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Ile de Palmerston ...Paradis et petites frayeurs

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Message par coyote Sam 12 Déc 2015 - 11:09

Palmerston….Paradis et petites frayeurs
La  première foi que nous avons entendu parler de l’ile de Palmerston c’était a Saint Martin  par notre ami Roland Machin (oui c’est bien son nom). C’est lui qui nous avait convaincu que le Pacifique était bien plus intéressant que l’Atlantique, et que par exemple sur l’ile de Palmerston l’accueil était des plus extraordinaires, les femmes étaient très amoureuses et pas farouches. Bon ça du bien marcher pour lui vu qu’il était célibataire.
Nous sommes partis de l’ile Aïtutaki pour Palmerston avec le bateau rempli a ras le bord de denrées et de produits frais que les gens de l’ile nous on donnés quand ils ont su que nous allions faire escale a Palmerston.
Parce que là bas le bateau ne passe que tout les trois mois et que la cinquantaine d’habitants manquaient de bien de produits frais .
Ce petit atoll a son histoire .Il fut colonisé par un pasteur accompagné de trois femmes, sa femme et deux servantes ou peu être ses deux femmes et une servante .Enfin peu importe se qui est sur c’est qu’il les a toutes engrossées et que se sont maintenant ses descendants qui habitent l’atoll. Voila la  bonne raison de l’accueil des femmes qui plaisait tant a notre ami Roland.
Nous avons calculés notre route pour pouvoir arrivé en matinée à Palmerston. De plus nos cartes dates du siècle dernier (et peu être plus) et sont estampillées d’un beau cachet : obsolète !, cartes que l’on avait photocopiées a Panama de notre ami Hans en échange de notre aide comme tireurs de ligne. Ce n’est pas trop grave car nous avons a bord le livres des phares qui eux on une position exacte, c’est ainsi que l’on s’aperçoit que la plus part des iles ont un bon décalage de 1mile et demi a deux miles.
Nous sommes arrivés au petit matin, et l’atoll ne sait montré que dans les dix petits derniers mils .C’était quand même assez angoissant  de se savoir tout près et de ne pas voire le moindre ilot. Nous avons longé la barrière de corail a bonne distance pour faire le tour et de trouvé un mouillage. Nous savons qu’il y a une passe ou deux a l’ouest mais sans informations si elles sont praticables. Quand nous passons plus près nous apercevons un petit village mais pour ce qui est des passes rien la houle déferle de partout sur la barrière. On tourne une ou deux fois en rond quand tout a coup on voit une barque qui vient du village, passe entre deux déferlantes sur la barrière et vient à notre rencontre.
Un jeune homme vient a contre du Coyote et nous dit qu’il va nous guider pour mouiller en dehors de la barrière. Nous lui demandons si l’on peu rentrer dans le lagon par une passe .Il nous répond que les passes ne sont accessible que pour des petits bateaux et que le lagon est truffé de patates de corail.  
On suit ses conseils et effectivement a une cinquantaine de mètres de la barrières les fonds remontent a une quinzaine de mètres ou nous jetons l’ancre. La houle se brise sur la barrière a une centaine de mètres seulement du Coyote
Ce n’ai pas l’idéale mais le jeune homme nous rassure et puis les Alizées poussent  le coyote vers le large. Nous luis disons que nous avons du ravitaillement pour eux de la part des gens de Aïtutaki. Il nous répond qu’il va revenir avec quelqu’un  pour décharger la marchandise et nous débarqués au village  Nous le regardons partir et franchir par une toute petite passe entre deux trains de houle la barrière.  Bien heureux qu’ils viennent nous chercher, faut avoir une bonne expérience pour se faire la passe.
En attendant je plonge en pané pour aller coincer l’ancre dans une faille. J’ai laissé  a peu près trente  mètres de chaine et le Coyote monte et descend sur son petit mètre de houle. Tout a l’air de bien aller, le temps est beau, les alizés sont calmes on attend plus que la barque.
Deux heures plus tard ils sont la .On décharge toute la marchandise dont la dizaine de régimes de banane qui a eux seul occupaient une cabine entière, les tomates, mangues, papayes nous valent pleins de remerciements.
Puis on monte dans la barque et je reste attentif pour savoir comment ils si prennent pour passer la barrière. Pas évident du tout. J’ai bien vu la faille par laquelle ils se faufilent et le petit calcul entre les deux vagues pour passer.  Je leur demande si il y a une autre passe plus pratique .Ils me disent oui mais elle est un peu plus loin a environ deux cent mètres au nord mais qu’il faut faire un plus grand détour a causse des nombreuses patates.
Au village nous sommes accueillis par une femme qui nous offre à boire des cocos. Puis elle nous présente son fils Bill.
Bill est énorme ,pas gros mais énorme comme je crois que je n’ai jamais vu un homme aussi corpulent .Ses bras sont gros comme mes cuisses sinon plus ,ses épaules aussi épaisse que mon torse ,une poitrine qui doit bien pomper son quinze litres d’air a chaque respiration ,le tout posé sur deux  poteaux que sont ses jambes pour un bon tout compris de  deux mètres de haut .Avec Danièle on se regarde en se disant que lui n’a rien a voir avec une histoire de consanguinité ,ce  que l’on redoutait de trouvé après avoir lu l’histoire de cette famille . Non tout le monde est en bonne santé et chacun vient nous saluer et nous remercier pour les provisions.
Personne n’avait  jamais trouvé comment cela c’était passé pour évité se problème de consanguinité. Il parait que ce serait un mathématicien français qui aurait trouvé la solution au mystère ???
Avant de nous raccompagnés Bill nous invite pour demain soir a  venir diner avec eux, de plus c’est l’anniversaire d’un petit garçon et d’une petite fille et tout le village sera de la fête. Ils viendront nous chercher dans l’après midi et nous pourrons visiter le village et jouer au volley balle avant de diner.
Dire que l’on dort tranquille serait faut, toute la nuit le bruit de la houle qui déferle nous donne l’impression que le Coyote à déraper et qu’il se dirige vers la barrière. Je me lève souvent, mais non le Coyote est bien sage et pointe son étrave bien en face.
Pendant nom apnée pour positionner l’ancre j’ai remarqué que le récif abondait de poison, beaucoup d’énorme mérous, de tortues, de poissons perroquets et aussi des requins en bon nombre .Aussi en attendant que l’on vienne nous chercher je propose a Danièle de se faire une petite chasse histoire de mangé du poisson frais. De plus je veux aller voir comment est la passe du nord qui est plus grande que celle qui nous fait face. On trouve facilement la passe, une quinzaine de mètres de large ou la houle ne déferle presque pas. On jette l’ancre de l’annexe et on se met à l’eau. C’est super beau, beaucoup de poisson et de très beaux coraux. La passe est peu profonde peu être un mètre cinquante et tout de suite dans le lagon un dédale de patates .La passe est inaccessible pour le Coyote qui cale a un mètre soixante dix. Il me reste a trouvé un poisson pour le déjeuner. Je retourne sur le tombant laisse les mérous tranquilles vu qu’ils ont la gratte et cherche ces petits poisons rouges que l’on appel bigaille. Je sais que les perroquets son bons à manger mais ils sont trop beaux pour que je les tire.  
Nous sommes dans l’eau depuis une petite demi heure, vu quels que requins par ci par la mais là ça commence à se gâter.  Ils sont plus nombreux et deviennent de plus en plus  agiter en venant nous frôler, a un moment nous n’avons même plus le temps de les surveiller tellement ils arrivent d’un peu partout fonçant sur nous et nous évitant dans les derniers mètres. J’ai a peine tiré un poison que celui-ci se fait dévoré sur ma flèche  par un requin  Nous abandonnons notre chasse et grimpons vite fait dans l’annexe. C’est bien la première foi que l’on se fait une frayeur  pareil.  Quand nous rencontrons Bill et que nous lui expliquons notre aventure il se met à rire et nous dit qu’ils ne sont pas méchants il suffi de leur donner des coups de pieds. Danièle lui dit qu’on lui laisse appliquer sa méthode  et que pour nous la chasse est finie. On ira se baigner dans le lagon avec les raies et les petits poissons.
Toute l’après midi nous l’avons passée avec les gens du village et un habitant a voulu nous montrer le futur Yacht Club de Palmerston. Cela nous a fait sourire car le pauvre homme ne disposait de peu de matériel mais le toit de palmes était posé et un semblant de bar était en construction. Nous lui avons donné plusieurs drapeaux afin de garnir et décorer son local . Nous avons joués au volet et a 18 heures tout le monde est retourner chez soit pour se retrouvé a la messe .Nous avons trouvé cela Danièle et moi pas mal plus du genre de lavage de cerveau qu’a une messe .Le thème tournant toujours autour de Dieu et de son  arrivée prévu presque pour  demain.
La soirée a été très chaleureuse et nourrissante, un énorme gâteau d’anniversaire bien sucré et bien gras a clos ce repas . Nous avons mangés du waouh que bill a été pêcher la veille . Un poisson qui devait bien faire sont mètre cinquante et un bon vingt kilos .Bill nous a expliqué comment il péchait. Il par le soir en mer et avec une lampe torche il attrape des poissons volants en les poursuivant avec une épuisette  il s’en serre ensuite comme  d’appât  le lendemain.
Il est bien onze heures quand Bill nous ramène au bateau. On monte dans sa barque qui est équipée d’un vingt cinq chevaux Yamaha et nous voila parti sans la moindre lampe torche et la nuit est d’un noir d’encre. Bill file a fond la caisse de ses 25 chevaux, moi je me tasse dans le fond de la barque et crie  a Danièle qui est assise sur le rebord de la barque de s’assoir dans le fond. Je m’attend a chaque instant a percuter une patate ou que le pieds d’hélice s’arrache sur le corail .Non rien de tout ça, Bill passe la barrière sans ralentir et nous débarque sur le Coyote  puis repart aussi vite dans la nuit. Nous en restons baba, on a beau écarquiller les yeux, rien pas un repère pas une lumière rien qui puisse nous donner un indice de comment il a pu faire ça .Bien sur on c’est dit qu’il connait bien le coin mais passer toutes les patates et se faufiler par une petite faille de deux ou trois mètres dans la barrière sans rien toucher ni ralentir, faut être doué d’un sixième sens.
Le lendemain nous retournons au village avec notre annexe en passant par la grande passe, nous sommes de nouveau inviter pour diner le soir, ils viendront nous chercher.  En repartant au bateau je décide de prendre la petite passe, Danièle est debout a l’avant et surveille les patates, arrivé a la passe je la loupe et cogne le pieds de l’hélice sur le corail sans gravité car j’avais pris la précaution de déverrouiller le pied. Moi en milieux de journée a petite vitesse, super attentif, je me croche une patate .Ça nous impressionne encore plus de ce que l’on a vécu. Le soir le retour s’est déroulé de la même façon sauf que nous avons été super attentif pour voir comment il faisait. Rien pas de chenal   , pas un piquet planter dans une patate, tout a l’instinct, tout est programmé dans sa tête.
On ne lui demandera pas comment il fait préférant garder le souvenir d’un  homme un peu surnaturel.
Cela fait maintenant 4 jours que nous sommes a Palmerston ,le temps commence a changer ,de longs nuages filamenteux très haut dans le ciel , puis des nuages moutonneux plus bas commence a arrivé de l’ouest ,mais les alizés sont toujours pleins est cela ne me dit rien de bon ,nous partirons demain ou après demain .
Le premier coup de rappel du Coyote sur son ancre m’a sorti du lit vite fait. Le Coyote a le  cul face a la barrière et la houle est montée d’un cran. Puis le vent est monté à 25 nœuds, avec des rafales a 30 nœuds  nous faisant passer une nuit d’enfer sur le pont , pour compenser au moteur les violents à-coups de rappel du coyote. J’avais préparer le largage du mouillage au cas ou la situation aurait empirer et nous serions rester au large  en attendant la levé du jour.
Voir le soleil se lever après une nuit d’enfer, quel bonheur, fini la peur et l’angoisse, la mer parait moins méchante, le vent moins fort et la barrière moins  menaçante mais maintenant elle est avec toute la longueur du mouillage a une quarantaine de mètres mais trop prés a mon gout . Nous ne pouvons pas rester, le temps tourne au mauvais et les quels que rayons du matin vont se transformer en pluie
D’ailleurs Bill l’a deviné lui aussi car il vient nous dire au revoir avec plusieurs jeunes gens du village.
Direction Niue sous un déluge d’eau qui nous obligera a rester calfeutrer dans le carré pendant deux jours complets ,confiant la barre au pilote automatique , certainement la plus belle des inventions après la roue .
Nous avons appris que maintenant de petits bateaux de croisières faisaient escale a Palmerston ,une taxe de séjour y était appliquée ,un visa obligatoire et payant ,le mouillage payant ,que le Yacht Club prospère et c’est agrandi et que les jeunes filles non nul besoins de faire les yeux doux aux navigateurs solitaires .
Un petit bout de terre seul au bout du monde cela n’existe plus . Il y a partout un «péage» ,un garde chiourme , une pancarte « privé ,interdit »  
Danièle et Raymond sur Coyote (Oceanis 390)


Bonnes fêtes de fin d'année a toutes et a tous
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Message par Juju Sam 12 Déc 2015 - 14:59

Merci Danièle et Raymond pour une autre belle histoire à faire rêver.

C'est comme maman et papa qui racontent une histoire à la marmaille avant le coucher. Encore une histoire, encore ... bounce
Juju
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Message par PJ Sam 12 Déc 2015 - 18:07

Encore une merveilleuse histoire, merci Coyote, et des bouts de terre perdus ça existe encore, mais il y en a de moins en moins , j'en ai visité un cet été , Île Sainte-Marie au large de Madagascar. 

PJ
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Message par Cap't Don Mario Dim 13 Déc 2015 - 7:10

Merci Danièle et Raymond pour un autre chapitre du livre de Coyote qui s'en vient
cheers
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Message par paulix99 Dim 13 Déc 2015 - 17:19

Super encore une fois... Je n arrive pas à me tanner de vos récits..
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Message par coyote Dim 13 Déc 2015 - 20:52

Bonjour a toutes et a tous

Merci pour les encouragements . Une de prévu pour les entre deux fêtes

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