!3 Juin en avant-midi.
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!3 Juin en avant-midi.
Il y avait un assez bon petit vent du Nord. De la belle voile lors d'une sortie en solo!
Faut bien s'occuper un p'tit brin quand on est à la retraite! Hein?...
Faut bien s'occuper un p'tit brin quand on est à la retraite! Hein?...
Re: !3 Juin en avant-midi.
Vent du nord = clapot de vent contre le courant!. Joli et encore une fois, au risque de me re re re répéter ton style de cinéastre ressemble beaucoup à celui de Roman Polansky à l'époque ou il ne tripotait pas les jeunes filles pubères.... Comme toi!
Ancien membre- Messages : 5198
Date d'inscription : 05/01/2011
Re: !3 Juin en avant-midi.
Le Couteau dans l’eau est le premier long métrage de Polanski, après une série de courts-métrages. Tendu entre trois personnages, il est à la fois huis-clos oppressant et sensuel, cri pour la liberté et matrice de l’œuvre de Polanski.
Un couple usé part en week-end pour faire de la voile sur les lacs de Mazurie. Sur la route, un jeune auto-stoppeur les force à s’arrêter et les accompagne dans leur excursion en voilier. Rapidement s’installe entre le mari et le jeune autostoppeur une sorte de compétition masculine pour le pouvoir, sur fond de séduction de la figure féminine.
Huis clos oppressant. L’unité de lieu de la majeure partie du film (l’exiguïté du bateau) confère au film un climat de promiscuité gênante. Jamais les personnages ne se font de cadeaux, portés qu’ils sont par un orgueil, certes vain mais irrépressible. Malgré le caractère absurde de son intrigue et de ses rebondissements, le film ménage peu de répit au spectateur, ou alors dans quelques échappées musicales jazzy.
Cri pour la liberté. Dans la Pologne communiste de l’époque, ce film détonne. Formellement d’abord : le noir et blanc lumineux, l’exposition des corps, la mise en scène des frottements et des détails qui donne de la sensualité à ce combat de coqs livré sous le regard désabusé de la femme, et aussi la partition jazz de Komeda qui résonne comme une audace pour l’époque. Sur le fond ensuite : le sous-texte du film est hautement subversif. Le mari du couple a l’arrogance et les attributs de la réussite sociale, il représente le système et ses apparatchiks. La jeune génération, sous les traits de l’autostoppeur, vient mettre en péril sa domination, mettre en lumière son incompétence et sa lâcheté.
Matrice de l’oeuvre. Film indispensable pour comprendre Polanski, son seul vrai long métrage polonais, il contient en germe certains traits qui s’avéreront des obsessions récurrentes (lutte pour la domination, le personnage dominé qui refuse la résignation), tout en ayant les qualités d’une œuvre de jeunesse. Les audaces formelles qui feront du Couteau dans l’eau une œuvre de la nouvelle vague polonaise s’inscrivent parfaitement dans le cinéma des années 60. Des films qui portent encore la brise fraîche.
Un couple usé part en week-end pour faire de la voile sur les lacs de Mazurie. Sur la route, un jeune auto-stoppeur les force à s’arrêter et les accompagne dans leur excursion en voilier. Rapidement s’installe entre le mari et le jeune autostoppeur une sorte de compétition masculine pour le pouvoir, sur fond de séduction de la figure féminine.
Huis clos oppressant. L’unité de lieu de la majeure partie du film (l’exiguïté du bateau) confère au film un climat de promiscuité gênante. Jamais les personnages ne se font de cadeaux, portés qu’ils sont par un orgueil, certes vain mais irrépressible. Malgré le caractère absurde de son intrigue et de ses rebondissements, le film ménage peu de répit au spectateur, ou alors dans quelques échappées musicales jazzy.
Cri pour la liberté. Dans la Pologne communiste de l’époque, ce film détonne. Formellement d’abord : le noir et blanc lumineux, l’exposition des corps, la mise en scène des frottements et des détails qui donne de la sensualité à ce combat de coqs livré sous le regard désabusé de la femme, et aussi la partition jazz de Komeda qui résonne comme une audace pour l’époque. Sur le fond ensuite : le sous-texte du film est hautement subversif. Le mari du couple a l’arrogance et les attributs de la réussite sociale, il représente le système et ses apparatchiks. La jeune génération, sous les traits de l’autostoppeur, vient mettre en péril sa domination, mettre en lumière son incompétence et sa lâcheté.
Matrice de l’oeuvre. Film indispensable pour comprendre Polanski, son seul vrai long métrage polonais, il contient en germe certains traits qui s’avéreront des obsessions récurrentes (lutte pour la domination, le personnage dominé qui refuse la résignation), tout en ayant les qualités d’une œuvre de jeunesse. Les audaces formelles qui feront du Couteau dans l’eau une œuvre de la nouvelle vague polonaise s’inscrivent parfaitement dans le cinéma des années 60. Des films qui portent encore la brise fraîche.
Noel- Messages : 849
Date d'inscription : 27/02/2011
Re: !3 Juin en avant-midi.
Ben là ...Où est mon Oscar?... (Je niaise!)
Merci pour le compliment Élie. Je n'essaie vraiment pas de jouer au grand cinéaste avec mes clips mais je suis content de voir que tu aime l'ambiance.
J'ai aussi vu Le couteau dans l'eau et j'ai vraiment aimé. Le voilier dans le film est assez intéressant aussi.
Merci pour le compliment Élie. Je n'essaie vraiment pas de jouer au grand cinéaste avec mes clips mais je suis content de voir que tu aime l'ambiance.
J'ai aussi vu Le couteau dans l'eau et j'ai vraiment aimé. Le voilier dans le film est assez intéressant aussi.
Re: !3 Juin en avant-midi.
Le père Noel disait:
Ce que je pourrais ajouter outre le fait que l'intrigue fait penser à un roman de Kundera, c'est l'atmosphère, le spleen comme aurait dit Baudelaire créée par ce voilier: Les vues de l'eau, le bruit des vagues et des voiles, la perception de mouvement lents, la beauté et la poésie de ces éléments qui sont mis en contraste avec cette lourdeur créée par les abus contre le jeune invité et qui finit par déclencher une relation(ou du fak fak comme un dit on pidgim!) étrange entre la fille et le jeune gars(ce qui s'appelle faire des enfant dans le dos. Ce que je trouve dans le style de Michel, c'est qu'il a le formidabel talent(faut pas lui dire, il va s'enfler la tête ) de saisir et rendre justement l'atmosphère qui fait que l'on apprécie la voile et l'eau selon moi. Étrangement, en ce qui me concerne, quand je vois ses films je pense toujours à la musique de la vieille émission Chenail du Moine( C'est dans le mois de mai que les filles sont belles... )
Joli et assez juste critique de ce film phare de l'époque communiste en Europe de l'Est.Le Couteau dans l’eau est le premier long métrage de Polanski, après une série de courts-métrages. Tendu entre trois personnages, il est à la fois huis-clos oppressant et sensuel, cri pour la liberté et matrice de l’œuvre de Polanski.
Ce que je pourrais ajouter outre le fait que l'intrigue fait penser à un roman de Kundera, c'est l'atmosphère, le spleen comme aurait dit Baudelaire créée par ce voilier: Les vues de l'eau, le bruit des vagues et des voiles, la perception de mouvement lents, la beauté et la poésie de ces éléments qui sont mis en contraste avec cette lourdeur créée par les abus contre le jeune invité et qui finit par déclencher une relation(ou du fak fak comme un dit on pidgim!) étrange entre la fille et le jeune gars(ce qui s'appelle faire des enfant dans le dos. Ce que je trouve dans le style de Michel, c'est qu'il a le formidabel talent(faut pas lui dire, il va s'enfler la tête ) de saisir et rendre justement l'atmosphère qui fait que l'on apprécie la voile et l'eau selon moi. Étrangement, en ce qui me concerne, quand je vois ses films je pense toujours à la musique de la vieille émission Chenail du Moine( C'est dans le mois de mai que les filles sont belles... )
Ancien membre- Messages : 5198
Date d'inscription : 05/01/2011
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