécrivait :

La photo a été prise en face de St-Placide, dans la baie deChoisy où jadis il y avait un traversier…

C'est là que j'ai passé tous les étés de ma jeunesse. Notre chalet était situé à 300 m du vieux traversier qui allait à l'ile !

Jean, j'aime tes rimettes: Ça sent l'expérience!

Tango11 disait :

Ce n'est pas toujours inscrit sur le cumulonombus qu'il va vous sauter dessus. On peut tout simplement ne pas le remarquer ( on n'a pas asez veillé au grain), il peut ètre masqué par une montagne ou par d'autres nuages ou on peut tout simplement considérer qu'il est trop loin pour nous affecter , ce qui se produit souvent.

Mais selon mon expérience il y a pire que ces gros grains visibles que l'on voit venir et que l'on peut (en théorie du moins) prévoir. Ce que les Américains qui ont inventé le terme White squale. J'ai observé ce phénomène rare 3 fois, alors que j'étais en bateau, et à tous les coups dans un temps absolument clair-pas un nuage- et légèrement frais comme après le passage d'un front froid. . Une fois sur le Long Island Sound alors que je traversais le Sound entre le Connecticut et la rive opposée sur le Long Island. Le vent s'est mis à augmenter rapidement pour passer à 40 nds dans l'espace de 3 minutes. 2 ris dans la GV et le foc tempête et on a pu progresser vers la rive opposée(15 miles) dans des vagues assez sérieuses. Une autre fois au Lac Champlain ou on descendait au spi dans une jolie petite brise du nord quand en regardant en arrière j'ai vu des voiliers couchés sur l'eau. J'ai réussi a rentrer le spi en vitesse juste avant que le vent nous rejoigne. Un Bénéteau 38 pas loin de moi a mis son spi è l'eau et est resté couché comme le décrivait Tango11. Dans mon cas, mon dinghy a été renversé, et je me suis mis à surfer sous GV seule malgré le drag de mon dinghy. Et le pire c'est encore au lac Champlain(Champoing pour un certain nabot!) ou le vent est passé de 5 à 55 nds en quelques secondes et j'ai cru perdre mon mat tellement le génois secouait le voilier: L'enfer.!. Et tout ça dans un ciel sans nuages...

J'ai gouté à cette sauce là l'été dernier au sortir du chenal entre Kanawague et la baie Valois entre Dorval et Pointe-Claire. Un voilier au devant de nous sous voile a pris une de ces coups de gite à faire peur, Sa grand voile a fendu. Il était en difficulté mais nous n'avons pas pu nous en approché, la visibilité était parfaitement nul et notre position entre certains récifs peu fiable. On s'est fait avoir comme des débutants mais, depuis, je sais que mon petit Lion d'Or est un bateau fiable. En plein dans le coup de vent, j'ai entendu un gros boum sous mes pieds. Je me suis dit: Ça y est, on vient de fesser sur quelque chose genre une grosse maudite patate en granite du bouclier canadien. J'ai demandé à ma compagne, de ce rendre en bas pour constater s'il y avait une voie d'eau... à ce moment là la vague était d'environ 2,0 m courte voir hachée. Mes deux bras n'était pas de trop sur la barre. La vangeance d'Éole étant passé, nous avons su le pourquoi du grand boum épeurant: un de mes coffres d'outils mal arrimé pour ce genre de température à foutu le camp dans le fond du coffre. Chanceux, aucun commande téléflex du moteur n'a été affecté. Ce n'est que plus tard et après coup qu'environnement Canada lança son alerte météo. De retour de mon périple, j'ai fais des recherches dans les archives radar doppler d'environnement Canada. Le coupe de tabac s'est gentilement développé au dessus de Blainville, rien d'important puis a dérivé au dessus de Laval (rien de grave), par la suite vers Sainte-Geneviève et Saint-Laurent (là la tache radar devient un peu plus intense) finalement, le petit monstre passe au dessus de Dorval et se rend au dessus de la baie Valois (la tache devient très intense) Nous l'avons donc poigné en plein dans le dash en manoeuvrant notre sortie de ce chenal étroit. Ai-je eu peur? Sur le coup, non! pas le temps d'avoir peur, c'est le temps d'agir et de prendre les bonnes décisions vites. Une fois sortie de ce petit monstre et en discuttant avec ma douce, on s'est trouvé pas pire pantoute mais nous avons réalisé que nous avions fait l'erreur des prendre à la légère le risque potentiel de temps violent en ne prenant pas soins d'observer l'environnement, ce que je ne fais jamais, passionné de météo que je suis. En fait, après les passage des écluse de la voie maritime, nous avions hâte d'arriver à Sainte-Anne-de-Bellevue et aller y faire bombance avec une ou deux bonnes bouteilles et des moules dont le cuisinier de ce gentil petit resto italien sait faire...

Martin Ké passa?...
J'avais pas vu que tu étais malade. Un méningite?, de quel type?. La banale ou celle qui enflamme la duremère?.
Et pourquoi une opération?... Cont'donc c'est un truc sérieux?. A quel hôpital tu t'est ramassé?. depuis quand? Des détails SVP. Et watch toi, et tient la barre solide.
Au père Noel,
La première pression à froid?... Tu sais il fut un temps que la Tunisie était le plus grand producteur d'huile d'olives au monde. Quand j'étais petit j'allais avec mon père quand il achetait ses olives et les faisait presser à la presse à froid à Bizerte. l'huile filtrée et mise en amphores scéllées avec un bouchon de parafine qui donnait notre provision annuelle de très bonne huile verte, douce et sans acidité. Je serais intéressé et peut-être d'autre gens du forum à faire un achat groupé de quelques dizaines de gallons. Si elle est aussi bonne que celle de mon enfance. Apparemment le truc c'est que les olives doivent être pressées le jour de leur cueuillette.

Bonjour a tous C est ma premiere journée sur le forum j aime bien ca aide a passer l hiver.

Mon expérience est récente en 2010 mon fils s est acheté un 25 pieds qui avait besoin de beaucoup d amour apres un printemps a le remettre en état nous sommes allé le conduire au lac Champlain . La semaine suivante je réussi a trainer ma conjointe au bateau je n avais jamais fait de voile auparavent je n avais eu que des bateaux moteur dans les iles de Sorel. Aussitot que le vent a saisit les voiles et que le bateau s est mis a avancer ce fut le coup de foudre. 1 mois plus tard j arrivais moi aussi au lac Champlain avec Windfall V comme je suis a la retraite je navigue pratiquement tous les jours en été n arretant que pour revenir tondre la pelouse a la maison. Cette année apres beaucoup de lecture et de conseils de marins chevronnés nous avons beaucoup appris. Mon reve serait d aller plus loin plus longtemps mais je dois faire mes classes mais disons que je suis sur la bonne voie.

Chanceux... C'est de famille... la piqure de la voile !!!

Bienvenue sur le forum et bonne navigation !

Merci Élie...

Marginal va mieux... voir message "des nouvelles".

Pour Marginal: Vue de Choisy vers l'est... Et une des deux montagnes du Lac!
Bon rétablissement!

Jolie photo Carouf, Tu ne voudrais pas la soumettre au concours?

Merci Carouf ! Simplement superbe ta photo... tu sais ou la publier !