Mylène

Mylène Paquette l’a échappé belle

Jean-Philippe Arcand La Presse

Plus que quelques jours avant que Mylène Paquette ne franchisse la ligne d’arrivée tant attendue de sa traversée de l’océan Atlantique. En de telles circonstances, la fébrilité devrait être à son comble. Mais c’est plutôt une peur bleue qu’a vécue la navigatrice dernièrement. La peur d’y rester.

Dimanche dernier, elle a dû une fois de plus affronter de violentes intempéries. De puissantes vagues n’ont cessé de prendre d’assaut son embarcation, la faisant chavirer à pas moins de quatre reprises. Sauf que Mylène ne portait pas son casque protecteur ce jour-là, et ce qui devait arriver arriva. Dans la foulée de cette tempête, elle s’est durement cogné la tête contre la paroi de son bateau. « Je n’ai pas perdu connaissance, mais j’ai vu un flash noir. Après, j’étais un peu en état de choc. Je n’arrivais pas à croire ce qui venait d’arriver », raconte-t-elle en entrevue à La Presse.

Frôler le pire

Lorsqu’elle a voulu ouvrir la porte de sa cabine pour sortir et vérifier l’étendue des dommages, une autre vague a frappé l’embarcation, ce qui l’a de nouveau projetée au sol. Au terme de cette inquiétante épreuve, Mylène s’est retrouvée avec des contusions à la tête, à un bras et à une jambe.

Elle avoue d’ailleurs avoir eu peur d’y rester. Au même moment, on entend les vagues déferler au bout du fil.
« Ce qui m’a le plus traumatisée, c’est que si j’avais ouvert la porte, ce serait fini. Je ne sais pas si je serais encore sur le bateau aujourd’hui », laisse-t-elle tomber. « Samedi, je me plaignais parce que je trouvais que je ne ramais pas assez. Le lendemain, je me disais que j’étais vraiment chanceuse. »

Mylène n’était toutefois pas au bout de ses peines. Désormais réticente à l’idée d’ouvrir la porte de sa cabine, cette dernière a été mal aérée dans les jours qui ont suivi, à tel point que la navigatrice a souffert d’une intoxication au monoxyde de carbone. Nausées, confusion, tous les symptômes y étaient. « J’étais extrêmement faible. J’étais vraiment à bout », décrit-elle.

Pénible dernière ligne droite

Tous ces bouleversements sont venus en quelque sorte gâcher le sentiment d’excitation qui aurait pu habiter Mylène dans les derniers moments de son aventure. Elle prévoit arriver à la hauteur de l’île d’Ouessant lundi, pour ensuite être remorquée près du port de Lorient, qu’elle devrait atteindre dans les heures suivantes.
Même si elle était consciente des conditions météorologiques ardues qui prévalent le long des côtes françaises à ce temps-ci de l’année, elle admet avoir hâte de conclure son odyssée. « Je sens que c’est l’automne pour vrai, affirme-t-elle. Je me dis que je n’ai pas d’affaire ici, qu’il faut que je rentre à la maison. »
« Il faut que je le prenne du bon côté. Je pourrai mieux parler de l’océan, maintenant. J’essaie toujours de voir le côté positif des choses, mais des fois, c’est difficile. »

Ce côté positif, elle pourrait cependant l’avoir trouvé avec le navire qui la remorquera vers Lorient. « On m’a trouvé un bateau avec une couchette et une douche, indique-t-elle. J’en reviens pas : je vais pouvoir prendre une douche ! » Comme quoi les plus grands bonheurs de la vie se trouvent parfois dans les choses les plus simples.

...

Sur l'équipe de soutient technique de l'aventurière, en plus d'un astrophysicien/plaisancier, un ingénieur/plaisancier, un électrotechnicien/électricien, on retrouvait un routeur météo.

Questions:

Comment peut-on éviter un système cyclonique de basse pression à une vitesse à la rame de 1½ nœuds ?

Si on prévoyait un passage océanique à la rame de plus de 4 mois, pourquoi Mylène est-elle partie au début de juillet de Halifax pour se retrouver au large du Golfe de Gas Cogne au mois de novembre ce, via un vertex de passage en aussi haute latitude que de 48° Nord, bien au delà de celle des Chevaux ?

La barque équipée d'antennes, d'éolienne ou que sais-je, a été testée au dessalage en bassin combien de fois avant le départ ?

...

À mon avis, c'est le type de mer qu'elle a dû essuyer à plusieurs reprises !  
note: Observez plutôt au large ... puisque le navire sauveteur crée un abris au voilier désemparé.




EPIRB + AMVER ... les chances s'améliorent ...

http://www.uscg.mil/top/about/

Elle est arrivé! 129 jours.
C'est long 129 jours mais je demeure convaincu que la partie la plus penible de son voyage aura ét toute la planification et la préparations et les embuches au financements etc.
Un bel exploit, une determination notable et peu commune.
Je la salut bien bas.

Moi aussi je la félicite, c'est un exploit hors du commun. Bravo Mylène,  j'ai hâte de voir comment elle réorientera sa carrière! Si j'étais elle je ferais un doigt d'honneur à ses détracteurs, ces bien pensants du nautisme!

Elle n'est pas en peine pour sa carriere. Elle a deja un bon curriculum en communication, a travaillée pour des ompagnies tres connues de vetements sports.
Elle continura d'etre porte parole pour des manufacturiers et un de ceux la est justement une tres belle marque Quebecoise.

Pauvre bonne femme!. Courageuse et tenace, mais à part ça. ...Elle a subit plusieurs chavirages, a été aidée par un paquebot, a subit toutes les misères du monde sans compter que sa traversée a duré plus de 4 mois. A mon avis elle doit être contente d'être arrivée,vivante au bout de son périple. Va t-elle recommencer?... Dat iz ze question. Je doute qu'elle fasse des doigts d'honneur à qui que ce soit: Elle sait vivre elle! ...

En fait elle a traversé a la rame en solo. Jamais il n' a été question de le faire sans assistance. Elle est bien la seule a bord et la seule a avoir ramé. Seul elle et la nature on déplace son embarcation. 
C'est 10 chavirage et c'était prévu de chavirer. Elle portait un casque et dormais attaché.
Elle a pris 25 jours de plus que prévue et un des points fort de sa ttraversé est justement sa rencontre avec le QE.
Je parie que son retour a la civilisation sera aussi traumatique que ses 10 chavirages.

Tu as totalement raison Daniel, son retour sur terre sera sûrement une aventure en soi. Si longtemps en solitaire dans un espace aussi restreint et dans des conditions très physiques et exceptionnelles ça doit laisser des traces pour un bout de temps. Elle a fait mention il y a quelques mois qu'après se périple elle accrochera ses rames et qu'elle allait se convertir à la voile non au voile. Bien hâte de voir la suite!

Bravo Mylène pour ton courage, ton audace et pour ton charme!
Non, mais elle est vraiment charmante. En plus, saviez-vous qu'elle a peur de l'eau?

Je suis certain qu'elle va écrire un livre, donner des conférences et faire de la voile.

Je reconnais en toi Marco le gars de St-Fé qui a fait sa jeunesse au Vox à Dolbeau. Bravo pour ton charme,  ça c'est pas de sa faute elle est née jolie alors ...............

Elle s'en sert bien.

J'ajouterais que si j'étais célibataire, je lui proposerais comme projet futur d'être ma conjointe. Me semble que l'on a plein de chose en commun. Comme le courage, l'audace, la détermination et la peur de l'eau!

Ummmm Marco, tu ne souffres pas d'une allongîte, ni de la maladie du pied mais tu as le démon du midi bonyenne!

Elle est de Rimouski.  Me semblait aussi...... Une Gaspésienne!

En entrevue, notre Mylène National nous annonce qu'elle retournera en mer... sur un voilier la prochaine fois!

Que veux-tu, j'aime les filles comme chantait Dutronc

Hervé, Rimouski ce n'est pas la Gaspésie c'est le Bas-du-Fleuve... C'est comme dire à Régis qu'il est Saguenéen alors que tout le monde sait bien qu'il est Jeannois!

Noel a écrit:En entrevue, notre Mylène National nous annonce qu'elle retournera en mer... sur un voilier la prochaine fois!

Faudrait que je lui vende l'ides d'un charter….me manque du monde justement

Hervé je crois plutôt qu'elle est de Montréal. Et si elle était une fille de Rimouski elle te répondrait qu'elle n'est pas gaspésienne. Selon eux la Gaspésie commence l'autre bord de Ste-Luce à Ste-Flavie. C'est comme dire à une fille du lac St-Jean qu'elle est Saguenéenne.

Et je viens de voir que moi et Noël avons eu les même propos.  Alors je seconde!

Autre chose, Mylène est partie environ mois plus tard que prévu, à attendre que l'océan se calme. En plus des 25 jours de plus de prévue au trajet, car elle a fait du surplace un bout; c'est ce qui fait qu'elle arrive en plein mois de novembre. 

Elle est effectivement de Montréal, en plus, c'est une jolie infirmière lol...

Je crois que vos sources sont fabriquées. La rameuse océanique détient un PhD en Médecine de Harvard, des études postdoctorales en Océanographie de Bedford, un brevet d'Extra Master Mariner en Science Nautique de Southampton, un doctorat honorifique de L’Institut Supérieur de la Communication, de la Presse et de l'Audiovisuel de Paris, un porte folio de la maison Vogue de New York et finalement et non la moindre, une future médaille d'héroïsme de la Guinness World Records. Mais si cette barque scellée et attelée de structures à hydrodynamisme discutable avait terminée sa course sur le pont d'un cargo (au mieux), certains titres honorifiques auraient suivis.

Il arrive que l'on puisse échapper sur le coup de l'émotion des petites fabulations anodines qui ramènent de manière spontanée la réalité du genre; ''   

« Je n’ai pas perdu connaissance, mais j’ai vu un flash noir. Après, j’étais un peu en état de choc. Je n’arrivais pas à croire ce qui venait d’arriver » (contusions à la tête, à un bras et à une jambe)
« Ce qui m’a le plus traumatisée, c’est que si j’avais ouvert la porte, ce serait fini. Je ne sais pas si je serais encore sur le bateau aujourd’hui »
« Samedi, je me plaignais parce que je trouvais que je ne ramais pas assez. Le lendemain, je me disais que j’étais vraiment chanceuse. »
« J’étais extrêmement faible. J’étais vraiment à bout » (intoxication au monoxyde de carbone)
« Je sens que c’est l’automne pour vrai, affirme-t-elle. Je me dis que je n’ai pas d’affaire ici, qu’il faut que je rentre à la maison. »

... mais on oubliera en faisant plutôt la promotion de ce type d'expédition téméraire.  



Quant au plan de passage, plus on appareille tard en saison plus on doit s'exécuter à partir d'une latitude sud. De plus, il n'y a pas que la route orthodromique. Il y a ce qu'on appelle la route loxodromique et mieux, la route mixte loxo-ortho ou vice versa qui peut à la limite mettre à profit les courants océaniques, la clémence de la météo, la tempétarure et la proximité d'une base de sauvetage. Les chemins les plus courts sont souvent les plus longs (Nav 101). L'avion de plaisance est le moyen de transport le plus rapide pour les gens les moins pressés (Av 101). À la limite, on aurait pu appareiller d'un port états-uniens. Cela n'aurait rien changé car à l'arrivée, on a arboré fièrement et uniquement le pavillon de la France au lieu de celui de son propre pays.

Mais je suis d'avis qu'elle ne fasse des doigts d'honneur à qui que ce soit car elle sait vivre elle ! ...

Noel a écrit:Hervé, Rimouski ce n'est pas la Gaspésie c'est le Bas-du-Fleuve... C'est comme dire à Régis qu'il est Saguenéen alors que tout le monde sait bien qu'il est Jeannois!

En Gaspésie, on dit souvent:  «Rimouski est en Gaspésie quand c'est pas bon et elle n'est pas en Gaspésie quand ce serait bon!» 

Hi, hi, Les gens du Saguenay font pareil avec nous, il dise qu'il sont du Saguenay /Lac St-Jean quand ça fait leur affaire et du Saguenay d'autre fois. Nous on dit uniquement du Lac St-Jean!

Lamaneur a écrit:Je crois que vos sources sont fabriquées. La rameuse océanique détient un PhD en Médecine de Harvard, des études postdoctorales en Océanographie de Bedford, un brevet d'Extra Master Mariner en Science Nautique de Southampton, un doctorat honorifique de L’Institut Supérieur de la Communication, de la Presse et de l'Audiovisuel de Paris, un porte folio de la maison Vogue de New York et finalement et non la moindre, une future médaille d'héroïsme de la Guinness ...

Tu oublies son doctorat en littérature option poésie!

http://plus.lapresse.ca/screens/47d0-22b0-52824991-8960-4a80ac1c606d%7C_3ezs86ieoor.html

Oupppps ! Pardonnez cet oublie ... lapsus freudien !  

Merci Marco de ta viligance ...

J'imagine, Lamaneur, que tu dois certainement avoir un CV débordant d'exploits nautiques hallucinants pour te permettre de suinter un tel mépris dans tes interventions sur la traversée de Mylène Paquette, hein??? 

Ça doit être assez incroyable ce que t'as accompli parce que moi, par exemple, même si j'ai trimballé mes bottes sur plusieurs continents, que je suis passé à travers des champs de mines et que je suis entrée avec un crayons, un kodak et une enregistreuse dans des villes contrôlées par al-Qaïda ou des townships africains plus violents que l'Afghanistan, jamais je ne me permettrais d'avoir, à propos de mes collègues dépêchés à l'étranger, un iota du ton que t'emploi ici à propos de Mme Paquette. 

Mais bon, comme on l'a écris plus haut, je sais vivre... 

Remarque, c'est peut-être juste de l'humour que je pige pas. J'espère. 

Je ne ferai certes pas l'étalage de mon CV marin. Moi et les médailles, vous n'êtes pas sans savoir ce que j'en pense. De plus, je n'ai pas la propension d'être affublé du syndrome de la pensé unique, consanguine, manipulée et filtrée à la Face de Bouc. Non. À titre d'exemple, je n'en ai que pour ceux qui ont traversé l'atlantique en famille ou en équipe. Qui ont pris soin de traverser selon les règles de l'art, en respect des règles, des fenêtres météo reconnues, des routes établies, sur des embarcations avérées où on aura pris le plus grand soin de l'état de navigabilité, de l'équipement de sécurité. Ceux qui ont soigné et enseigné à leurs enfants durant le passage. Ceux qui ont pris le plus grand soin de leur équipage. Ceux auxquels ont a jamais entendu parlé car leur traversée s'est exécutée peinarde, dans drame. À ces oubliés, je leurs décerne la médaille de bravoure. Ils ont tous mon respect et mon admiration car en contre partie, j'ai une incompatibilité incurable avec les chasseurs de trophées ou de médailles, qui vont à l'encontre de mes principes d'une exécution sûre et efficace des tâches courantes ou d'urgence maritimes.  

Nduguay a écrit:J'imagine, Lamaneur, que tu dois certainement avoir un CV débordant d'exploits nautiques hallucinants pour te permettre de suinter un tel mépris dans tes interventions sur la traversée de Mylène Paquette, hein??? 

Je connais assez monsieur Lamaneur pour savoir que son CV de marin professionnel, que dire, ce commandant au long cours, avec une expérience hors du commun pour affirmer pour le moins que ce marin,et dont je suis assez fier d'être ami, est d'une crédibilité qui dépasse largement toute autre que je connaisse sur ce forum ou ailleurs. Je ne vois aucun mépris dans ses propos, mais d'avantage une douche froide et  bien lucide sur les propos encenseurs de  l'opinion publique qui a vue parfois schématisée à l'extrême par l'appareil médiatique sans pitié et qui tire au ras des genoux. Et je me demande si même si  tutoyer sans connaitre n'est pas un brin hâtif! ;D   
Mais tout ça en revient à quelques éléments à méditer sur un forum comme le notre:
-La disparité des expériences, de l'éducation et de la culture qui n'est pas toujours visible immédiatement sur ce genre de lieu d'échange. Mais il y lieu de se garder une petite gêne, et contrôler autant soit peu, un manque de respect ou de savoir vivre, sans parler de la modestie que l'on doit face à une expérience dont on ignore tout;
- Je remarque que le manque de savoir vivre justement sur lequel on passe sans rien dire et qui se traduit parfois par une certaine hargne, une ténacité idiote et l'étalage de son ignorance crasse affecte tous les forums. 
- On a pas à toujours à agréer avec la majorité bien pensante et toujours alignée dans le sens des idées colportées par la recherche de consensus au détriment du bon sens et de l'expérience réelle. Au contraire. Et ne pas être du même avis, le défendre sans insulter me semble t-il mérite notre respect.
- Il faut se rendre compte que bien des gens sur ce forum comme bien d'autres n'auraient aucune chance d'être familier, ou même se rencontrer vu la disparité de leurs éducation et de leur culture. On devrait être pour le moins sensible à la chance que nous avons de profiter tous de l'expérience offerte de pouvoir discuter intelligemment et profiter de certaines expériences et connaissances.
- La seule option qu'il  reste parfois de guerre lasse c'est d'ignorer, de considérer comme non avenus certains intervenants qui brillent par leur incapacité à se voir pour ce qu'ils sont. Dans ce sens pas grand monde ici pourrait mettre en cause avec assurance les connaissances de monsieur Lamaneur, et il mérite notre considération quand il commente sur les expériences maritimes fussent-elles sur un voyage pour le moins discutable.  
Ceci n'a rien à voir avec l'intervention de monsieur Duguay, qui est nouveau sur ce forum, qui peut avoir ses idées et n'a pas encore de repères, mais ça a à voir  bien d'avantage sur le droit de la dissidence basée sur une belle argumentation et de l'expérience.
Pour terminer, je suis tout à fait en accord avec les propos Georges: Son analyse bien structurée qui part de la période de départ en passant par la route suivie trop au nord pour une coquille ce noix insubmersible dieu merci! est parfaitement en accord avec mes idées sur le sujet.

Flagman101 a écrit:

Noel a écrit:En entrevue, notre Mylène National nous annonce qu'elle retournera en mer... sur un voilier la prochaine fois!

Faudrait que je lui vende l'ides d'un charter….me manque du monde justement

S il te manques du monde.. Apelles moi qui sais?

Même si je ne suis pas tout à fait d'accord avec les propos de Monsieur Lamaneur, je l'aime bien monsieur Lamaneur. J'ai essayé de le faire changer d'avis avec le beau texte de Mylène, mais de toute évidence ça n'a pas fonctionné. 
Je suis nouveau sur le(s) forum(s) et oui, des fois je trouve que les couteaux voles un peu bas. J'ai comme principe, qu'il ne faut pas trop se prendre au sérieux et accepter les divergences d'opinions et de culture.
Et j'ajouterais que Monsieur Lamaneur doit pas mal ressembler à son illustration. Un peu bougon, sympathique et avec plein de truc à raconter.
En fait, je le considère un peu comme un Foglia version marin.
J'exagère un peu:lol:

paulix99 a écrit:

Flagman101 a écrit:

Noel a écrit:En entrevue, notre Mylène National nous annonce qu'elle retournera en mer... sur un voilier la prochaine fois!

Faudrait que je lui vende l'ides d'un charter….me manque du monde justement

S il te manques du monde.. Apelles moi qui sais?

Moi j'embarque si la belle Mylène embarque!

Baaa moi les preneurs de risques je les aiment bien.
Si non nous serions tous steak, blé d'inde, patates.

Marco L. a écrit:

paulix99 a écrit:

Flagman101 a écrit:

Noel a écrit:En entrevue, notre Mylène National nous annonce qu'elle retournera en mer... sur un voilier la prochaine fois!

Faudrait que je lui vende l'ides d'un charter….me manque du monde justement

S il te manques du monde.. Apelles moi qui sais?

Moi j'embarque si la belle Mylène embarque!

Pas certain qu'elle voudra prendre des vacances sur un bateau de si tôt…..mais bon. Je peu lui offrir, lorsqu'elle sera disponible.
Pour le moment son message d'absence est activé.

N'en déplaise a certains, malgré tout mon respect, je trouve que ce genre d'aventures mettent de la vie, et impose une image de dépassement de soi au reste de la population silencieuse.. 

 Il me semble que la vie est rendue tellement pré-faite; aller à l'école, travailler, s'acheter une maison, faire des flots et payer des factures pour finir sa vie avec du cash et un supposé bonheur imposé par la société, mais sans jamais avoir rien accomplis.. 

 Pourquoi, dénigrer ceux qui ont les 'couilles' de sortir des sentiers établis? Certains trouveront des raisons légales d'autres une notion économique en cas de pépin pour s'opposer a de tels projets.. Puis bien franchement, je pense que la seule loi qui prévaut en ce bas monde, c'est celle de la vie et du dépassement, le reste nous est inculqué depuis notre tendre enfance et vise a nous faire entrer dans cette société artificielle coute que coute... On ne se lance pas dans un reve sans penser aux conséquences, bonnes ou mauvaises, il y en aura.. Et bien franchement, si on s’arrête a tout ce qui pourrait arriver, on ne ferait plus grand chose. Tant qu'à mourir dans un salon de vieux, j'aime encore mieux que ca arrive en mer.. A ce compte, lors de mon dernier souffle, je me dirai que j'aurai essayé contrairement a bien des gens qui se font chier dans des usines et qui détestent leurs vies 40 ans durant a attendre une retraite, qui ne leurs fera que regretter leurs jeunesse où tout était permis.. ... 

 En ce qui me concerne, je ne suis ni le meilleur, ni le plus fin, mais je lui lève mon chapeau, lui fais un gros thums up et la félicite! Elle a su mener a terme un projet hors de l'ordinaire et elle peux etre fier d'elle   !

Bravo Paul je partage tes propos ainsi que ceux de Daniel Flagman et si je me fis au messages privés que je reçois je ne suis  pas le seul!

D'accord avec toi Paulix!
En plus elle a décidé ça a la suite d'une discutions avec une petite fille malade à Sté-Justine. La petite fille lui avait dit qu'elle (Mylène) ne connaissait pas la peur et comment faire pour la surmonter.
Me semble que c'est tout simplement inspirant!

Regis, malheureusement plusieurs vont fièrement dire a la jolie Mylenne que nous sommes fier d'elle. bla bla bla.
Mais elle a tout de même mis proche 5 ans a préparer et a trouver du financement.
Son voyage ne coute rien a comparer de certain autres projets douteux mais le financement demeure le plus gros obstacle.
Ce peu de financement est possiblement la raison que son équipe technique est si ''lean''. 
Mais peu importe, moi j'admire sa persévérance et elle a plus de couilles que bien des gars que je connais incluant moi.
Si j'avais 50% de sa persévérance, je ne serais pas a me faire geler le cul tout l'hiver.

Les critiques…il y en aura toujours et les gens de la trempe de Mylene sont moins affectés que la majorité de nous par ces dernières.
Ils en ont l'habitude et a la limite y trouve leur motivation.

Je crois qu'une route un peu plus au sud et un départ plus tôt en saison lui aurait fait faire un voyage plus agréable. En effet, elle aurait peut-être pu profiter de l'anticyclone des Açores, mais bon, c'est fait et elle a réussi. Bravo!

Noel a écrit:Je crois qu'une route un peu plus au sud et un départ plus tôt en saison lui aurait fait faire un voyage plus agréable. En effet, elle aurait peut-être pu profiter de l'anticyclone des Açores, mais bon, c'est fait et elle a réussi. Bravo!

Fort probable que elle ne pouvait pas vraiment choisir sa route aussi facilement que vous le dite.
Elle était pas mal a la merci des courants et du vent.
A rame tu bouge pas vite

Flagman101 a écrit:
Mais peu importe, moi j'admire sa persévérance et elle a plus de couilles que bien des gars que je connais incluant moi.

Non Mylène des couilles, la je suis déçu!

Et bein moi pour rajouter mon grain de sel dans cette mer d'avis...

Je comprend d'une part l'argumentaire de Lamaneur... du fait que certains marins (trop) amateurs se mettent dans des situations absurdes et que par la suite, se sont des marins professionnels qui doivent mettre leur propre équipage voir leur navire en danger pour rescaper le téméraire.

D'autre part, je suis aussi de ceux qui croient qu'il est possible de vivre une aventure en mer, fusse-t-elle bien planifiée et le capi bien formé, cela va de soi.

Je crois qu'il doit y avoir une juste mesure entre le goût de l'aventure et le risque calculé. Et ce dernier point est primordiale pour moi.

Je suis d'accord avec toi Martin, mais avant de dénigrer une aventure faut connaître la préparation de ces personnes. Je ne suis pas sûr que Georges soit mis au faits de la préparation de Mylène Paquette tout comme moi d'ailleurs. Mais je sais que ce n'est pas une idiote et que sa préparation devait être au maximum. Elle avait déjà 2 traversées de l'atlantique derrière son chinions maintenant 3.( 2 en canot océanique et une en voilier). Pas beaucoup parmi nous qui pouvons en dire autant!

 Mon commentaire ne comprenait aucun avis quant à la préparation de Mylène car je n'en connait pas du tout la teneur. Juste que pour moi, la question de risque calculé et de préparation est primordiale... Avec mes flos... et même seul, la sécurité est omniprésente.

Je sais Martin que tu n'avais pas porté de jugement sur la préparation. Ce que tu dis est vrai naviguer en équipage et naviguer en solitaire sont deux choses. Mon ami Yves Gaudreault La rencontre qui lui aussi a eu droit à  toute sorte de critiques négatives de grands penseurs disait Régis il est plus facile pour moi de naviguer en solitaire parce que je ne suis responsable que de moi or ma préparation va dans ce sens. Il ajoutait également dans l'optique de ses voyages que sur un 25 pieds s'il avait été 2 équipiers  il y en aurait eu un de trop.  Moi j'aurais trouvé le voyage long et plate mais lui c'était ainsi!

Ca c'est une question de choix Régis... Pour ma part, je préfere naviguer en solo, je suis maitre de moi meme et de mes actions et c est tres bien ainsi   .. Partir demain matin, il y a une seule personne avec qui j'accepterais de partir longtemps, et cette personne se reconnais surement! Pour les autres ce serait un non catégorique.

Finalement, Georges, tu n'aurais pas été rameur sur le bateau d'Éric Le Rouge lors de sa saga qui le mena au Vineland...