Echouage d’un dériveur
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Ancien membre
tango11
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Echouage d’un dériveur
Echouage d’un dériveur
Un voilier qui tire quelques pouces d’eau offre la possibilité d’échouage, ce qui ouvre des horizons très intéressants . Encore faut-il savoir comment faire cet échouage. J’ai des voiliers échouables depuis 7 ans et je n’ai jamais fait de ‘vrai’ échouage, i.e. pour passer la nuit par exemple. L’échouage peut être merveilleux mais il peut aussi vous mettre dans le pétrin. Par exemple, j’avais monté un bateau à moteur de 16 pi sur la grève. Un cargo est passé et l’a monté 20 pi plus haut sur la grève. Allez donc tirer un bateau de 700 lbs sur une distance de 20 pi!
Depuis, j’ai toujours laissé mon voilier dans 2 ou 3 pi d’eau. Mais le problème que je pose ici concerne l’échouage dans les zones avec marées. La hauteur des marées étant variable, si on s’échoue à marée haute, il est possible qu’il faille attendre plusieurs jours pour retrouver la même hauteur de marée. La solution serait de mouiller dans quelques pi d’eau à marée haute et de laisser le bateau s’échouer 'naturellement' au moment ou la mer descend. Y a-t-il des gens qui ont de expérience de ce genre de manœuvre?
Un voilier qui tire quelques pouces d’eau offre la possibilité d’échouage, ce qui ouvre des horizons très intéressants . Encore faut-il savoir comment faire cet échouage. J’ai des voiliers échouables depuis 7 ans et je n’ai jamais fait de ‘vrai’ échouage, i.e. pour passer la nuit par exemple. L’échouage peut être merveilleux mais il peut aussi vous mettre dans le pétrin. Par exemple, j’avais monté un bateau à moteur de 16 pi sur la grève. Un cargo est passé et l’a monté 20 pi plus haut sur la grève. Allez donc tirer un bateau de 700 lbs sur une distance de 20 pi!
Depuis, j’ai toujours laissé mon voilier dans 2 ou 3 pi d’eau. Mais le problème que je pose ici concerne l’échouage dans les zones avec marées. La hauteur des marées étant variable, si on s’échoue à marée haute, il est possible qu’il faille attendre plusieurs jours pour retrouver la même hauteur de marée. La solution serait de mouiller dans quelques pi d’eau à marée haute et de laisser le bateau s’échouer 'naturellement' au moment ou la mer descend. Y a-t-il des gens qui ont de expérience de ce genre de manœuvre?
Re: Echouage d’un dériveur
Dans les zones à marées, comme aux Bahamas(Les Exumas ou Abbacos ) par exemple, c'est un vrai plaisir. On touche presque à marée haute et on laisse ensuite le voilier se mettre bien au sec. Plus de mouvement, on descend à terre sans se mouiller mais surtout on entre dans des endroits auxquels des quillards ne peuvent rêver...
Ancien membre- Messages : 5198
Date d'inscription : 05/01/2011
Re: Echouage d’un dériveur
Je possède actuellement - pas pour longtemps - deux dériveurs intégraux. Voici comment je vis l'échouage.
D'abord, c'est pas bon pour l'antifouling. Sur mon Alubat, il y a un loch et une sonde au fond de la coque, à l'avant, là ou il toucherait la terre. Enfin, si on s'échoue, on a intérêt à avoir une connaissance parfaite et récente du fond: il faut donc aller inspecter en se mouillant les orteils. Enfin, s'il y a une marée, on est à la merci de la météo quand la marée sera haute à nouveau: s'il y a des vagues, ça va talonner dans le fond de la coque.
À tout prendre, je préfère me «beacher» en laisssant filer la chaîne et rester dans un pied d'eau. Plus simple, donc, plus agréable. J'ai horreur des emmerdements....
D'abord, c'est pas bon pour l'antifouling. Sur mon Alubat, il y a un loch et une sonde au fond de la coque, à l'avant, là ou il toucherait la terre. Enfin, si on s'échoue, on a intérêt à avoir une connaissance parfaite et récente du fond: il faut donc aller inspecter en se mouillant les orteils. Enfin, s'il y a une marée, on est à la merci de la météo quand la marée sera haute à nouveau: s'il y a des vagues, ça va talonner dans le fond de la coque.
À tout prendre, je préfère me «beacher» en laisssant filer la chaîne et rester dans un pied d'eau. Plus simple, donc, plus agréable. J'ai horreur des emmerdements....
Hervé- Messages : 302
Date d'inscription : 17/10/2013
Re: Echouage d’un dériveur
Avant de commencer à se promener avec un bateau tirant 70 cm, j’avais la même vision des choses qu’Élie. La réalité est un peu différente, mais encore plus intéressante qu'anticipée.
Finalement, il n'est pas trop souhaitable de s'échouer. Au lieu d'avoir tout propre, on marche dans la bouette et salit tout. Pendant l'échouage, on n'a pas d'eau de mer pour l'usage domestique. De plus, il y a toujours un conch dur ou une pierre qui peut abîmer la peinture.
Cependant, dans les endroits comme Bahamas ou la côte est des ÉU, un faible tirant d'eau est une invention formidable. Le nombre d'ancrages est multiplié par 3. Elles deviennent beaucoup plus confortables et sécuritaires. On rentre dans les petits canaux dans les mangroves sans hésitation. Mais l'aspect le plus apprécié et le moins anticipé est la possibilité d’emprunter les mêmes trajets et les mêmes ancrages que les locaux avec leurs chaloupes. Étant sur leur 'carré de sable', ils viennent nous voir presque instantanément pour nous 'avertir', ce qui peut créer les premiers contacts.
Miro
Finalement, il n'est pas trop souhaitable de s'échouer. Au lieu d'avoir tout propre, on marche dans la bouette et salit tout. Pendant l'échouage, on n'a pas d'eau de mer pour l'usage domestique. De plus, il y a toujours un conch dur ou une pierre qui peut abîmer la peinture.
Cependant, dans les endroits comme Bahamas ou la côte est des ÉU, un faible tirant d'eau est une invention formidable. Le nombre d'ancrages est multiplié par 3. Elles deviennent beaucoup plus confortables et sécuritaires. On rentre dans les petits canaux dans les mangroves sans hésitation. Mais l'aspect le plus apprécié et le moins anticipé est la possibilité d’emprunter les mêmes trajets et les mêmes ancrages que les locaux avec leurs chaloupes. Étant sur leur 'carré de sable', ils viennent nous voir presque instantanément pour nous 'avertir', ce qui peut créer les premiers contacts.
Miro
Miro- Messages : 36
Date d'inscription : 02/02/2013
Re: Echouage d’un dériveur
J'aime beaucoup mieux ne pas beacher sur le fleuve! Çà m'est déjà arrivé que des grosses vagues de cruiser ou de cargos ont amené mon bateau un peu trop "au sec" et que j'ai du attendre les prochaines grosses vagues pour pouvoir le remettre à l'eau en poussant à chaque vague!... J'aime mieux m'ancrer le plus près possible de la rive en remontant la quille. (Çà flotte dans 10 pouces!)
Re: Echouage d’un dériveur
pour moi, j'aime bien cette facon, la poupe au bord, facile a embarquer, on se lave les pieds dans l'eau avant d'embarquer et tout est propre.
Cabby- Messages : 350
Date d'inscription : 13/11/2011
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