Déplacer la goélette Grosse Ile

Quand même une bonne pièce à bouger !

http://cmatv.ca/a-la-une/actualites/la-goelette-grosse-ile-change-demplacement-au-port-de-quebec/

La roue avant quand il tourne a pas l'air d'aimé trop trop
Je serais curieux de savoir le poid

CroixDuSud a écrit:La roue avant quand il tourne a pas l'air d'aimé trop trop
Je serais curieux de savoir le poid

««La distance n’est que de 500 mètres mais le bateau pèse 65 tonnes. Cela ne se déplace pas simplement en criant « on y va ». C’est une entreprise de Montmagny qui a obtenu le contrat : Déplacement de bâtiments de M. Jonathan M. Deschamps, route Transcomté»»

Méchant pick up!! Tirer 65 tonnes

Ford c'est fort!

Je me suis dit la même chose flag, mais je pense que le tracteur pousse en même temps.

Ça fait quand même une bonne pub pour Ford!!

C'est ce qu'il dit dans le vidéo. Le pickup est là juste pour la direction, c'est le tracteur qui fait le travail.

Quelle vidéo! elle me fait ma semaine tellement j’ai ri de voir ce travail de oufffff !!!! Je fais suivre aux amis charpentier de marine …
Sur quel rond-point doit il être déposé en décoration ce «bateau»?

Finalement c'est seulement un bateau à déplacer. J'ai vu des travellifts de taille gigantesques dans certains ports de pèche qui déplacent des bateaux bien plus lourds aussi facilement que nos petits voilier de plaisance. Il me semble que ce bateau sera sans doute mis à l'eau et non pas planté comme une potiche dans un quelconque musée.

La réparation de la coque est effrayante de malfaçons importantes, et c’est juste un coup d’œil sur une vidéo.
Je ne pense pas que les autorités maritimes donneront un permis de navigation à ce vieux bateau.

Je ne dois pas avoir l'expérience ou l'acuité pour détecter ça. Vue de loin elle a l'air pas mal. A mes yeux. L'as tu observée de plus près?. Si c'est le cas, je me demande si tous les efforts de reconstruction (et les dépenses) auraient valu la peine. Mais ça, c'est l'affaire du promoteur.

Vu de loin c’est possible Elie, mais sans nous déplacer nous pouvons constater que la quille et l’étambot sont coffrés de ferraille ce qui va provoquer des entrées d’eau avant la fin de la première année de navigation, car la quille va descendre ( les boulons de quille ne sont pas prévus pour soutenir ce poids). Les coupes eau de la quille, de l’étambot, de la voûte vont laisser passer l’eau et sont devenues inaccessibles avec ce coffrage.
Les jointures de bordage ont un aspect bien triste, mais je m’arrête la sachant que l’intérieur des œuvres vives doit être égal à l’aspect extérieur.
La solution serait d’avoir une méga pompe de cale, voir deux, un optimisme à toute épreuve et surtout une bonne assurance pour récupérer l’argent investit.

Le but de ce post est de poster un vidéo du déplacement du bateau que je trouve impressionnant.

Je ne connais pas ce dossier précisément et que vous ayiez raison ou non, des commentaires personnels négatifs d'une personne ou d'un projet venant d'une personne dont on ne connait que le pseudonyme me tanne car elle mine anonymement les efforts et la crédibilité d'un projet (encore une fois que vous ayiez raison ou non) Surtout avec les trolls puissants des forums.

On est pas dans une discussion privée, c'est un forum public, la retenue est de mise à mon avis et laissons les gens vivrent les autorités compétentes seront la pour juger en temps et lieu,

Cordialement.

Photos. Je ne comprend pas pourquoi on peut croire que ce bateau est en mauvais état..........

Je suis surpris et éclairé par les observations de paulgty2 , en effet il y a une fabrication en acier qui coffre la quille et bien que je l'avais remarquée autour de l'étambot, je croyais qu'il s'agissait du design original mais à bien y penser, ces goélettes étaient tout bois. En observant plus loin, on voit ce coffre d'acier se terminer à la verticale sous l'avant du bateau, ça ressemble à une structure temporaire pour soutenir le bateau temporairement.

Je croyais que Monsieur Épars restaurait le bateau selon les règles de l'art, j'espère qu'il en est ainsi car non seulement perdrons nous une partie de notre patrimoine nautique mais il sera défiguré et difficilement récupérable.

Marc, les observations de paulgty2 sont tout à fait pertinentes et si il a même partiellement raison, ce sera une triste fin pour notre dernière goélette. Je me ferai un devoir d'y jeter un coup d'oeuil cet été .

En passant, pour restaurer un tel bateau, selon moi, il faut être dans un vrai chantier avec de vrais ouvriers et de vrais outils (et de vrais moyens). :





PJ

Paulgty est-ce exact que de remplacer des bordés quasi de la même longueur ne respecte aucunement les règles de l'art en matière de bateau de bois? 5 bordés superposés quasi de la même longueur au même endroit, quasi au centre en plus. Est-ce que ceci ne crée pas un affaiblissement majeur de la structure en cas d'échouement ou de brassage sévère dans la grosse mer. Que penser quand on voit le gonflement des pièces du tableau? Ce sont des interrogations peut-être sans importance mais toi en tant que charpentier de martine t'en pense quoi?

Selon moi, les bordés du tableau arrière en acajou sont un ajout , l'original était en cèdre blanc surement comme tout le reste des bordés.

PJ

Paugly a dit:

Vu de loin c’est possible Elie, mais sans nous déplacer nous pouvons constater que la quille et l’étambot sont coffrés de ferraille ce qui va provoquer des entrées d’eau avant la fin de la première année de navigation, car la quille va descendre ( les boulons de quille ne sont pas prévus pour soutenir ce poids). Les coupes eau de la quille, de l’étambot, de la voûte vont laisser passer l’eau et sont devenues inaccessibles avec ce coffrage.
Les jointures de bordage ont un aspect bien triste, mais je m’arrête la sachant que l’intérieur des œuvres vives doit être égal à l’aspect extérieur.

Mais il me semble que les réparations ne sont pas finie, de toute évidence. Il me semble qu'il serait préférable d'attendre que ce bateau soit prêt pour juger de la qualité de sa réfection. Et je trouve qu'il serait plus sage et surtout plus gentil de ne pas porter de commentaires trop définitifs et des jugements trop radicaux: Après tout un courageux y met ses tripes(et je suis poli). Sans compter qu'il est semble t-il assez grand pour ne pas avoir besoin de nos jugements .. Un brin raides.

Cette goélette était à Ville de la Baie au Saguenay avant?
Si oui, j'ai fait deux croisières à bord.
Beaucoup d'entretien à faire sur ce genre de navire.

Selon moi elle n'a jamais été à La Baie et je ne suis même pas sûr qu'elle a déjà navigué depuis sa transformation en goélette si ce n'est que derrière un remorqueur. Corrigez-moi si je suis dans l'erreur. Je ne crois pas qu'être à la recherche de la bonne information soit négatif ou quelque soit d'autres. Si les discussions deviennent interdite sur les forums public sous prétexte de déplaire à un ou à l'autre parlons juste de météo. Et oui nous aurons 3 jours consécutifs de beau temps!

Étrangement, un document datant de 2008 fait état de la réfection "réussie" et selon les nouvelles normes de Transport Canada pour la Goelette Grosse Isle. Noté qu'elle n'est pas "classée".
http://www.sggi.qc.ca/sggi3/documentation/LivreVert_memoire_patrimoine_maritime.pdf

La saga de l'Armateur vs l'Amateur raconte la suite ...
http://patrimoinemaritime.blogspot.ca/2009/07/comprendre-la-saga-de-la-goelette.html

Ce document décrit ce bateau historique en détail: http://www.haricot.ca/img/projects_media/494/GoeletteGrosse-ile_depliant%202013.pdf

Ce site retrace l'historique de sa reconstruction en photos
http://www.sggi.qc.ca/frameset_grosseile.htm
http://www.sggi.qc.ca/frameset_historique.htm

Bref, toutes ces références confirment que ce navire a été restauré dans les règles de l'art et qu'il est terminé à 95%. Malheureusement, la rénovation a été interrompue et l'entretien normal d'un tel navire semble avoir été négligé, faute de fonds. Selon toute vraisemblance, les pièces d'acier qui entourent la quille font partie du ber et non du bateau.

Monsieur Épars a un capital de sympathie bien mérité mais de ce que je constate, les rénovations sont longues et le temps fait son oeuvre au rythme des réparations. Ces gros bateaux demandent un rythme de travail et une qualité d'exécution qui ne transparaît pas dans les images qu'on voit. On sait tous qu'il y a manque de moyens et la goélette est en mode de survie, au mieux il la garde en vie mais pour restaurer un tel bâtiment, il faut plus que les dollars fournis à ce jour. Le déplacement était au mieux improvisé et les réparations de bordé également. Le projet n'est pas viable dans sa forme actuelle, un changement est nécessaire pour que le bateau navigue un jour.

PJ

Pour ce que j'ai vu maintenant sur les photos, la restauration n'est pas prête d'être finie.
j'ai peut être frustré certaines personnes mais ce genre de travail ne convient pas, certaines règles doivent être respectées sur une coque bois si le but est de naviguer en sécurité.

Paul

lamimartin, toutes ces références sont issues de monsieur Épars, le principal intéressé. Le bateau sur la vidéo n'est pas à 95% conforme c'est évident. Je comprends la motivation de l'armateur de bonifier son projet mais admettons au moins que le bateau est sur un ber et semble loin de naviguer et encore plus loin de rencontrer les normes de bâtiment commercial.

PJ

PJ a écrit:lamimartin, toutes ces références sont issues de monsieur Épars, le principal intéressé. Le bateau sur la vidéo n'est pas à 95% conforme c'est évident. Je comprends la motivation de l'armateur de bonifier son projet mais admettons au moins que le bateau est sur un ber et semble loin de naviguer et encore plus loin de rencontrer les normes de bâtiment commercial.
PJ

Le mémoire spécifiait sa conformité aux normes et le fait qu'il a été terminé à 95% avant le quasi abandon des rénovations. Attention... je n'ai pas pu dire qu'il était 95% conforme... c'est différent.

Je n'ai pas l'expertise pour me prononcer en matière de construction navale, mais les faits rapportés sur le site sont quand même bien documentés avec des photos et des explications techniques détaillées. J'ai l'mpression que les choses se sont gâtées dans les dernières années, car un tableau sur ce site indique que selon les essences de bois utilisées, il faut s'attendre à des réfections importantes à tous les 5-10 ans sur un tel navire. Je n'ai pas trouvé de failles dans la documentation technique qui est publiée sur ce site.

Pour ce qui est des prétentions de conformité actuelle et potentielles, j'ai moi aussi de sérieux doutes, car les navires en bois sont un puits sans fond, question de coût d'entretien. C'est possible d'y arriver, mais à quel prix ? Je comprend qu'un tel projet a rendu frileux nos gouvernements.

En 1978 M. Harvey de Ville de la Baie a acheté du chantier maritime de l'île au coudre. Il a été propriétaire 13 ans et en septembre 1991 vend la Grosse îÎe à M. Épars.
Donc c'est bien la goélette qui était sur le Saguenay, j'ai participé à quelques sorties.


http://www.sggi.qc.ca/documentation/Grosse_Ile_Historique.pdf

Voir à la page 5 en haut.

De manière à m'abstenir de commentaires égaux à moi-même ... j'abonde dans le même sens que Paulgty2. Au lieu d'une restauration, je vois plutôt la révision d'une goélette marchande à moteur pour espérer redonner une seconde vie, à un type de navire s'apparentant à une goélette à voile (moteur). J'ai déjà la chance de posséder un millionième d'une des 64 parts de mon navire emblème et j'ai nommé le BLUNOSE II. C'est à la hauteur de mes moyens.

p.s. Rien de moins certain pour un bordé en thuya occidental et un tableau d'acajou. La tôle cercueil de quille existe belle et bien, il ne manque que la tôle cuillère encastrée dans le propulseur d'étrave !

Le bordé de bois le plus résistant est fait de Chêne à Cochenille ... ou Kermès, Garrigue ou Garric (Live Oak). On se rappellera dans le délicieux long métrage Master and Commander que durant les guerres napoléoniennes de 1805, le HMS SURPRISE commandé par le capitaine Jack Aubrey (Russell Crowe) se lance à la poursuite de l'indestructible frégate française ACHERON à travers l'Océan Pacifique ... indestructible car le bordé de ses œuvres-mortes était fabriqué du très précieux Dry Southern Live Oak. Cette idée est inspirée du bordé réel du USS CONSTELLATION. Le Live Oak possède une densité de 0.88 soit celle la plus élevé des essences d'arbres de l'Amérique du Nord. Le seul chêne dont les feuilles restent vertes à l'année. On utilise ce chêne surtout pour conserver le fil du grain pour les pièces d'assemblage courbes (gousset, guirlande, serre-bauquière, marsouin, sous-barbe, etc.)

Oui elle a navigué sur le Saguenay avant le démantèlement. Elle a navigué à différents étapes de sa vie, transport, essaie touristique, mais en 1991 /92 c' est la que tout a été démontée et que par après elle n' a JAMAIS renaviguer sous le règne de Épards, elle n' a jamais eu de moteur par après celui du temps du Saguenay était finit.


La goélette Grosse-Île, comme tous les bateaux en bois de 30 à 50 ans d’âge, s’est retrouvée à la croisée des chemins en 1991. Après 41 ans de bons et loyaux services, son dernier propriétaire
l’abandonne devant l’ampleur des travaux à réaliser pour la remettre à flot. Elle n’est pas diffé-
rente de tous les autres navires: le temps et la technologie l’ont rattrapée et même dépassée.
Les beaux jours des voitures d’eau du cinéaste et poète Pierre Perrault s’en sont allés au gré du
fleuve, perdues dans les brumes de l’estuaire du Saint-Laurent. En 1992, la société de la goélette grosse île décide de défier le temps et de redonner une seconde vie à cette voiture d'eau.
Il n’en reste plus que quatre. Celle-là a été construite en 1951,
sur un modèle de coque hérité des premières goélettes motorisées vers 1930, une époque où
elles n’avaient pas encore abandonné la propulsion à voile par manque de fiabilité des moteurs.
La Grosse-Île peut dont être regréée et exploitée comme voilier. Il n’y a plus de marchandise
pour le cabotage, mais l’émergence d’une nouvelle activité, le tourisme nautique, va lui permettre de renaître. Certes, pas tout à fait comme avant. On lui fabrique un grand mât qu’elle n’a
jamais eu. On met des voiles sur son mât avant, mât qui avait seulement changé de nom en changeant de vocation, il était passé de mât de misaine à mât de charge. Elle hérite également d’un
long appendice comme un narval, afin de ressembler à ces goélettes de pêche qui labouraient
si bien le golfe. Sa cale rustique se change en salon. Il y a des marchandises auxquelles l’on doit
plus d’égard que d’autres. De goélette à voiture d’eau, de voiture d’eau à goélette, la boucle est
bouclée. Elle n’avait de goélette plus que le nom, la voilà goélette à part entière. De rustre à
racée, de travail à plaisir, beau compromis pour ne pas mourir!

Lamarneur, je suis flabergasté par tes connaissances sur la construction navale classique, celle qui a donné nom au métier de 'Charpentier bois courbes' dans la Marine Nationale Française et qui se conserve encore aujourd'hui.
Mais je suis comme un rond de flan devant la remarque de celui qui croirait que les choix sur ce forum se limiteraient à des procès d'intention faciles contre les gens et leurs entreprises ou se cantonner à parler de la pluie et du beau temps! .
Et je trouve très intéressant que celle petite histoire de l'évolution de la marine de cabotage au Québec. Et c'est vrai qu'ici, les bateaux de cabotage ont vite perdu leur voiles et leurs mature au profit de moteurs poussifs mais faciles. Les petits bateaux de cabotage portaient le nom de goelette, mais n'en étaient pas, s'en faut!.Je me souviens d'avoir vu dans le port de Montréal dans la darse adjacente à l'horloge de ces dernières 'goelettes' exactes copies de cette Grosse Ile. Elle avaient un mat de charge et servaient essentiellement au transport de bois, bien cordé sur leur pont. Mais on voyait bien que c'était sans avenir, la fin d'une époque. Ces bateaux étaient mal construits, mal entretenus et la misère se sentait partout. D'un stricte point de vue ce ne sont pas des goelettes, mais les gens d'ici leur donnaient ce nom par référence à un passé récent ou justement de vraies goelettes à voile servaient essentiellement au cabotage. Pour faire image, cette idée appliquée à la marina marchande aurait fait que nous appellerions 'clippers' les cargos actuels. Mais ceci dit, au Québec ces petits caboteurs du St-Laurent qui on donné vie à tellement de petits chantiers maritimes à l'ile Aux Noisettes (Coudres), le long du fleuve loin de Montréal et a permis à tellement de gens de vivre durant les périodes difficiles de la crise de 29 depuis les constructeurs, calfats, bûcherons, scieurs en long, forgerons, etc.. jusqu'aux marins qui franchement eux méritent notre admiration. Ils sont donc une part significative de l'histoire du St-Laurent et de ses habitants qui se sont débrouillé avec les moyens du bord, pour faire vivre une activité commerciale vivrière, avant d'être totalement anéantis par la modernité. Alors qu'on l'appelle comme on veut, même goelette elle représente une part vraie de la vie maritime et économique d'une époque de gagne-petit d'un Québec décalé dans le temps et abandonné à son clergé. Regardez dans le sud du Chili actuel, aux alentours de l'ile de Chiloé et de la Patagonie, et vous y trouverez exactement les mêmes solutions qui découlent des mêmes conditions de misère.
Pour ce qui est de l'état de navigabilité de cette Grosse Ile, je présume que le ministère des transports du Canada se chargera au besoin de le juger en bonne et due forme. C'est vrai que ces photos laissent perplexe, et on peut ne pas comprendre ce qui anime les promoteurs de ce projet. Mais finalement cette relique d'une autre époque n'est pas encore à l'eau, alors attendons sans(trop) présumer de l'issue de ce projet qui me fait penser au Roman de Cronin: Un chapelier et son château(A hatter's Castle, A.J. Cronin) http://en.wikipedia.org/wiki/Hatter's_Castle

Merci Régis pour les photos !

A mon humble avis...

Personnellement je ne permettrait pas des commentaies ou critiques sur le travail réalisé sur la Grosse Isle pour une simple et bonne raison : je ne connais pas la construction de navires en bois.

Par contre, que Paulgty ou autre partage avec nous ses connaissances (car je le rappel, Paul est charpantier de marine confirmé) ne me pose aucun problème tant que les commentaires ne dérivent pas en attaque personnelles et bitchage sur le promoteur de ce projet. Je crois qu'il est tout a fait possible de discuter et d'échanger sur le travail réalisé sur un navire tout en demeurant respectueux.

Enfin, comme Élie le dit si bien, au final, les autorités compétentes jugerons si tel goélete est en état de navigabilité.

Élie ... une plume à la hauteur de ton érudition !

Effectivement une page d'histoire de la marine marchande disons fluviale, pour ne pas faire de conflagration de chiffons. Pour notre culture maritime ... les gens croient que je chauffe des toy en uniforme de marine, casquette à scrambled eggs, bananes d'épaulette, pipe de blé d'inde en bouche et corde de criard en main !!! Si je ne m'abuse, leurs priorités sont toutes autres que maritimes ! . Pourtant ...

Une page d'histoire oubliée est bien celle des Passagers à Vapeurs qui sillonnaient le St-Laurent depuis Montréal et Tadoussac ou celle des Ravitailleurs-Passagers qui relaient la Métropole ou La Capitale à la Basse Côte en passant par Gaspé et les Îles, sans oublier les Roues à Aubes qui remontaient le Richelieu ou sautaient les Rapides Lachine. La Belle Époque où ces navires prospéraient. Mais nous ne sommes pas en reste avec la MARIE-CLARISSE, le LOUIS-JOLIET, le NORDIK EXPRESS, les CTMA et le BATEAU-LOUCHE ... Je n'irais pas à l'encontre de consolider un acquis comme la MARIE-CLARISSE. Je serais d'avis que cette goélette obtienne ses classes de noblesse et puisse naviguer à voile hauturière hors saison, transporter des denrées de nécessité aux insulaires éprouvés et des passagers participants.

TADOUSSAC

NORHT GASPÉ

CHIPPEWA

Superbes ces photos Lamaneur !

À mon avis, voilà la Princesse des Goélettes (Pin) à Moteur ...

HAVRE AUBERT

Voici le dictionnaire sur lequel je m'appuie pour péter de la broue ...



... en vente chez tous bons marchands:
- Kresgy
- Wollworth
- Steinberg
- Pascal
- Eaton
- Thodore Bouchonneau

Captain Henry Paasch ... went to sea at the age of 10 ... got his own command at 27 !



http://books.google.ca/books?id=WZZPAAAAYAAJ&printsec=frontcover&dq=Paasch's+illustrated+marine+dictionary&hl=fr&sa=X&ei=qfyYUf-zB8zv0QHb2oGoDw&ved=0CDoQ6AEwAA

Voici le bateau de mon père. Un Cargo Ravitailleur-Passagers de la Basse Côte, l'Île d'Anticosti et autres ports du Golfe. Seriez-vous partant pour une petite croisière dans le Détroit de Cabot au mois de Novembre à bord de ce vapeur ?



Je ne me considère pas comme un Sang Graal ... mais certes inspiré !

Au cours de la Seconde Guerre Mondiale, mon père en devenir a été conscrit par l'Armée Canadienne sur l'un de ces navires. Ses Pieds Plats l'ont sauvegardé d'un possible Débarquement en Normandie. Vive les Pieds Plats ... car je n'aurais jamais eu la chance de venir vous embêter sur ce Forum. Toutefois, nous n'avons pas eu droit à la bourse faramineuse des Anciens Combattants de la Marine Marchande. Je cris haut et fort à l'injustice et demande réparation rétroactive à cette iniquité partiale et éhontée ... Je verrai à ce que les fonds récoltés soient investis dans la sauvegarde des Garnouilles à Grandes Oreilles de la Poche à Pépère en interdisant son accès.

Tu oublies les sangsues a bédaine bleue Lamaneur !!!

Lamaneur a écrit:Au cours de la Seconde Guerre Mondiale, mon père en devenir a été conscrit par l'Armée Canadienne sur l'un de ces navires. (...)

Lors de la 2e guerre mondiale les "Liberty Ships" souffraient de fissures et de défaillances structurales dues à la mauvaise qualité de l'acier et de techniques de soudure inadéquates, sans parler du fait qu'ils étaient généralement surchargés. Une douzaine de ces navires se sont simplement brisé en deux et ont sombré. Les connaissances en métallurgie ont beaucoup progressé, mais la sécurité maritime reste difficile. La marins de la marine marchande ont pris des risques énormes durant la 2e guerre mondiale, mais très peu d'entres eux ont vu leur contribution reconnue à sa juste valeur.

Le petits caboteurs du St-Laurent n'avaient pas à affronter la furie de l'Atlantique nord ni les sous-marins. Reste que le fleuve est jonché d'épaves de navires marchands de toutes tailles qui ont rejoint Neptune. La mer et les tempêtes sont sans pitié pour la moindre faille d'un navire mal conçu, mal entretenu ou d'une erreur du capitaine. Certes nous disposons d'outils de navigation plus évolués, mais la nature (et les conteneurs qui flottent entre deux eaux) surprend parfois les marins les mieux préparés.

Dans ce contexte, j'ai l'impression que la "goelette moteur" Grosse Isle qui n'est pas classée a peu de chances de naviguer de nouveau. On a qu'à penser au Marie-Clarisse qui prend l'eau, malgré plus d'un million inversti... J'ai l'impression que la place du Grosse Isle est à l'abri comme navire musée. Les sommes colossales investies pour sa réfection seraient plus utiles qu'une fin abrupte au fond du fleuve. A Rimouski, ils ont compris et ont mis le sous-marin Onondaga en cale sèche pour qu'on puisse le visiter au lieu de l'envoyer à la ferraille.

http://m.youtube.com/#/watch?feature=youtu.be&v=XB-XPtcGdPc&desktop_uri=%2Fwatch%3Fv%3DXB-XPtcGdPc%26feature%3Dyoutu.be

Moi non plus je ne connais pas les bateaux de bois, j'imagine que le changement de planches (bordes?) fait parti de la routine faut peut être pas s'énerver à voir des planches à changer?

lamimartin a écrit:Les petits caboteurs du St-Laurent n'avaient pas à affronter la furie de l'Atlantique nord ni les sous-marins.

Pourtant les petits caboteurs du St-Laurent de la trempe du SS FLEURUS, naviguaient dans le Golfe St-Laurent jusqu'à Halifax armé de marins conscrits où le SS CARIBOU, un traversier de plus de 2,000 tonnes a été torpillé le 14 Octobre 1942 à 08h21, par le U-69 commandé par le Kapitan Ulrich Gräf. Mon père m'a raconté qu'il n'était pas trop friand du ... die glückliche Zeit (party time) des Unterseeboot de Karl Dönitz !!!

lamimartin a écrit:On a qu'à penser au Marie-Clarisse qui prend l'eau, malgré plus d'un million inversti ...

Un (1) million investie pour sa remise à niveau et son entretient depuis lors ? Ce n'est pas beaucoup lorsque l'on considère que le BLUNOSE II a coûté plus de 11 millions juste à reconstruire ... Mais il arrive un jour où un Grand Voilier doit rendre ses armes et lettres de noblesse. On se voit alors contraint de reconstruire à neuf. Avec les nouvelles techniques de laminage, on s'en tire à meilleur compte pour une solidité accrue.

Any way, une coque en acier comme celle du EUROPA ou du PICTON CASTLE est à mon avis, Ze Best. Mais une coque en acier neuve n'est pas donnée et dans l'usagé, pas trouvable !

La réplique de 1977 du HMAV BOUNTY, celle dans laquelle ont joué Mel Gibson et Anthony Hopkins, possède une coque en acier recouverte d'un faux bordé de bois. L'avantage ... elle navigue toujours !

http://en.wikipedia.org/wiki/Bounty_(1978_ship)

Ça se sort à $1M ... à qui la chance de cliquer sur Add to Cart !




http://www.easternyachts.com/rajalaut/index.htm

Je comprend maintenant pourquoi Georges tu as mis ton mac en vendre. Tu veux vider ton bas de laine!

Régis a écrit:Je comprend maintenant pourquoi Georges tu as mis ton mac en vendre. Tu veux vider ton bas de laine!

Si tu me trouves un acheteur, je t'offre 2% rubis sur l'ongle !

Tout de même une belle machine ...

Soit sérieux, comme vendeur je ne travaille pas pour des peanuts! Je veux 2% juste pour t'avoir fait une pub!

On peut certainement trouver un terrain d'entente en privé ...

Arrêtez moi ça c'est du 8% de commission menemum dans le courtage de bateau.-