Marine a voiles
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marginal
paulgty2
6 participants
Marine a voiles
Bonjour à tous, je voudrais savoir si Montréal aurait un type de bateau traditionnel qui serait représentatif de la ville du temps de la marine à voiles.
Un type de navire qui serait coutumier du port de Montréal dans les années 1840 à 1900 environ. Dans le style de cette Goélette américaine Californian, réplique de 1984 du cotre C. W. Lawrence de 1847.
Paul
Un type de navire qui serait coutumier du port de Montréal dans les années 1840 à 1900 environ. Dans le style de cette Goélette américaine Californian, réplique de 1984 du cotre C. W. Lawrence de 1847.
Paul
paulgty2- Messages : 63
Date d'inscription : 11/01/2013
Re: Marine a voiles
Port de Montréal, vue du st-Laurent, 1762.
Rue de la Commune (anciennement Rue Commissionners).
En 1830.
En 1872 avec dans le fond le marché Bonsecour.
Entrepot Frigorifique vers 1925.
Rue de la Commune (anciennement Rue Commissionners).
En 1830.
En 1872 avec dans le fond le marché Bonsecour.
Entrepot Frigorifique vers 1925.
Dernière édition par marginal le Lun 4 Fév 2013 - 15:45, édité 1 fois
Re: Marine a voiles
Les goelettes à hunier sont une invention Américaine qui date de l'époque de leur guerre d'indépendance ou il fallait forcer le blocus des côtes de l'Est des USA et pour ça il on crée ces goelettes rapides et capables de remonter au près. Les Pride Of Baltimore et cette California sont des copie de ces bateaux rapides et puissants, et même la Goelette America qui a donné son nom à la fameuse course de l'-America's Cup- ont fait faire un saut quantique aux bateaux de l'époque. Je doute fort qu'au Québec l'on ait eu autre chose que des lourds chalands, barge et autres bateaux de travail construits sur les berges du St-Laurent, à l'ile au Coudre et sur la côte Nord, par des familles célèbres .
Ancien membre- Messages : 5198
Date d'inscription : 05/01/2011
Re: Marine a voiles
C'est un peu le but de ma question Elie , car aucun document ne donne de photos ou tableaux de bateau un peu plus fin et rapide que les lourds bateaux de transport maritime.
Merci Martin pour ces photos d' époques, mais quelles belles images avec tous ces gréements.....
Merci Martin pour ces photos d' époques, mais quelles belles images avec tous ces gréements.....
paulgty2- Messages : 63
Date d'inscription : 11/01/2013
Re: Marine a voiles
Exactement, des gallions et des brics et des chaluts, des bateaux plats, des gouélettes pour le cabotage. Je ne suis pas si connaissant, mais à la maison, j'ai quelques livres qui font état des courses à Québec et dans la région de Montréal dès 1850 à peu près. Dans les deux villes des courses étaient scédulés et le dr Untel se mesurait à l'imbattable barque du notaire machin des anglais bien souvent. Deux choses m'ont fasciné, c'est que nous avions d'excellents concepteurs ici qui voulaient tester l'astuce la meilleure à la prochaine joute. Mais aussi que les populations en étaient avides, que les joutes étaient discutés dans les journaux et étaient suivis par un peu tout le monde sur la rive par les populations en général comme u événement sportif.....
Au Royal Ste Lawrnce Yatching Club, il y a plein de photos de ces anciennes embarquations, et ils vienent jstement de publier un album historique qu'ils vendent...
Au Royal Ste Lawrnce Yatching Club, il y a plein de photos de ces anciennes embarquations, et ils vienent jstement de publier un album historique qu'ils vendent...
Guy du Farniente- Messages : 2096
Date d'inscription : 05/04/2011
Re: Marine a voiles
L'age d'or des ports de Montréal et Québec. Ces clippers surtout Anglais venaient à Montréal sur lest: Des briques fabriquées en Angleterre et vendues à Montréal, Boston, New York et Philadelphie. Ils repartaient avec des bois précieux pour les Anglais: Chênes, Érable, merisier, et de Québex de grandes épinettes rouges qui servaient à faire les mâts des bateaux de la Royal Navy, avec le teck de Birmanie pour les bordés insensible aux attaques des tarets ces vers marins qui adorent le bois des coques et le mange. La région des Bois Francs a été ravagées de ses superbes chênes de la forêt primitive, les bateaux sont tous disparus, et il reste de ce négoce sauvage les anciennes briques que l'on voit encore sur les édifices de ces villes et très peu d'autres choses, sinon la plaine du St-Laurent débarrassée de ses forêts anciennes qui ont donné sont nom à cette région. Maintenant le chêne vendu au Québec, la plupart du pin viennent des Carolines ou les Virginies et Maryland...
Ancien membre- Messages : 5198
Date d'inscription : 05/01/2011
Re: Marine a voiles
Allez consulter cette petite merveille de site issu de la SRC
http://www.radio-canada.ca/sujet/monfleuvemonhistoire/
http://www.radio-canada.ca/sujet/monfleuvemonhistoire/
Noel- Messages : 849
Date d'inscription : 27/02/2011
Re: Marine a voiles
J'ai un livre qui est une des bonnes références sur les bateaux de régates et qui traite aussi de ces fameux bateaux à voile ouverts des pilotes du St-Laurent qui se disputaient les premières ''régates'' avant de devenir associés. Je ne peux m'empêcher de reproduire un paragraphe < 16 octobre 1862, Québec Yatch Club>.
La course eut lieu dans la matinée, par beau temps et brise légère, entre le quaie des Commissaires et la bouée de Beaumont, une distance de trente milles. Le vapeur Queen Victoria, chargé de spectateurs, accompagna les yatch. M. le Docteur Géo. Douglas, inspecteur médical du port, M. l'avocat A.R. Angers et le secrétaire trésorier du club, M. Sturton agissaient comme juges. Ce fut une course très intéressante. Le Tom Spring, piloté par M. Wm O'Neil, employé de la Bank of British North america, remporta la victoire facilement, ayant précédé ses riveaux continuellement. Mais la deuxième place fut chaudement contestée. Le Wild Rose, piloté par M. W. Wallace, et le TomSawer que conduisait M. J. Gibsone, arrivèrent au but si près l'un de l'autre qu'on ne savait à quoi s'en tenir; ce n'est qu,avoir computé les handicaps respectifs que les juges furent en mesure d,attribuer le deuxième rang au Tom sawers. Le constructeur Furguson devait jubiler, puisque c'était trois bateaux de son chantier qui avaient obtenu les trois premières places. Il n'avait, toutefois, pas eu le plaisir de battre Jeff Davis qui n'avait pas été inscrit dans cette course. > ; Réf.: Un siècle de Yatching sur le St-Laurent 1861-1964, par Hector Cimon, p.22, Librairie Garneau Ltd. Québec, 1966
En fait, il y avait une variété de barques chaloupes, dans un autre livre tu trouvera tout ce qui était plus gros; entre 1787 et 1896, les environs de Québec mettent en chantier plus de 2000 voiliers de plus de cent tonneaux, Packets et Clippers, on était parfois le plus grand constructeur au monde, on a même construit des quatre mats et le plus grand voilier le Colombus en 1824, 3690 tonneaux
Bref, la voile sur le fleuve était d'une grande diversité et les courses...j'aimerais celà que les croisières AMT suivent le Farfelu remplis de fans en délire pour la prochaine régate de Misy...
Voici quelques références, elles ne sont pas nombreuses, mais les récits sont épiques.
La course eut lieu dans la matinée, par beau temps et brise légère, entre le quaie des Commissaires et la bouée de Beaumont, une distance de trente milles. Le vapeur Queen Victoria, chargé de spectateurs, accompagna les yatch. M. le Docteur Géo. Douglas, inspecteur médical du port, M. l'avocat A.R. Angers et le secrétaire trésorier du club, M. Sturton agissaient comme juges. Ce fut une course très intéressante. Le Tom Spring, piloté par M. Wm O'Neil, employé de la Bank of British North america, remporta la victoire facilement, ayant précédé ses riveaux continuellement. Mais la deuxième place fut chaudement contestée. Le Wild Rose, piloté par M. W. Wallace, et le TomSawer que conduisait M. J. Gibsone, arrivèrent au but si près l'un de l'autre qu'on ne savait à quoi s'en tenir; ce n'est qu,avoir computé les handicaps respectifs que les juges furent en mesure d,attribuer le deuxième rang au Tom sawers. Le constructeur Furguson devait jubiler, puisque c'était trois bateaux de son chantier qui avaient obtenu les trois premières places. Il n'avait, toutefois, pas eu le plaisir de battre Jeff Davis qui n'avait pas été inscrit dans cette course. > ; Réf.: Un siècle de Yatching sur le St-Laurent 1861-1964, par Hector Cimon, p.22, Librairie Garneau Ltd. Québec, 1966
En fait, il y avait une variété de barques chaloupes, dans un autre livre tu trouvera tout ce qui était plus gros; entre 1787 et 1896, les environs de Québec mettent en chantier plus de 2000 voiliers de plus de cent tonneaux, Packets et Clippers, on était parfois le plus grand constructeur au monde, on a même construit des quatre mats et le plus grand voilier le Colombus en 1824, 3690 tonneaux
Bref, la voile sur le fleuve était d'une grande diversité et les courses...j'aimerais celà que les croisières AMT suivent le Farfelu remplis de fans en délire pour la prochaine régate de Misy...
Voici quelques références, elles ne sont pas nombreuses, mais les récits sont épiques.
Guy du Farniente- Messages : 2096
Date d'inscription : 05/04/2011
Re: Marine a voiles
Je me suis emporté, dans le port de Montréal, il y avait des clipper, en local des gouélettes, des bateaux plats. J'aimerais savoir si quelqu'un étudie la question lequel remporte, il y avait bien de la barque ouverte pour faire des transbordement, alors, c'est le cabotage avec des navires moyens, où les bateaux ouverts de pilotes et transbordeurs qui remporteraient la palme. Je n'ai pas assez lu, juste vu qu'il y avait une grande diversitée.
Guy du Farniente- Messages : 2096
Date d'inscription : 05/04/2011
Re: Marine a voiles
Merci à tous , je vais continuer mes recherches dans les livres et sites que vous m’avez indiqués et je vous reviendrais là-dessus prochainement!
Paul
Paul
paulgty2- Messages : 63
Date d'inscription : 11/01/2013
Re: Marine a voiles
Voici un décompte fait à partir des enregistrements originaux du port de Québec, mais juste les voiliers de plus de 100 tonneaux, une ancienne ligne entre le cabotage souvent en dessous et des navires dits hauturiers. Il y a donc discrimination entre le fretin et ...les petits navires de tout acabit qui étaient plus nombreux, surtout pour des raisons de communication et de cabotage entre les rives et la désserte des biens, personnes et services. En plus, pour l'épineuse question de Montréal, dans les anciennes liste, tout ce qui était construit en bas de Montréal était comptabilisé Québec. De ce comptage, sont exclus les bateaux construits ailleur qu'ici et les prises de guerre.
Comme c'est un décompte manuel, je me suis arrêté à de 1787 à 1841, après jusqu'en c'était juste pour avoir une idée de la répartition du type d'embarquation. Je me suis arrêté après 28 pages, il me restait 58 pages à comptabiliser, juste des voiliers, juste les gros...
300 - trois mat carré
155 - Brigantine
104 - Trois mâts barque
53 - Brick
32 - Senau
5 - Sloop
3 - Gouélettes trois mats
1 - Deux mâts carré
1 - quatre mâts barque
1 V. Carré que je ne sais pas ce que c'est
94 - Gouélettes 2 mats
Quand on pense tout le travail, le courage et les histoires personnelles qu'il y a derrière ces chiffres...je me souviens.
Comme c'est un décompte manuel, je me suis arrêté à de 1787 à 1841, après jusqu'en c'était juste pour avoir une idée de la répartition du type d'embarquation. Je me suis arrêté après 28 pages, il me restait 58 pages à comptabiliser, juste des voiliers, juste les gros...
300 - trois mat carré
155 - Brigantine
104 - Trois mâts barque
53 - Brick
32 - Senau
5 - Sloop
3 - Gouélettes trois mats
1 - Deux mâts carré
1 - quatre mâts barque
1 V. Carré que je ne sais pas ce que c'est
94 - Gouélettes 2 mats
Quand on pense tout le travail, le courage et les histoires personnelles qu'il y a derrière ces chiffres...je me souviens.
Guy du Farniente- Messages : 2096
Date d'inscription : 05/04/2011
Re: Marine a voiles
Le St-Laurent était la voie d'eau formidable qui permettait d'acheminer énormément de marchandises loin dans le continent Américain, et d'expédier aussi un tas de matières premières de Montréal et Québec vers l'Europe. Les canal de Lachine permettaient aux bateaux de joindre les grands lacs donc vraiment le coeur des Etats Unis, celui du Richelieu permettait de joindre la régions peuplées du Nord des USA. La vapeur au 19 ième siècle a permis d'augmenter le trafic des clippers et des barges grace aux remorqueurs qui touaient ces bateaux dans certaines zones du St-Laurent pour joindre Montréal et Québec, dans les canaux de Lachine et du Richelieu et jusque dans les grands Lac. Semble t-il qu'il existait de grosses barges sur le format des fameuses Thames Barges qui faisaient du transport sur la Tamise et elle marchaient à la voile avec seulement des vents favorables. Il y en quelques unes de coulées aux alentours de Burlington au Vermont. Les British amoureux de leur patrimoine ont fait revivre ces grandes barges ; Voici un exemple
https://www.youtube.com/watch?v=7VPAC4C9gmo
https://www.youtube.com/watch?v=7VPAC4C9gmo
Ancien membre- Messages : 5198
Date d'inscription : 05/01/2011
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