Un bateau reflet il son proprietaire
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Un bateau reflet il son proprietaire
Un bateau reflet il son propriétaire
N’ayant rien d’autre a faire que de regarder la cheminée et voire tomber les feuilles mortes qui annoncent l’hiver .J’ai l’âme aux souvenirs et aux anecdotes dont celle-ci qui concerne les bateaux et leurs propriétaires .
Nous étions a Saint Martin et notre projet était de faire la traversée vers l’Europe .Un jour que nous étions sur le bateau d’un ami pour un apéritif dinatoire et parler de traversées il nous a convaincu que le paradis ne se trouvait pas a l’est mais a son opposé a l’ouest au milieux du pacifique et devant ses récits et ses aventures nous avons changés notre nouvelle destination .Puis au fil de la soirée toujours en parlant de bateau il nous sort cette phrase : Tu sais Raymond les propriétaires de maramu se son tous des cons !.
Très drôle je trouve parque lui il a un super maramu est sympa comme pas deux ,a le cœur sur la main et le porte monnaie aussi ouvert que son cœur .Toujours inviter a boire et a manger a son bord ,prêter sa voiture ,invité au casino et j’en passe . Ce brave gars s’appelle Roland Machin
Alors je pense a lui et a sa petite phrase, cherche dans mes souvenirs si les proprios de maramu sont vraiment comme ça. Hé ma fois j’en ai croisé quelques uns sur ma route dont au moins deux peu être méritaient ce qualitatif.
Mon premier souvenir remonte a ma première demande d’embarquement pour la transat des Alizées .Je devais embarquer sur un super maramu mais il y a eu un contretemps et je me suis retrouvé devant le bateau avec mon sac comme un gland. J’ai demandé au proprio s’il voulait me rembourser mon billet de train, il m’a envoyé paitre. Bof y a pas de quoi fouetter un chat.
Le second c’était a Panama . Nous étions sur un bateau Hollandais comme équipiers en échange de 60 photocopies de carte du pacifique que le sympathique Hans avait trouvé comme bon échange .A cette époque 60 cartes c’était un bon plan pour nous aussi . Aussi ce jour de passage du canal nous sommes a quatre heures du matin sur le bateau de Hans pour attendre le pilote pour 6 heures .Nous attendrons en tournant en rond sur le flat jusqu'à 10 heures ou l’on fini par apprendre que l’on nous a oublié et qu’un autre bateau avait pris notre place .Hans est déçu et bien en colère ,car nous ne pouvons pas passer avec lui demain vu que l’on passe nous le Coyote dans deux jours . On a su plus tard quand nous avons traversés qui avait fait se petit tour de cochon . Au mouillage de Balboa de l’autre coté du canal il y avait un super maramu qui ne devait pas être la .On a pensé que quelques billets verts avaient peu être changés l’ordre des départs . Sachant qu’a cette époque au Yacht Club de Colon on était au courant de tout ,qui cherchait des équipiers qui passait ,qui était dans la panade , tous les potins se discutaient ici . Enfin la aussi ya pas de quoi fouetter un chat .
Mon troisième souvenir se passe sur l’Orénoque et plus précisément sur un de ses bras le Macaréo .
Nous sommes a Trinidad pour préparer le Coyote en vu de son futur voyage vers le Pacifique .On apprend qu’une expédition sur le Macaréo ,une dizaine de bateaux est en train de s’organisé . On prend contact mais c’est pour nous dire que le projet est abandonné mais que trois bateaux sont toujours partant . Tant pis et même tant mieux moins de choses a gérer pour un petit groupe . Tout est prêt nous sommes quatre un Sun Légende un maramu et un couple de petit jeune sur un vieux bateau en acier . Se sont eux d’ailleurs qui avaient lancés cette idée et surtout qui avaient trouvés les précieux renseignements pour pouvoir entrer dans le Macaréo .Idées et renseignements repris par le proprio du maramu . voila pourquoi ils se joignaient a nous mais faisant bande a part gardant une dent contre le maramu .
La traversée jusqu'à l’embouchure du fleuve a été bonne .Mais ça s’est compliqué pour trouvé se maudit passage car tout était faux .Mes deux compagnons commençaient a rebroussés chemin quand avec beaucoup d’obstination je réussi a trouver un passage ,leur donnais tous les points et amers et a la nuit tombé nous étions tous sur la maramu en train de fêter se mini exploit . A un moment nous avons entendu a la radio les deux petit jeunes qui s’étaient perdu comme leur moteur était poussif ils avaient deux bonnes heures de retard et se trouvaient dans un noir d’encre . La réponse des propriétaire du maramu me paru bien méchante : «qu’ils se débrouillent ils ont toutes les coordonnées ».
J’ai sauté dans mon annexe, passe sur le Coyote prendre une lampe projecteur et filé a toute vitesse de mes quinze chevaux a leur rencontre ,trouvé , guidé, aidé a mettre leur mouillage a cause de la vase et surtout du courant de 4 nœuds qui descendait du fleuve .
Ce fut une belle aventure de 15 jours en toute illégalité en territoire Vénézuélien
La aussi pas de quoi fouetter un chat (au pire la femme qui a répondu cette idiotie )
Le quatrième donne a réfléchir . Nous venons d’arrivés au Sam Blas .Parti de Curaçao ,quatre nuits presque sans dormir car Danièle est bien mal en point et ne peu assurer que quels que quarts , cinq jours de navigation épuisante les alizées ne descendant jamais en dessous de 25 nœuds ,sitôt arrivé on dort .Deux heures plus tard Danièle tape dans les quarante de fièvre et je lance un appel a la radio si il y a un hôpital dans le coin .
Cinq minutes plus tard une annexe vient ce mettre a couple du Coyote et quelle ne fut pas ma stupéfaction de m’entendre dire :« Tu vois je suis au mouillage là a coté de toi mais les éoliennes comme la tienne je peux pas les blairer et si tu te met a coté de moi la prochaine fois je te la défonce .Maintenant je m’en vais je change de mouillage ». En effet il est parti avec son gros maramu( A l’arrière de son bateau il y avait je crois une tête d’indien peinte) .Moi encore dans les vapes j’ai rien dit plus préoccuper par Danièle dont le thermomètre flirtait avec les 41°.Notre nouvel appel a trouvé un médecin (Québécoise )qui lui a diagnostiqué la malaria .
Le dernier est pas mal non plus dans son genre .On arrive au mouillage de Las Palmas aux Canaries avec le ketch de 16 mètres que j’ai trouvé en mer est a couple du Coyote . Bien entendu tout le monde me dit de me mettre ailleurs avec de grands gestes. Il ya beaucoup de monde au mouillage car la marina est réquisitionner par la flottille de l’ARC . A la fin je fini par trouvé un endroit assez dégagé pour faire ma manœuvre .D’ailleurs il y a un mec gentil sur son maramu qui relève son mouillage sans doute pour me donner plus de place et bien non c’est pas un gentil c’est un méchant crétin qui raccourci son mouillage pour me dissuader d’aller ailleurs. C’est trop ,les mots d’oiseaux pleuvent drus et rien a foutre des autres je pose mon mouillage . Y a une limite a tout .
Au mouillage les deux bateaux a couple deviennent dangereux a cause des vagues provoquées par les pilotes et les remorqueurs .Aussi je décide de mouillé le ketch avec son propre mouillage .Avant de le faire je vais au bateau voisin le maramu pour le prévenir que je mettais l’autre bateau sur son mouillage et que si il arrivait quelles que chose je lui donnais les coordonnées de son assurance (que j’ai retrouvée). Refus net et catégorique de dialogue ,je lui balance le morceau de papier contre sont gré et lui fais comprendre qu’il aille se faire voir . Mauvaise réponse de ma part ,le gars saute dans mon annexe et se jette sur moi le poing levé prêt a me le faire avalé .C’est Danièle qui nous sépare et le gars remonte a son bord en me promettant de me faire la peau . Jamais revu se fils de Aryen qui devait certainement cultiver une certaine nostalgie d’un certain passé.
Bien sur il y a bien d’autres cas avec toutes sortes de bateaux et heureusement beaucoup plus de bons coups que de mauvais .C’était juste pour vous faire passer un bon moment
Allez une bonne pensée pour toi Roland et merci encore pour ta gentillesse et ton savoir vivre ou que tu sois .
Danièle et Raymond sur ex Coyote
N’ayant rien d’autre a faire que de regarder la cheminée et voire tomber les feuilles mortes qui annoncent l’hiver .J’ai l’âme aux souvenirs et aux anecdotes dont celle-ci qui concerne les bateaux et leurs propriétaires .
Nous étions a Saint Martin et notre projet était de faire la traversée vers l’Europe .Un jour que nous étions sur le bateau d’un ami pour un apéritif dinatoire et parler de traversées il nous a convaincu que le paradis ne se trouvait pas a l’est mais a son opposé a l’ouest au milieux du pacifique et devant ses récits et ses aventures nous avons changés notre nouvelle destination .Puis au fil de la soirée toujours en parlant de bateau il nous sort cette phrase : Tu sais Raymond les propriétaires de maramu se son tous des cons !.
Très drôle je trouve parque lui il a un super maramu est sympa comme pas deux ,a le cœur sur la main et le porte monnaie aussi ouvert que son cœur .Toujours inviter a boire et a manger a son bord ,prêter sa voiture ,invité au casino et j’en passe . Ce brave gars s’appelle Roland Machin
Alors je pense a lui et a sa petite phrase, cherche dans mes souvenirs si les proprios de maramu sont vraiment comme ça. Hé ma fois j’en ai croisé quelques uns sur ma route dont au moins deux peu être méritaient ce qualitatif.
Mon premier souvenir remonte a ma première demande d’embarquement pour la transat des Alizées .Je devais embarquer sur un super maramu mais il y a eu un contretemps et je me suis retrouvé devant le bateau avec mon sac comme un gland. J’ai demandé au proprio s’il voulait me rembourser mon billet de train, il m’a envoyé paitre. Bof y a pas de quoi fouetter un chat.
Le second c’était a Panama . Nous étions sur un bateau Hollandais comme équipiers en échange de 60 photocopies de carte du pacifique que le sympathique Hans avait trouvé comme bon échange .A cette époque 60 cartes c’était un bon plan pour nous aussi . Aussi ce jour de passage du canal nous sommes a quatre heures du matin sur le bateau de Hans pour attendre le pilote pour 6 heures .Nous attendrons en tournant en rond sur le flat jusqu'à 10 heures ou l’on fini par apprendre que l’on nous a oublié et qu’un autre bateau avait pris notre place .Hans est déçu et bien en colère ,car nous ne pouvons pas passer avec lui demain vu que l’on passe nous le Coyote dans deux jours . On a su plus tard quand nous avons traversés qui avait fait se petit tour de cochon . Au mouillage de Balboa de l’autre coté du canal il y avait un super maramu qui ne devait pas être la .On a pensé que quelques billets verts avaient peu être changés l’ordre des départs . Sachant qu’a cette époque au Yacht Club de Colon on était au courant de tout ,qui cherchait des équipiers qui passait ,qui était dans la panade , tous les potins se discutaient ici . Enfin la aussi ya pas de quoi fouetter un chat .
Mon troisième souvenir se passe sur l’Orénoque et plus précisément sur un de ses bras le Macaréo .
Nous sommes a Trinidad pour préparer le Coyote en vu de son futur voyage vers le Pacifique .On apprend qu’une expédition sur le Macaréo ,une dizaine de bateaux est en train de s’organisé . On prend contact mais c’est pour nous dire que le projet est abandonné mais que trois bateaux sont toujours partant . Tant pis et même tant mieux moins de choses a gérer pour un petit groupe . Tout est prêt nous sommes quatre un Sun Légende un maramu et un couple de petit jeune sur un vieux bateau en acier . Se sont eux d’ailleurs qui avaient lancés cette idée et surtout qui avaient trouvés les précieux renseignements pour pouvoir entrer dans le Macaréo .Idées et renseignements repris par le proprio du maramu . voila pourquoi ils se joignaient a nous mais faisant bande a part gardant une dent contre le maramu .
La traversée jusqu'à l’embouchure du fleuve a été bonne .Mais ça s’est compliqué pour trouvé se maudit passage car tout était faux .Mes deux compagnons commençaient a rebroussés chemin quand avec beaucoup d’obstination je réussi a trouver un passage ,leur donnais tous les points et amers et a la nuit tombé nous étions tous sur la maramu en train de fêter se mini exploit . A un moment nous avons entendu a la radio les deux petit jeunes qui s’étaient perdu comme leur moteur était poussif ils avaient deux bonnes heures de retard et se trouvaient dans un noir d’encre . La réponse des propriétaire du maramu me paru bien méchante : «qu’ils se débrouillent ils ont toutes les coordonnées ».
J’ai sauté dans mon annexe, passe sur le Coyote prendre une lampe projecteur et filé a toute vitesse de mes quinze chevaux a leur rencontre ,trouvé , guidé, aidé a mettre leur mouillage a cause de la vase et surtout du courant de 4 nœuds qui descendait du fleuve .
Ce fut une belle aventure de 15 jours en toute illégalité en territoire Vénézuélien
La aussi pas de quoi fouetter un chat (au pire la femme qui a répondu cette idiotie )
Le quatrième donne a réfléchir . Nous venons d’arrivés au Sam Blas .Parti de Curaçao ,quatre nuits presque sans dormir car Danièle est bien mal en point et ne peu assurer que quels que quarts , cinq jours de navigation épuisante les alizées ne descendant jamais en dessous de 25 nœuds ,sitôt arrivé on dort .Deux heures plus tard Danièle tape dans les quarante de fièvre et je lance un appel a la radio si il y a un hôpital dans le coin .
Cinq minutes plus tard une annexe vient ce mettre a couple du Coyote et quelle ne fut pas ma stupéfaction de m’entendre dire :« Tu vois je suis au mouillage là a coté de toi mais les éoliennes comme la tienne je peux pas les blairer et si tu te met a coté de moi la prochaine fois je te la défonce .Maintenant je m’en vais je change de mouillage ». En effet il est parti avec son gros maramu( A l’arrière de son bateau il y avait je crois une tête d’indien peinte) .Moi encore dans les vapes j’ai rien dit plus préoccuper par Danièle dont le thermomètre flirtait avec les 41°.Notre nouvel appel a trouvé un médecin (Québécoise )qui lui a diagnostiqué la malaria .
Le dernier est pas mal non plus dans son genre .On arrive au mouillage de Las Palmas aux Canaries avec le ketch de 16 mètres que j’ai trouvé en mer est a couple du Coyote . Bien entendu tout le monde me dit de me mettre ailleurs avec de grands gestes. Il ya beaucoup de monde au mouillage car la marina est réquisitionner par la flottille de l’ARC . A la fin je fini par trouvé un endroit assez dégagé pour faire ma manœuvre .D’ailleurs il y a un mec gentil sur son maramu qui relève son mouillage sans doute pour me donner plus de place et bien non c’est pas un gentil c’est un méchant crétin qui raccourci son mouillage pour me dissuader d’aller ailleurs. C’est trop ,les mots d’oiseaux pleuvent drus et rien a foutre des autres je pose mon mouillage . Y a une limite a tout .
Au mouillage les deux bateaux a couple deviennent dangereux a cause des vagues provoquées par les pilotes et les remorqueurs .Aussi je décide de mouillé le ketch avec son propre mouillage .Avant de le faire je vais au bateau voisin le maramu pour le prévenir que je mettais l’autre bateau sur son mouillage et que si il arrivait quelles que chose je lui donnais les coordonnées de son assurance (que j’ai retrouvée). Refus net et catégorique de dialogue ,je lui balance le morceau de papier contre sont gré et lui fais comprendre qu’il aille se faire voir . Mauvaise réponse de ma part ,le gars saute dans mon annexe et se jette sur moi le poing levé prêt a me le faire avalé .C’est Danièle qui nous sépare et le gars remonte a son bord en me promettant de me faire la peau . Jamais revu se fils de Aryen qui devait certainement cultiver une certaine nostalgie d’un certain passé.
Bien sur il y a bien d’autres cas avec toutes sortes de bateaux et heureusement beaucoup plus de bons coups que de mauvais .C’était juste pour vous faire passer un bon moment
Allez une bonne pensée pour toi Roland et merci encore pour ta gentillesse et ton savoir vivre ou que tu sois .
Danièle et Raymond sur ex Coyote
coyote- Messages : 94
Date d'inscription : 11/07/2013
Re: Un bateau reflet il son proprietaire
Intéressante récits de maraboux et drôle d'histoire que celle du ketch qu'est il devenue ? et ou l'a tu trouvé ? dans quel état était t'il ?
Dernière édition par Tribule le Jeu 27 Oct 2016 - 19:19, édité 1 fois
Re: Un bateau reflet il son proprietaire
Bonjour
A 52 miles des Canaries , en tres bon état .
de quoi faire une autre histoire .........Pour Noël
Bonne soirée a tous
A 52 miles des Canaries , en tres bon état .
de quoi faire une autre histoire .........Pour Noël
Bonne soirée a tous
coyote- Messages : 94
Date d'inscription : 11/07/2013
Re: Un bateau reflet il son proprietaire
J'ai bien hâte de la lire et de voir des photos.
Vous l'avez vendu je présume ?
Vous l'avez vendu je présume ?
Re: Un bateau reflet il son proprietaire
Bonjour
Non une épave appartient a son propriétaire , si abandon ,a l,assureur ,si plus personne au pays ou elle s'échoue
Non une épave appartient a son propriétaire , si abandon ,a l,assureur ,si plus personne au pays ou elle s'échoue
coyote- Messages : 94
Date d'inscription : 11/07/2013
Re: Un bateau reflet il son proprietaire
Encore une autre histoire interressante Bravo Raymond chapitre 3 de ton livre .... ben hâte de lire l'histoire du ketch....
Cap't Don Mario- Messages : 182
Date d'inscription : 07/08/2014
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