Mal chance ,la Misere ou pire le desespoir
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Tribule
Très marrant
coyote
7 participants
Mal chance ,la Misere ou pire le desespoir
Mal Chance, Misère ou pire peu être… le Désespoir
Comme tous les ans ou presque, vu la tannée prise avec Luis ,nous sommes au Venezuela pour la période des cyclones .Nous avons décidés de faire la péninsule de Paria et de finir la visite a Trinidad . Au bout de la péninsule de Paria il y a trois petites baies bien abritées et tranquilles la Baie de Pargo ,l’anse de San Francisco et la baie de Uquire .Je suis déjà allé dans c’est petites baies mais pas avec Danièle .Surtout la baie de Uquire ou il y a un petit village de pécheurs très isolé sans route, accessible seulement par la mer. Nous avons amenés des cahiers, des stylos et bien d’autres bricoles pour les enfants de la petite école .
Comme d’habitude, nous arrivons en pleine nuit ,une spécialité du Coyote qui a tendance a ne pas respecter les horaires au grand dam de Danièle qui redoute se genre d’atterrissage sans feu ni lumière en terre inconnue . Il y a une bonne dizaine de bateaux de pêcheurs et nous jetons l’ancre pour dormir le reste de notre nuit .
Au matin les pêcheurs sont parti sauf un , notre premier travail c’est le petit déjeuner ,après avoir vérifier que le mouillage était bon et ne gênerait personne . Une lancha (?) du bateau de pêche vient a notre bord pour demander si on pouvait les dépannés . Leur projecteur est cassé et les fil arrachés . J’ai de quoi ressouder les fils et recoller le projecteur a l’époxy ,je leurs donne en plus un rouleau d’isolant pour fixer le tout sur leur bateau. En retour on a du poison frais
Après les pécheurs se sont les gamins qui viennent a la nage pour mendier des bombons et surtout des biscuits .Bientôt ils sont sept ou huit sur le Coyote .Un jeune d’une quinzaine d’années a le pieds blessé et je lui demande si il veux que je le soigne ,je lui désinfecte la plaie et lui met un pansement en lui disant de ne pas mettre sont pieds dans l’eau ,puis le ramène a terre . Au retour un autre jeune d’une douzaine année me demande de venir avec moi pour faire un tour en annexe et avoir des biscuits sans avoir a se mouiller . Bien sur ceux qui sont sur le bateau veulent eux aussi faire un tour en annexe . Pas de problème ,c’est une caraïbe de trois mètres avec un quinze chevaux Yamaha . Quels que ronds dans la baie et retour au Coyote pour une autre distribution de biscuits .
Le jeune me demande si il peu prendre l’annexe pour faire un petit tour tout seul .Il a une bonne tête de bon débrouillard ,pourquoi pas . Je lui donne deux ou trois explications et le laisse se débrouiller . Nous sommes Danièle et moi bien occupé avec notre marmaille quand tout a coup de grands cris attirent notre attention . Le jeune a fait une fausse manœuvre ,sans doute dans un virage trop serré avec le moteur a fond et a été éjecté .L’annexe lui tourne autour , la poignée des gaz bloquée a fond . Je luis hurle de ne pas bouger et de rester au centre du cercle que fait l’annexe . La lancha des pécheurs est déjà prés de lui mais a la vitesse ou tourne l’annexe il est impossible de lui venir en aide . J’ai pris une aussière et je demande aux pécheurs de venir me chercher . En approchant doucement de l’annexe qui tourne comme une furie autour du gamin qui commence a vouloir tenter sa chance de se sortir de cette enfer ,peu être aussi qu’il commence a fatiguer . Je lui cris de ne rien tenter .Je calcule mon coup ,et a la mi course de son tour je lance l’aussière qui reste juste le temps en surface pour que l’hélice vienne se prendre dedans . Ni une ni deux la manœuvre a réussi au premier coup . Fin de la séquence frissons . On récupère le gamin ,pale comme un mort qui se fait charrier comme pas deux par ses potes . Ca lui a servi de leçon mais pas qu’a lui ,moi aussi j’ai eu droit a un bon coup de botte au cul . Je revois toujours cette annexe enragée tournant comme un diable autour de sa futur victime .
Nous sommes descendu a terre pour visiter le village et donner a la jeune institutrice les cahiers et crayons .Elle nous fais visité sa petite école, quelles que tables et bancs ,un tableau noir ,un toit avec des trous ,le sol en terre battue ,quels que livres ,un dictionnaire ,voila un peu prés tout se que possède sont école . Nous visitons le village ,une petite épicerie avec quarante pour cent de conserve et le reste que de l’alcool .Pas d’électricité et une petite rivière pour l’eau potable .
Le lendemain les gamins sont de nouveau a bord pour la distribution de biscuits ,mais maintenant nous avons en plus les parents qui viennent faire soigner de très jeune enfants . Nous faisons de notre mieux sachant que la pharmacie du bord est bien garnie .
A un moment plus calme une lancha est arrivée avec un père et ses deux petites filles .Nous les faisons monté a bord pour pouvoir les examinées .Ne voyant rien en blessures ou en maladies nous demandons au père quel est le problème . Après bien des explications car il parle très vite et moi mon espagnole est du genre petit nègre ,on comprend que se pauvre homme veux nous donner ses deux petites filles ,qu’il est dans une misère extrême et qu’il ne peu pas subvenir a ses deux enfants ,il vit un peu plus loin dans une cabane sur le bord de la mer complètement coupé du monde
Les deux petites filles sont belles comme des cœurs ,de plus il les a bien habillées ,et c’est avec beaucoup d’explications que nous lui faisons comprendre que c’est impossible pour nous de prendre ses deux petites filles . Danièle et moi sommes tout retourné . Comment peut on en arrivé là .Quelle misère peu poussée a un tel désespoir . Donner deux enfants pour qu’ils aient une chance d’une vie meilleur .
Marina Taina a Tahiti fevrier 2012 ,je regarde un gamin de dix douze ans qui sort de la marina a fond la caisse avec une annexe et un quinze chevaux minimum ,sur il va vers se gros catamaran ,et oui gagné , puis mon regard tombe sur l’annexe de Folle Avoine , les enfants de Jean François Diné qui tirent sur leurs avirons . La aussi deux mondes bien différents
Danièle et Raymond sur Coyote
Comme tous les ans ou presque, vu la tannée prise avec Luis ,nous sommes au Venezuela pour la période des cyclones .Nous avons décidés de faire la péninsule de Paria et de finir la visite a Trinidad . Au bout de la péninsule de Paria il y a trois petites baies bien abritées et tranquilles la Baie de Pargo ,l’anse de San Francisco et la baie de Uquire .Je suis déjà allé dans c’est petites baies mais pas avec Danièle .Surtout la baie de Uquire ou il y a un petit village de pécheurs très isolé sans route, accessible seulement par la mer. Nous avons amenés des cahiers, des stylos et bien d’autres bricoles pour les enfants de la petite école .
Comme d’habitude, nous arrivons en pleine nuit ,une spécialité du Coyote qui a tendance a ne pas respecter les horaires au grand dam de Danièle qui redoute se genre d’atterrissage sans feu ni lumière en terre inconnue . Il y a une bonne dizaine de bateaux de pêcheurs et nous jetons l’ancre pour dormir le reste de notre nuit .
Au matin les pêcheurs sont parti sauf un , notre premier travail c’est le petit déjeuner ,après avoir vérifier que le mouillage était bon et ne gênerait personne . Une lancha (?) du bateau de pêche vient a notre bord pour demander si on pouvait les dépannés . Leur projecteur est cassé et les fil arrachés . J’ai de quoi ressouder les fils et recoller le projecteur a l’époxy ,je leurs donne en plus un rouleau d’isolant pour fixer le tout sur leur bateau. En retour on a du poison frais
Après les pécheurs se sont les gamins qui viennent a la nage pour mendier des bombons et surtout des biscuits .Bientôt ils sont sept ou huit sur le Coyote .Un jeune d’une quinzaine d’années a le pieds blessé et je lui demande si il veux que je le soigne ,je lui désinfecte la plaie et lui met un pansement en lui disant de ne pas mettre sont pieds dans l’eau ,puis le ramène a terre . Au retour un autre jeune d’une douzaine année me demande de venir avec moi pour faire un tour en annexe et avoir des biscuits sans avoir a se mouiller . Bien sur ceux qui sont sur le bateau veulent eux aussi faire un tour en annexe . Pas de problème ,c’est une caraïbe de trois mètres avec un quinze chevaux Yamaha . Quels que ronds dans la baie et retour au Coyote pour une autre distribution de biscuits .
Le jeune me demande si il peu prendre l’annexe pour faire un petit tour tout seul .Il a une bonne tête de bon débrouillard ,pourquoi pas . Je lui donne deux ou trois explications et le laisse se débrouiller . Nous sommes Danièle et moi bien occupé avec notre marmaille quand tout a coup de grands cris attirent notre attention . Le jeune a fait une fausse manœuvre ,sans doute dans un virage trop serré avec le moteur a fond et a été éjecté .L’annexe lui tourne autour , la poignée des gaz bloquée a fond . Je luis hurle de ne pas bouger et de rester au centre du cercle que fait l’annexe . La lancha des pécheurs est déjà prés de lui mais a la vitesse ou tourne l’annexe il est impossible de lui venir en aide . J’ai pris une aussière et je demande aux pécheurs de venir me chercher . En approchant doucement de l’annexe qui tourne comme une furie autour du gamin qui commence a vouloir tenter sa chance de se sortir de cette enfer ,peu être aussi qu’il commence a fatiguer . Je lui cris de ne rien tenter .Je calcule mon coup ,et a la mi course de son tour je lance l’aussière qui reste juste le temps en surface pour que l’hélice vienne se prendre dedans . Ni une ni deux la manœuvre a réussi au premier coup . Fin de la séquence frissons . On récupère le gamin ,pale comme un mort qui se fait charrier comme pas deux par ses potes . Ca lui a servi de leçon mais pas qu’a lui ,moi aussi j’ai eu droit a un bon coup de botte au cul . Je revois toujours cette annexe enragée tournant comme un diable autour de sa futur victime .
Nous sommes descendu a terre pour visiter le village et donner a la jeune institutrice les cahiers et crayons .Elle nous fais visité sa petite école, quelles que tables et bancs ,un tableau noir ,un toit avec des trous ,le sol en terre battue ,quels que livres ,un dictionnaire ,voila un peu prés tout se que possède sont école . Nous visitons le village ,une petite épicerie avec quarante pour cent de conserve et le reste que de l’alcool .Pas d’électricité et une petite rivière pour l’eau potable .
Le lendemain les gamins sont de nouveau a bord pour la distribution de biscuits ,mais maintenant nous avons en plus les parents qui viennent faire soigner de très jeune enfants . Nous faisons de notre mieux sachant que la pharmacie du bord est bien garnie .
A un moment plus calme une lancha est arrivée avec un père et ses deux petites filles .Nous les faisons monté a bord pour pouvoir les examinées .Ne voyant rien en blessures ou en maladies nous demandons au père quel est le problème . Après bien des explications car il parle très vite et moi mon espagnole est du genre petit nègre ,on comprend que se pauvre homme veux nous donner ses deux petites filles ,qu’il est dans une misère extrême et qu’il ne peu pas subvenir a ses deux enfants ,il vit un peu plus loin dans une cabane sur le bord de la mer complètement coupé du monde
Les deux petites filles sont belles comme des cœurs ,de plus il les a bien habillées ,et c’est avec beaucoup d’explications que nous lui faisons comprendre que c’est impossible pour nous de prendre ses deux petites filles . Danièle et moi sommes tout retourné . Comment peut on en arrivé là .Quelle misère peu poussée a un tel désespoir . Donner deux enfants pour qu’ils aient une chance d’une vie meilleur .
Marina Taina a Tahiti fevrier 2012 ,je regarde un gamin de dix douze ans qui sort de la marina a fond la caisse avec une annexe et un quinze chevaux minimum ,sur il va vers se gros catamaran ,et oui gagné , puis mon regard tombe sur l’annexe de Folle Avoine , les enfants de Jean François Diné qui tirent sur leurs avirons . La aussi deux mondes bien différents
Danièle et Raymond sur Coyote
coyote- Messages : 94
Date d'inscription : 11/07/2013
Re: Mal chance ,la Misere ou pire le desespoir
très touchant Coyote
Très marrant- Messages : 120
Date d'inscription : 15/06/2013
Re: Mal chance ,la Misere ou pire le desespoir
Belles histoires qui font toutes réfléchir. J'ai bien aimé l'idée de la haussière pour arrêter l'annexe en folie et également le fait que le jeune sans expérience aurait pu se blessé alors que le but était de lui faire plaisir... Qui aurait été coupable?
Notre monde n'est pas pareil d'un endroit à l'autre de la l'idée du voyage mais il y a tout de même des situations qui nous déconcertent...
Notre monde n'est pas pareil d'un endroit à l'autre de la l'idée du voyage mais il y a tout de même des situations qui nous déconcertent...
Re: Mal chance ,la Misere ou pire le desespoir
Merci de partager ces beaux moments de réalités si extrêmes. J'en ai oublié le froid.
Merci
Merci
Guy du Farniente- Messages : 2096
Date d'inscription : 05/04/2011
Re: Mal chance ,la Misere ou pire le desespoir
Toujours aussi intéressant vos histoires !!!! J'en veux encore!!!
paulix99- Messages : 1943
Date d'inscription : 14/04/2011
Re: Mal chance ,la Misere ou pire le desespoir
Bonjour a toutes et a tous
Pour Paulix99 dans un petit mois ,juste pour faire durer le plaisir (j’espère)
Pour Paulix99 dans un petit mois ,juste pour faire durer le plaisir (j’espère)
coyote- Messages : 94
Date d'inscription : 11/07/2013
Re: Mal chance ,la Misere ou pire le desespoir
Merci pour votre récit trés touchant... et je me répete...vous devriez écrire un livre
Mario C
Mario C
Cap't Don Mario- Messages : 182
Date d'inscription : 07/08/2014
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