Trimaran Dany
+2
Dany
Régis
6 participants
Trimaran Dany
Salut Dany, où en es-tu rendu dans les rénos de ton tri. J'aime bien le bricolage or si tu as des photos à joindre à la discussion ça serait l'fun!
Re: Trimaran Dany
Ah mais je vous remercie beaucoup pour votre intéret. je veux bien vous faire un petit résumé de ce que j'ai de fait et de ce qui reste a faire.
Mais je dois dire que j'aime pas trop parler de mon projet. Quand je raconte aux gens, que je suis entrain de restaurer un trimaran de Piver qui a été bati en 1967, et que je reve de pouvoir naviguer avec, si Dieu le veut (c'est Lui, après tout, le Maitre a bord, avant moi!) jusqu'aux San Blas en passant par les Bahamas et les Antilles, eh bien, ces gens, se mettent a me faire d'étranges sourires et me parlent avec un ton de voix condescendant... en fait, par leurs grands sourires et le ton de leurs voix, ils me donnent le sentiment que je viens de dire que je m'appelle Jules César, si vous voyez ce que je veux dire.
Ce que ces gens ne savent pas, c'est que Arthur Piver testait systématiquement chacun de ses designs, leur faisant parcourir des milliers de milles nautiques en effectuant des traversées au cours de diverses transats qui avaient lieu a cette époque. Si ces bateaux ont l'air ringards aujourd'hui, il n'en demeure pas moins que, convenablement entretenus, ils offrent la possibilité de faire de belles traversées et des croisières interessantes, de facon sécuritaire, a ceux qui les naviguent.
J'ai néanmoins choisi, depuis un certain temps, une approche plus "low profile", en évitant de me faire remarquer. J'ai l'intention de me resortir la tete de ma cachette, le jour que mon bateau sera fini et aura été adéquatement fiabilisé.
Donc, ce qui a occupé une grande partie de mes travaux au cours des deux dernières saisons, ce fut de procéder a la transformation du profil de ma coque. A l'origine, Arthur Piver a concu ses coques a bouchain vif simple. Cela avait l'avantage de la simplicité lors de la construction par des gens ayant peu d'expérience mais en contrepartie, cela donnait, au bout du compte, un bateau qui s'enfoncait dans l'eau de facon excessive le moindrement qu'on le chargait ou qu'on installait des convivialités a bord. La surface mouillée devenait excessive et le bateau perdait de sa rapidité. Pour pallier a ce problème, des architectes nautiques de l'époque ont suggéré a Piver de modifier ses plans et de dessiner des coques a bouchains vifs doubles, s'apparentant d'avantage a un demi-cercle, la forme idéale qui optimise la capacité de porter une charge vs la surface mouillée. Ce qui fut fait. Arthur Piver modifia ses plans et ajouta la mention "Amateur Avancé" a la nouvelle mouture a bouchains vifs double de ses trimarans.
J'avais plusieurs raisons pour effectuer cette transformation a ma coque centrale. La plus importante était sans doute que je ne voyais vraiment pas comment j'allais appliquer des épaisseurs significatives de fibre de verre, CONTRE la Gravité, en dessous du bateau. Je faisais presque des cauchemars en me voyant, sous le bateau, entrain de tenter d'appliquer a bout de bras, le tissu de fibre de verre qui se déroule sans arret, ne tient pas en place, et l'époxy qui me dégoutte dans la face. J'avais tout rebati le dessous du bateau quand je me suis appercu en 2005. que le tout était pourri a l'os, mais il me restait le fibre de verre a faire. Il y avait aussi des petits défauts que je voulais corriger, comme des contreplaqués qui n'avaient pas exactement la meme épaisseur que ceux utilisés a l'origine. Et je ne pouvais évidemment pas retourner le bateau a l'envers pour faire ce travail de fibre de verre.
J'ai commencé par fixer a ma coque, des triangles en contreplaqué, a l'aide de petites vis passées de l'intérieur. Puis j'ai relié ces triangles entre eux a l'aide de d'autres pièces de contreplaquées fixées seulement aux triangles avec de l'époxy. Puis j'ai recouvert ces coffrages obtenus avec une peau de Core-Cell 1/4". J'ai démonté ensuite ces coffrages en dévissant les vis les retenant a la coque et je suis retourné a la maison avec ceux-ci. J'ai d'abord rempli les cavités avec une mousse de polyuréthane de haute densité puis j'ai retourné les coffrages a l'envers afin d'appliquer 3 bonnes épaisseurs de fibre de verre 22 onces par dessus ma peau de Core-Cell. Avec la Gravité du bon bord! Puis j'ai rammené chaque section obtenue, au bateau, la ou je les ai refixé en place mais de facon définitive cette fois ci. Une fois toutes les sections reposées, j'ai ensuite fait un travail similaire a du tirage de joints. Remplir les craques entre chaque sections, des bandes de tissu de fibre de verre pour unifier chaque section a la suivante et au restant du bateau, puis le glaisage et le sablage, ce que j'ai terminé l'été dernier. Ca été une grosse job mais elle est bien faite et c'est aussi une grosse charge de moins sur mes épaules aujourd'hui.
J'ai aussi tout peinturluré le dessus. Au Glass Shield, au rouleau, en plein soleil de fin juin. La j'ai appris que du polyuréthane deux composants, ca se pose pas comme de la sico. J'ai eu beau mettre autant de thinner que recommendé par le fabricant, la peinture adhérait a mon rouleau dès que je repassais dessus pour l'étendre. Le résultat, plein de petits picots tout partout sur ma job de peinture, comme si j'avais mis du sable dedans. En fait, ca me donnait presque un fini anti-dérapant. J'ai fini par apprendre que faut travailler a deux, un qui roule et le second qui repasse avec un pinceau. OK, je vais m'en rappeler quand va venir le temps de faire les coques. En attendant, je masque ma job de cabochon avec une bonne beurrée de KiwiGrip, question de faire un vrai dessus anti-dérapant. Le petit picotage qui reste entre chaque polygone de KiwiGrip et sur les surfaces verticales, je le sablerai et metterai une seconde couche de Glass-Shield, au pinceau, l'année prochaine.
J'ai posé mon simili-teck sur le plancher de cockpit et plate-forme de baignade. J'avais beaucoup de retailles de contreplaqué d'okumé marin 1/8" d'épais, alors je me suis fait plein de languettes 2" de large, puis sablé les contours a angle, recouvert chacune d'entre elles avec un pli de fibre de verre 6 onces et époxy west systems avec durcisseur ultra-clair offrant une résistance accrue aux UV. J'ai collé en place chaque languette en suivant le plan que je m'étais fait, puis appliqué le Sikaflex noir anti-UV entre chaque languette. Ensuite, j'ai appliqué plusieurs couches de vernis polyuréthane deux composants sur mes languettes. Puis finalement, pour rendre le tout anti-dérapant, tout en conservant l'apparence du bois, j'ai essayé un truc trouvé sur internet. Sur la dernière couche de vernis encore mouillé, je sapoudre du gros sel. 15 minutes plus tard, le vernis a durci et alors, je balaie tout le gros sel qui a pas adhéré et je ré-applique deux autres couches de vernis par dessus le tout. Il semble que le vernis polyuréthane a deux composants n'interragit pas avec le chlorure de sodium. Le résultat final est une surface rugeuse mais sans etre excessivement abrasive, au travers de laquelle on appercoit toujours le grain de bois. Les cristaux de gros sel sont enrobés dans le vernis et ne peuvent plus etre dissous par la pluie ou les embruns.
Asteur, qu'est-ce qui reste a faire? J'ai beaucoup d'amour a donner a mes coques latérales. A de nombreux endroits, le fibre de verre est tout craquelé, le fini est vraiment nul, il y a plein de coulisses de gel-coat, des patches de réparations antérieures grossièrement appliquées et certaines se décollent. Le tout était manifestement fait a la résine polyester, un produit que je n'utilise pas.
Quand mes coques latérales seront a mon gout, je vais peinturlurer les trois coques, puis je pourrai installer les chandeliers et filières, et des "rub-rails" en chene blanc de chaque coté.
Va falloir installer le moteur. Il est chez moi depuis que je l'ai acheté en 2007, un Perkins M30. Monté sur un banc facilement déplacable, je le fais démarrer et tourner a l'occasion. Il démarre au quart de tour. Une fois le moteur posé, il y a toutes les tringleries pour la commande des gaz, la transmission, le cut-off, le tuyau d'échappement avec le water trap, qu'il faudra installer. Ne pas oublier la petite prise d'air la ou l'eau sort de l'échangeur de chaleur, avant qu'elle entre dans le coude ou elle se mélange aux gaz d'échappements.
Finir l'intérieur, la cuisine, frigo, plomberie, électricité. Aménager un puis de chaine d'ancre a l'avant, pose du gindeau.
Il y a la job de poser tout ce qui est gréement, accastillage, remater.
Tout ca c'est résumé a la vitesse grand V....
Mais je dois dire que j'aime pas trop parler de mon projet. Quand je raconte aux gens, que je suis entrain de restaurer un trimaran de Piver qui a été bati en 1967, et que je reve de pouvoir naviguer avec, si Dieu le veut (c'est Lui, après tout, le Maitre a bord, avant moi!) jusqu'aux San Blas en passant par les Bahamas et les Antilles, eh bien, ces gens, se mettent a me faire d'étranges sourires et me parlent avec un ton de voix condescendant... en fait, par leurs grands sourires et le ton de leurs voix, ils me donnent le sentiment que je viens de dire que je m'appelle Jules César, si vous voyez ce que je veux dire.
Ce que ces gens ne savent pas, c'est que Arthur Piver testait systématiquement chacun de ses designs, leur faisant parcourir des milliers de milles nautiques en effectuant des traversées au cours de diverses transats qui avaient lieu a cette époque. Si ces bateaux ont l'air ringards aujourd'hui, il n'en demeure pas moins que, convenablement entretenus, ils offrent la possibilité de faire de belles traversées et des croisières interessantes, de facon sécuritaire, a ceux qui les naviguent.
J'ai néanmoins choisi, depuis un certain temps, une approche plus "low profile", en évitant de me faire remarquer. J'ai l'intention de me resortir la tete de ma cachette, le jour que mon bateau sera fini et aura été adéquatement fiabilisé.
Donc, ce qui a occupé une grande partie de mes travaux au cours des deux dernières saisons, ce fut de procéder a la transformation du profil de ma coque. A l'origine, Arthur Piver a concu ses coques a bouchain vif simple. Cela avait l'avantage de la simplicité lors de la construction par des gens ayant peu d'expérience mais en contrepartie, cela donnait, au bout du compte, un bateau qui s'enfoncait dans l'eau de facon excessive le moindrement qu'on le chargait ou qu'on installait des convivialités a bord. La surface mouillée devenait excessive et le bateau perdait de sa rapidité. Pour pallier a ce problème, des architectes nautiques de l'époque ont suggéré a Piver de modifier ses plans et de dessiner des coques a bouchains vifs doubles, s'apparentant d'avantage a un demi-cercle, la forme idéale qui optimise la capacité de porter une charge vs la surface mouillée. Ce qui fut fait. Arthur Piver modifia ses plans et ajouta la mention "Amateur Avancé" a la nouvelle mouture a bouchains vifs double de ses trimarans.
J'avais plusieurs raisons pour effectuer cette transformation a ma coque centrale. La plus importante était sans doute que je ne voyais vraiment pas comment j'allais appliquer des épaisseurs significatives de fibre de verre, CONTRE la Gravité, en dessous du bateau. Je faisais presque des cauchemars en me voyant, sous le bateau, entrain de tenter d'appliquer a bout de bras, le tissu de fibre de verre qui se déroule sans arret, ne tient pas en place, et l'époxy qui me dégoutte dans la face. J'avais tout rebati le dessous du bateau quand je me suis appercu en 2005. que le tout était pourri a l'os, mais il me restait le fibre de verre a faire. Il y avait aussi des petits défauts que je voulais corriger, comme des contreplaqués qui n'avaient pas exactement la meme épaisseur que ceux utilisés a l'origine. Et je ne pouvais évidemment pas retourner le bateau a l'envers pour faire ce travail de fibre de verre.
J'ai commencé par fixer a ma coque, des triangles en contreplaqué, a l'aide de petites vis passées de l'intérieur. Puis j'ai relié ces triangles entre eux a l'aide de d'autres pièces de contreplaquées fixées seulement aux triangles avec de l'époxy. Puis j'ai recouvert ces coffrages obtenus avec une peau de Core-Cell 1/4". J'ai démonté ensuite ces coffrages en dévissant les vis les retenant a la coque et je suis retourné a la maison avec ceux-ci. J'ai d'abord rempli les cavités avec une mousse de polyuréthane de haute densité puis j'ai retourné les coffrages a l'envers afin d'appliquer 3 bonnes épaisseurs de fibre de verre 22 onces par dessus ma peau de Core-Cell. Avec la Gravité du bon bord! Puis j'ai rammené chaque section obtenue, au bateau, la ou je les ai refixé en place mais de facon définitive cette fois ci. Une fois toutes les sections reposées, j'ai ensuite fait un travail similaire a du tirage de joints. Remplir les craques entre chaque sections, des bandes de tissu de fibre de verre pour unifier chaque section a la suivante et au restant du bateau, puis le glaisage et le sablage, ce que j'ai terminé l'été dernier. Ca été une grosse job mais elle est bien faite et c'est aussi une grosse charge de moins sur mes épaules aujourd'hui.
J'ai aussi tout peinturluré le dessus. Au Glass Shield, au rouleau, en plein soleil de fin juin. La j'ai appris que du polyuréthane deux composants, ca se pose pas comme de la sico. J'ai eu beau mettre autant de thinner que recommendé par le fabricant, la peinture adhérait a mon rouleau dès que je repassais dessus pour l'étendre. Le résultat, plein de petits picots tout partout sur ma job de peinture, comme si j'avais mis du sable dedans. En fait, ca me donnait presque un fini anti-dérapant. J'ai fini par apprendre que faut travailler a deux, un qui roule et le second qui repasse avec un pinceau. OK, je vais m'en rappeler quand va venir le temps de faire les coques. En attendant, je masque ma job de cabochon avec une bonne beurrée de KiwiGrip, question de faire un vrai dessus anti-dérapant. Le petit picotage qui reste entre chaque polygone de KiwiGrip et sur les surfaces verticales, je le sablerai et metterai une seconde couche de Glass-Shield, au pinceau, l'année prochaine.
J'ai posé mon simili-teck sur le plancher de cockpit et plate-forme de baignade. J'avais beaucoup de retailles de contreplaqué d'okumé marin 1/8" d'épais, alors je me suis fait plein de languettes 2" de large, puis sablé les contours a angle, recouvert chacune d'entre elles avec un pli de fibre de verre 6 onces et époxy west systems avec durcisseur ultra-clair offrant une résistance accrue aux UV. J'ai collé en place chaque languette en suivant le plan que je m'étais fait, puis appliqué le Sikaflex noir anti-UV entre chaque languette. Ensuite, j'ai appliqué plusieurs couches de vernis polyuréthane deux composants sur mes languettes. Puis finalement, pour rendre le tout anti-dérapant, tout en conservant l'apparence du bois, j'ai essayé un truc trouvé sur internet. Sur la dernière couche de vernis encore mouillé, je sapoudre du gros sel. 15 minutes plus tard, le vernis a durci et alors, je balaie tout le gros sel qui a pas adhéré et je ré-applique deux autres couches de vernis par dessus le tout. Il semble que le vernis polyuréthane a deux composants n'interragit pas avec le chlorure de sodium. Le résultat final est une surface rugeuse mais sans etre excessivement abrasive, au travers de laquelle on appercoit toujours le grain de bois. Les cristaux de gros sel sont enrobés dans le vernis et ne peuvent plus etre dissous par la pluie ou les embruns.
Asteur, qu'est-ce qui reste a faire? J'ai beaucoup d'amour a donner a mes coques latérales. A de nombreux endroits, le fibre de verre est tout craquelé, le fini est vraiment nul, il y a plein de coulisses de gel-coat, des patches de réparations antérieures grossièrement appliquées et certaines se décollent. Le tout était manifestement fait a la résine polyester, un produit que je n'utilise pas.
Quand mes coques latérales seront a mon gout, je vais peinturlurer les trois coques, puis je pourrai installer les chandeliers et filières, et des "rub-rails" en chene blanc de chaque coté.
Va falloir installer le moteur. Il est chez moi depuis que je l'ai acheté en 2007, un Perkins M30. Monté sur un banc facilement déplacable, je le fais démarrer et tourner a l'occasion. Il démarre au quart de tour. Une fois le moteur posé, il y a toutes les tringleries pour la commande des gaz, la transmission, le cut-off, le tuyau d'échappement avec le water trap, qu'il faudra installer. Ne pas oublier la petite prise d'air la ou l'eau sort de l'échangeur de chaleur, avant qu'elle entre dans le coude ou elle se mélange aux gaz d'échappements.
Finir l'intérieur, la cuisine, frigo, plomberie, électricité. Aménager un puis de chaine d'ancre a l'avant, pose du gindeau.
Il y a la job de poser tout ce qui est gréement, accastillage, remater.
Tout ca c'est résumé a la vitesse grand V....
Dernière édition par Dany le Mar 12 Fév 2013 - 18:58, édité 2 fois
Dany- Messages : 154
Date d'inscription : 30/01/2011
Re: Trimaran Dany
Impressionnant! Du grand art! J'ai hâte de voir ça une fois fini! ... Bravo!
Ancien membre- Messages : 5198
Date d'inscription : 05/01/2011
Re: Trimaran Dany
Waaaar, super Dany! Tu vas avoir un fichu de beau tri. J'aimerais bien être près de chez-toi pour parler bricolage avec toi. Félicitation très très bien impressionné!
Re: Trimaran Dany
Tres belles rénovations! Du beau travail et ce sera un superbe tri unique en plus!
paulix99- Messages : 1943
Date d'inscription : 14/04/2011
Re: Trimaran Dany
Dany a écrit:ils me donnent le sentiment que je viens de dire que je m'appelle Jules César, si vous voyez ce que je veux dire.
Salut Jules, attention à Brutus.
Belle réno et lâche pas.
SlowZen- Messages : 93
Date d'inscription : 03/02/2013
Re: Trimaran Dany
Régis a écrit:Waaaar, super Dany! Tu vas avoir un fichu de beau tri. J'aimerais bien être près de chez-toi pour parler bricolage avec toi. Félicitation très très bien impressionné!
Merci pour votre appréciation. J'adore jaser avec les gens, échanger des trucs et conseils en matière de bateaux. Si on est loin l'un de l'autre, il y a au moins l'internet qui rapproche un peu, virtuellement.
SlowZen a écrit:Salut Jules, attention à Brutus. Belle réno et lâche pas.
Merci, j'y prendrai garde.
Alea jacta est, et veni, vidi, vici!
Dany- Messages : 154
Date d'inscription : 30/01/2011
Re: Trimaran Dany
Bravo pour votre travail: de la belle ébénisterie !...
Une petite question: Pourquoi avoir modifié la forme de la carène(en passant une superbe façon de faire!) ?. plus de flottabilité avant?...
Une petite question: Pourquoi avoir modifié la forme de la carène(en passant une superbe façon de faire!) ?. plus de flottabilité avant?...
Ancien membre- Messages : 5198
Date d'inscription : 05/01/2011
Re: Trimaran Dany
Elie a écrit:Bravo pour votre travail: de la belle ébénisterie !...
Une petite question: Pourquoi avoir modifié la forme de la carène(en passant une superbe façon de faire!) ?. plus de flottabilité avant?...
Il y avait la question de recouvrir de fibre de verre, tout le dessous de la coque centrale, que j'avais rebati en 2005 et 2006. En procédant par sections que je pouvais apporter a la maison, pour les travailler a ma convenance, cela simplifiait considérablement tout l'aspect de pose du fibre de verre. Faire toute la longueur du bateau a nécéssité en tout 8 sections, chacune près de 8 pieds de long, comme on voit sur la photo en haut, sur laquelle je tiens dans mes mains, une des premières sections allant a l'avant. J'avais aussi des défauts a cacher, des contreplaqués qui n'avaient pas la meme épaisseur et laissaient des steps qui auraient nécéssité une bonne quantité de putty pour les masquer, beaucoup de sablage, ainsi que d'autres défauts qui étaient le résultat d'une reconstruction faite de facon hative a la fin de l'été 2005 alors que l'automne et le temps frais approchait. Faut pas oublier que je suis, essentiellement, seul, pour tout faire. En procédant ainsi, j'ajoute environ 1500 lbs de flottabilité en tout, répartie sur toute la longueur, une flottabilitée qui ne peut pas etre enlevée puisque les caissons sont remplis de mousse de polyuréthane. Ca compense aussi pour ma reconstruction qui est un peu plus lourde puisque j'utilise du chene blanc au lieu du cèdre, pour les nervures, la quille, et les longerons.
Dany- Messages : 154
Date d'inscription : 30/01/2011
Re: Trimaran Dany
marginal a écrit:Dis moi Dany, Est-ce que c'est le piver qui était à la marina Les Alisés ?
Quand je l'ai acheté au début septembre 2004, il était chez Gosselin et il y est encore. Avant ca, je pourrais pas dire. L'ancien proprio m'a dit que jadis, le bateau a déja trainé un certain temps dans un champ, a l'abandon, avant d'etre patché et remis a l'eau, par une tierce personne. Les coques de mon Piver ont déja été peintes en vert foncé dans un passé indéterminé. Un autre item qui peut te permettre de savoir si on parle du meme bateau ou pas, tu remarqueras que mon bateau, était muni d'un rail d'écoute pour un foc beaumé.
Quand je l'ai acheté, c'est de ca qu'il avait de l'air.
Dany- Messages : 154
Date d'inscription : 30/01/2011
Re: Trimaran Dany
Il me semble l'avoir vu à la marina les alizés dans les années 2002 lorsque je rénovais mon Hughes à ce même endroit. Pas impossible !
Sujets similaires
» Trimaran Dragonfly
» Nouveau trimaran Corsair
» Tour du monde en trimaran Sodebo
» Des idées de grandeur - Trimaran Farrier
» Banque Populaire achète le trimaran Groupama 3
» Nouveau trimaran Corsair
» Tour du monde en trimaran Sodebo
» Des idées de grandeur - Trimaran Farrier
» Banque Populaire achète le trimaran Groupama 3
Permission de ce forum:
Vous ne pouvez pas répondre aux sujets dans ce forum
|
|