Une mort qui aurait pu être évité.

L'histoire de 2 passionés de voiles au lac st-jean qui ont chavirés en 2010 à fait coulé beaucoup d'ancre. L'aventure de 2 Hommes et un tanzer 16 c'est mal terminé par la noyade de l'un deux (m. Gervais). Il sont sorties dans une journnées où les conditions était très mauvaises selon 2 de mes références (tout 2 cowboys). Le survivan de cet histoire m'a confirmé qu'il a envoyé 3 signaux de détresse dans le ciel.

Aujourdh'ui les médias de kick fm radio x ont eu enfin le rapport pour savoir que la s.q. n'avait pas les effectifs matériels pour répondre au naufragés. Étant à cours de solutions la s.q. aurait pues appelé l'armé mais cet actions n'a également pas été efectué.

Un extrait de la porte parole de la s.q. ,mentionnant qu'un appel à été fait à l'armé à également été difusé et c'est totalement faux d'après les vérifications des médias qui ont eu confirmations des militaires...

Comme j'ai vue à plusieurs reprises la police faire des opérations de surveillance principalement pour les bateaux de pêcheurs par une mise à l'eau à la rampe de st-coeur de marie, je me questionne sur l'origine et la disponibilité de ce bateau (sans oublier le rapport m'entionne que la s.q. manquais d'effectifs matériel).

De plus il y a un bateau de la sq à la marina de roberval et aucune aide n'a été porté durant la nuit qui était douce et avec de belle étoile.

Coment expliquer, qu'en pensez vous

Tu as effectivement raison nous sommes très mal servi par la SQ ici au Lac. Ils font ce qu'il peuve avec la formation, l'effectif et l'équipement qu'ils ont mais! L'évènement dont tu fais mention en est l'exemple flagrant. Je l'ai toujours dit, ici au lac nous assumons nous-même notre sécurité.

Pour revenir à la tragédie dont tu fais mention, en une année normale de navigation ils auraient eu du secours très rapidement des plaisanciers du secteur. Faut ce rappeler qu'en cet été 2010 le lac St-Jean était à son plus bas. Donc tous les voiliers de la marina du club de St-Gédéon étaient en cale sèche dont plusieurs aussi au Club de Taillon.

Je connaissais les deux types en question deux passionné. Celui qui est décédé a joué de malchance parce que la strap de sa veste autogonflabe a pété en serrant un peu trop. Vu les conditions météo, l'hypothermie, la fatigue plus de strap il arriva ce qui devait arriver.

Je suis convainçu que si tous les voiliers avaient été à l'eau les secours auraient été immédiat.

Je les comprend d'avoir réarmé ce vieux Tanzer 16 pour aller s'amuser alors que leurs gros voiliers étaient en cale sèche. La leçon a tiré de ce malheureux évènement, c'est qu'aussitôt qu'arrive un tel évènement il ne faut pas se fier sur les autorités pour les secours, il faut détacher les amarres et y aller!

J'ajouterais que quand la sûreté à eu le call les conditions météo à Roberval n'étaient pas belles et étoilés, c'était très venteux au dessus de 20 nds et les policiens sur place n'avaient l'habilité nécessaire pour prendre le large dans ces conditions. Un gars qui conduit un bateau moteur qu'à l'occasion et ce toujours de jour dans des conditions normale de navigation se place lui-même en danger en partant dans ces conditions et surtout en fin de journée et nuit ! Ouella

Le bateau avait-il complètement coulé?

Pour répondre à ta question le voilier n'a pas coulé. Et avant que tu ne dises ils auraient dû rester avec le voilier je vais te répondre tout de suite. Ils sont demeurés avec le voilier tant qu'ils ont pû. Mais vu les conditions météo ils n'ont pas été en mesure d'y rester accrocher. Quand le voilier se soulève de quelques pieds c'est pas facile de s'y tenir. Voilà

Le mistral 16 se remplie d'eau une foi chaviré et n'est plus navigable. Avec un dériveur insubmersible comme un laser 1 il n'auraient eu qu'a le retourner pour continuer leurs chemin.

Je suis habituellement solo. Je ne porte pas de gilet de sauvetage, mais je porte un harnais, c'est mieux.

Pour avoir des secours professionnels, y'a rien de mieux qu'une multi-nationale du secours:

(À conserver dans un «baggy» sealé au Duck Tape.)



Ne partez pas sans elle.....

Balise spot ou pas, je ne pense pas que ca change grand chose pour nous ici. Régis a bien raison de dire qu on doit assurer notre propre sécurité ici. Pour ma part, je prends pour acquis qu en cas de trouble, je devrai me débrouiller seul avec ce que j'ai a mon bord. Sur qu en temps normal, si quelqu un lance un may day tout les bateaux a proximité convergeront et il n y aurait fort probablement pas de troubles. La communauté de voile est petite, et les gens sont solidaires. Je comprend tres bien le pourquoi avoir réarmé le tanzer, cet été la, la plupart était en cale seche a cause du niveau, j'avais un Dolphin 23 dériveur lesté avec un petit peu plus de 24 pouces de tirant d eau et je peux affirmer qu'il n y avait pas épais d eau. La derive est restée dans son trou plus souvent qu autrement. Je pense régulierement a me ramasser un petit ds16, tanzer ou autre petite bestiole pour allonger mes saisons jusqu aux premieres neiges, mais il faut assumer les risques et le fait que quand t est seul ici, ca veut dire arranges toi. Je trouve triste que la sq ne dispose pas des ressources et de l expérience pour venir en aide aux plaisanciers, mais d un autre coté on a la sainte paix et ils ne nous écoeures pas... Faut toujours bien voir le positif des choses, mais augmenter les effectifs en gardant cette distance ce serait tres bien pour nous.

Je ne serais pas surpris que Bagotville ait un ou deux hélicoptères de recherche et sauvetage. Sinon, il y a Trenton, voire Halifax, la première étant à moins de 6 heures du lac....O.K. pas terrible, mais mieux que rien.

Spot t'enverrait la bonne ressource, si je comprends bien leur offre de service...

Je suis bien d'accord avec Paulix. A partir du moment où tu navigues dans des eaux peu fréquentées, tu ne peux compter que sur toi même. A preuve, le drame du 'Belle-Ile' ( voilier Contessa 26 pi) oû les 3 personnes à bord on péri en juillet 96, alors qu'ils avaient communiqué avec la garde côtière pendant 2 heures pendant qu'ils étaient en train de couler à quelques milles du quai de Tadoussac.

Juste comme questionnement, et malgré l'AES, il n'est pas mentionné que les policiers aient pu lancer un PANPAN ou un MAYDAY relay?

Je sais que même si mon voilier est sur terre, mon annexe est souvent disponible à l'eau plus lontemps et très apte à mener une opération telle que la situation le demandait, surtout si l'événement est à la portée. Et des fois, ma radio est ouverte... Est-ce que l'endroit ne s'y prêtait pas?

Faut pas oublier le côté pratique de l'ancien 16 ou tous entendaient et que tous étaient immédiatement informés, avec l'AES, on sent parfois de petites discrétions à mois que le concept d'appel à tous ne soit mis aux oubliettes. Je conçois que les nauffragés n'étaient pas en mesure de faire un pareil appel, mais, ça aurait tu valu la peine qu'un des informés essaye u appel à tous.

Je me rappelle, qu'avec mon oncle Raoul à Rivière-du-Loup, on écoutait du bord avec son multi-bandes, les communications bateau avec quelques suivis de situations critiques. Une marina qui aurait entendu l'appel ou n'importe qui en écoute permanente aurait-il pu relayer l'appel ?

C'est bien beau que les policiers se prennent pour la sécurité, mais les mécanismes qui avaient été mis en place considérait qu'il n'y aurait jamais aucun service d'ordre qui pourrait couvrir efficacement les plans d'eau, les gens qui naviguent étant des ressources mieux réparties et plus nombreuses. Faudrait pas oublier que les dernières autorisations policières et municipales viennent aider au déploiement... Mais qu'ils ne devraient jamais êtres exclusifs du domaine ou se l'approprient comme des...policiers.

Guy

GibSea76

Farniente

tango11 a écrit: A preuve, le drame du 'Belle-Ile' ( voilier Contessa 26 pi) oû les 3 personnes à bord on péri en juillet 96, alors qu'ils avaient communiqué avec la garde côtière pendant 2 heures pendant qu'ils étaient en train de couler à quelques milles du quai de Tadoussac.

Quoi?

Peux-tu donner une référence ou expliquer ce qui s'était passé Tango?

Doupirate, ta balise spot ici au lac ne sera gère mieux qu'un feux de détresse. Ils demanderont à la SQ d'intervenir. Les agents de la SQ font de leur mieux avec la formation qu'ils ont reçu. Au départ ce ne sont pas des plaisanciers et sorte normallement que lorsque les conditions sont agréables et que nos plans d'eau sont bondés d'embarcation. Pour être compétant en intervention dans le mauvais temps faut au départ avoir sorti souvent dans ces conditions. C'est la même chose pour la navigation de nuit. Il est rare que les tragédies arrivent lorsqu'il fait beau et que les éléments sont une mer d'huile. Nous les plaisanciers agissont un peu comme la garde cotière auxilière, il ne faut pas hésiter à allez porter secours à un confrère.

Nous avons de beaux exemples d'entraide, exemple un soir d'août il y a environ 16 ou 17 ans un plaisancier est parti de Roberval pour St-Henri de Taillon. Un bon voilier un Paceship Northwind 29 dériveur lesté. C'était sa première traversée de nuit. Pour ceux qui connaissent l'entrée à St-Henri c'est assez compliqué surtout de nuit. La marina n'est pas visible du lac et le canal sinueux n'est pas évident. Une traversée qui devait être agréable a tourné au drame. Le vent a monté à 35 nds et plus. À cette époque le GPS n'était pas encore équipement de base sur un voilier, donc navigation plus souvent qu'autrement se faisait à l'estime. Une fois le lac traversée il n'a jamais trouvé l'entrée de la marina et lorsqu'on continu vers l'est on arrive rapidement dans une zone dangereuse avec des roches et de haut fond. On ne joue pas dans ce secteur avec un voilier normallement . Le type s'est engagé dans ce secteur et a demandé par VHF des Info à St-Henri. Il avait de la difficulté a bien identifié l'endroit où il était et sa description des lieux laissait envisagé le pire. Sur les conseils des plaisanciers de St-Henri il a affalé les voile et a fait demi tour à moteur pour revenir sur ses pas. Malheureusement il a frappé une roche entre deux eaux et a brisé son puit de dérive, arraché son arbre d'hélice. Il flottait toujours, avait une grosse voie d'eau n'était plus manoeuvrable et ne savait pas où il était. Il a bien évidammant fait un Mayday, immédiatement les plaisanciers de St-Henri ont formé un équipage celui qui connaissait " le mieux ce secteur" et ont prit le large. Les conditions étaient infernals, aucune visibilité et une vague à faire chier dans ses culottes un amateur. Ils ont réussis à localiser le voilier en difficulté mais il était impossible de penser à un remorquage dans ces conditions. Ils ont demandés au Capi de se déroulé 3 à 4 pieds de génois . Ainsi ils ne pouvaient plus retourner à St-Henri ils auraient eu le vent de face. Or il fallait réussir à traverser cette zone dangereuse pour tenter le passage vers la rivière Grande décharge afin d'aller se mettre à l'abri du mauvais temps et d'aller plaçer le voilier en difficulté dans un endroit où il serait possible de l'accoster et d'installer des pompes assez puissante pour le maintenir à flot le temps de faire venir une grue pour le sortir. L'équipe de sauveteur sur un Mirage 29 a bien réussi sa route et grâce à eux tout le monde fut sain et sauf. La SQ n'aurait jamais réussit le sauvetage ce soir là!

Le voilier a été réparé par les assurances et mis en vente immédiatement après. Le couple avaient eu la peur de leur vie, fini la voile!

Les sauveteurs n'ont pas eu de médaille, mais ils en auraient bien mérité une!

En réponse à Doupiorate à propos du Belle-Ile.

Je suis étonné que personne n'ait parlé du naufrage du Belle-Ile, un Contessa 26 parti de Rivière du Loup vers 10 h le matin du 16 juillet 1996 avec 3 personnes à bord ( je peux me tromper sur la date mais c'était le jour du déluge au Saguenay). Le capitaine était compétent, mais pourqoui est-il parti par un temps pareil, je ne sais pas. Vers 13 hres il a lancé par VHF un appel de détresse disant qu'il avait talonné, que le safran était en train de s'arracher. La garde côte, par sa station de Tadoussac, ne pouvait le localiser, mais elle a déterminé son gisement ( qui indique la batture aux Alouettes à 3-4 mi de Tadoussac. Le Belle-Ile a gardé contact avec la garde cote pendant 2 hres. Safran parti, moteur inondé, mat arraché, batteries sous l'eau...,
Puis plus rien. La GC a envoyé un navire JE DIS BIEN UN NAVIRE , dont le tirant d'eau est certainemant au moins 6-10 pi , alors que le Contessa 26 a un tirant d'eau de 3pi 6 po, et que la GC avait 2 gros Zodiac à Tadoussac.
Bilan on a retrouvé les corps et on n'a jamais retrouvé l'épave ( à ma connaissance). Voilà, j'aurais bien souhaité que ce soit une légende, mais c'est malheureusement un fait.
Oh , et on a blamé le capitaine pour être parti par un temps pareil, comme s'il suffisait de dire: 'ben bon'.
J'avais écrit un article pour une revue nautique , article qui a été refusé , sans doute pour des raisons politico-mercantiles, parce que je n'étais pas tendre à l'égard de la GC. Ils se sont contentés d'un entrefilet laconique disant que des marins s'étaient noyés

Moi je m'en souviens assez bien et effectivement on avait parlé de la témérité du capitaine. de partir dans pareil temps. C'est pas facile de dénoncer les autorités compétante. C'est pareil quand je parle des interventions de la SQ. Leurs agents de communication nous diraient bien qu'ils ont les compétances nécessaire pour intervenir en tout temps et que si le plaisancier ne s'était pas mis dans une situation de danger cela ne serait pas arrivé. Façon rapide de se laver les mains.

Si le spot n'est pas la meilleur solution, un radio vhf portatif accroché sur la veste de flotaisom doit être une bonne alternative. Encore faut-il premièrement éviter de se mettre dans le trouble et avoir une solution de rechange s'en sortir soi-même...

Je tiens à préciser tout de même que la balise spot peut nous sortir du trouble et même nous sauver la vie. Le problème n'est pas la balise en tant que tel, mais plutôt les intervenants qui ne sont pas toujours à la hauteur des attentes surtout chez-nous!

Excuse facile que d utiliser la témérité lorsqu il est question d'accident et des conséquences... C'est aussi une belle facon de se déresponsabiliser. Faites embarquer un néophyte sur votre bateau avec des vents de 25 noeuds et c'est ce qu'il dira de vous meme si c'est bien safe. La voile se pratique quand il y a du vent, que ce soit gris ou non... Et j'ai bien moin peur en voilier par mauvais temps qu'en speed boat a 100km h par beau temps. A chacun de nous de prévenir et a se sécuriser.

le kalik a écrit:Si le spot n'est pas la meilleur solution, un radio vhf portatif accroché sur la veste de flotaisom doit être une bonne alternative. Encore faut-il premièrement éviter de se mettre dans le trouble et avoir une solution de rechange s'en sortir soi-même...

Un VHF portable, c'est un minimum Kalik. Ça te sera utile sur le lac. Si tu t'achètes un plus gros bateau un jour, ça te servira pour tester ta station principale. C'est trois fois moins puissant qu'une station principale, mais bon, si t'es mal pris, ça peut sauver la journée. Ça reçoit bien, et le carrier transmet pas mal loin. On saura que tu transmets meme si on entend juste chick..............chick. C'est déjà ça...

La balise «spot» c'est la sécurité. Tu peux mettre Régis dans tes contacts de SOS. Il va se lever en pleine nuit pour venir te secourir si tu déclares une urgence de manque de bière à l'ancre! Moi, c'est quand Régis a recommandé à des kayakistes voyageurs sur Facebook de s'en équiper, que j'ai regardé ça. Pas cher pantoute et ça marche super bien. (Ça Régis ne le savait pas )

La seule chose que je ne savais pas Doupi c'est que tu allais en acheter une mon batince qui veut me faire parler!

Je suis daccord avec vos conseils et j'en prend bonne note merci. Je les mets sur ma liste.